Le Tricolore demeure invaincu
par Staff Writer / Montréal CanadiensMONTRÉAL – La question était quand. La réponse est le 18 octobre 2008. Saku Koivu a finalement rejoint puis dépassé le « Rocket ».
Accusant cinq passes de retard sur Maurice Richard au septième rang dans l’histoire des Canadiens au chapitre des passes, Koivu allait assurément rejoindre le légendaire numéro 9 au cours de la campagne. Mais, avec le départ fulgurant que connaît le capitaine du Tricolore en compagnie d’Alex Tanguay et Guillaume Latendresse, cinq rencontres auront été amplement suffisantes.
Disputant sa 732e rencontre dans l’uniforme des Canadiens ce samedi, Koivu a sauté sur la glace du Centre Bell contre les Coyotes avec 420 passes en carrière, une de moins que Richard. Dès la sixième minute de jeu, après avoir servi une passe parfaite à Tanguay dans l’enclave qui n’a pas raté pareille chance pour déjouer Ilya Brizgalov, Koivu a rejoint Richard qui avait eu besoin de 965 matchs pour récolter autant de mentions.
« Je ne le savais pas», a admis Koivu, la première étoile de la rencontre. « Ça doit donc dire que je vieillis et que ça fait un bout de temps que je suis ici. Honnêtement, c’est toujours un honneur d’être mentionné dans la même phrase que tous ces grands joueurs qui ont fait des Canadiens ce qu’ils sont. »
Pas en reste, Koivu allait prendre l’exclusivité du septième rang en alimentant de nouveau son complice Tanguay au milieu du deuxième rang sur un jeu similaire, quelques minutes après avoir inscrit son deuxième but de la campagne. Le trio Tanguay-Koivu-Latendresse a ainsi terminé sa soirée de travail avec une récolte de six points et les trois étoiles de la rencontre.
« Le trio va bien et nous créons beaucoup de chances », a poursuivi Koivu. « Alex et moi, en raison de notre camp d’entraînement écourté, prenons peu à peu notre rythme. Nous sommes heureux de contribuer et le plus important est que nous avons ajouté deux points au classement. »
Prochain objectif pour Koivu: le sixième rang détenu par Yvan Cournoyer et ses 435 mentions d’aide. Au rythme où vont les choses, l’ancien numéro 12 doit déjà sentir le souffle de Koivu dans son cou.