Le temps qui passe
par Staff Writer / Montréal CanadiensBROSSARD -- Torrey Mitchell en a fait du chemin depuis ses débuts dans la LNH.
À l’approche de son 500e match dans le circuit Bettman – dimanche face aux Hurricanes de la Caroline – le choix de quatrième ronde des Sharks de San Jose en 2004 s’est remémoré ses débuts et le parcours parfois ardu qui l’a conduit jusqu’à chez lui, à Montréal, avec le Tricolore.
« Je crois que j’aurais été heureux de simplement être repêché et de jouer un match dans la LNH. Le temps file vite, mais j’ai tellement de bons souvenirs des écoles que j’ai fréquentées, des équipes avec lesquelles j’ai joué et des entraîneurs qui m’ont aidé au fil du temps », de se rappeler Mitchell, qui a fait ses débuts dans la LNH trois ans après avoir été repêché, soit en 2007-2008. « Évidemment, mes parents m’ont beaucoup aidé aussi. Il y a beaucoup de personnes que je dois remercier. »
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Après une première saison complète de 82 matchs à son année recrue, Mitchell a frappé un mur à sa deuxième année. Une blessure sérieuse à la jambe durant le camp d’entraînement l’a forcé à rater l’entièreté de la saison régulière 2008-2009, une expérience qui lui a permis d’apprécier encore plus son métier.
« Tu apprécies beaucoup plus le jeu chaque fois que tu reviens de ce genre de blessures. Celle-là était vraiment pénible. Je crois que j’ai manqué environ 120 matchs au total. C’était comme de revenir et de se sentir comme une recrue à nouveau », de confier Mitchell, qui ne devait s’absenter que deux mois initialement. « Ça te fait apprécier les petites choses, même les choses quotidiennes, comme d’être capable de descendre les marches sans avoir mal. »
Sur une note plus joyeuse, Mitchell mentionne le fait d’avoir côtoyé – et affronté – des joueurs qu’il idolâtrait en grandissant parmi ses meilleurs moments en carrière.
« D’apprendre à connaître des gars que j’ai regardé jouer quand j’étais petit et de pouvoir jouer contre mes idoles, ce sont des choses pas mal cool dont je me souviendrai longtemps », d’indiquer celui qui a signé une prolongation de contrat de trois ans avec les Canadiens l’été dernier. « À mon quatrième match dans la LNH, je me suis retrouvé au cercle des mises au jeu contre Joe Sakic. C’était assez impressionnant parce que c’était mon joueur préféré plus jeune. »
« Tôt dans ma carrière, Rob Blake et Jeremy Roenick sont deux gars qui m’ont marqué. J’ai joué sur le même trio que Roenick pendant presque deux ans, donc il a évidemment eu beaucoup d’impact lors de mes deux premières années », de poursuivre Mitchell, qui a disputé cinq saisons avec les Sharks de San Jose avant de déménager au Minnesota. « Rob Blake a été mon capitaine pendant un an. Ces gars-là étaient des professionnels, donc c’était bien de pouvoir les observer. »
Agir en vrai professionnel, c’est d’ailleurs ce qu’il tire comme leçon de ses 498 premiers matchs dans cette Ligue, où tout peut changer rapidement.
« J’ai appris à simplement agir en tant que professionnel en-dehors de la patinoire, respecter tout le monde et arriver à l’aréna avec une bonne attitude », de conclure Mitchell. « C’est important, surtout au fil des années lorsque tu changes d’équipe. Il y a seulement 700 joueurs [dans la Ligue]. Les entraîneurs et les joueurs parlent. D’avoir cette réputation d’être une bonne personne est la chose la plus importante que j’ai apprise. »
Vincent Régis écrit pour canadiens.com.
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