Le Jour J pour Robinson
par Staff Writer / Montréal CanadiensRobinson, le défenseur qui a amassé le plus de buts, de passes et de points dans l’uniforme des Canadiens, a vu son légendaire numéro 19 être hissé dans les hauteurs du Centre Bell et rejoindre les autres immortels dans l’histoire de la franchise.
« Je suis très fier de cet honneur », a indiqué Robinson. « La tradition des Canadiens et de Montréal représente la même chose que celle des Yankees et de New York au baseball. Je vante encore aujourd’hui les mérites de Montréal, à quel point c’est la meilleure ville de hockey au monde. »
Ayant grandi à Marvelville en Ontario, une petite localité de 50 habitants, le chemin était loin d’être tout tracé jusqu’à la LNH pour Robinson.
« Lorsqu’on naît sur une ferme, il y a toujours du travail à faire », a expliqué Robinson. « Mais nos parents nous laissaient le temps de faire les choses qu’on aimait. Ce qu’on n’avait pas en richesse matérielle, on le compensait largement par nos belles valeurs. »
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Une fois qu’il a enfilé le chandail des Canadiens en janvier 1973, les succès se sont multipliés pour Robinson qui a remporté six coupes Stanley, deux trophées Norris et le trophée Conn-Smythe en plus de participer à neuf Matchs des étoiles.
« Il y a tellement de bons souvenirs que réussir à en identifier un, ce serait comme si on vous demandait de manger une boîte de pois et de dire lequel vous avez donné des gaz », a lancé Robinson, tout sourire. « Lorsque vous avez la chance de vivre autant de grands moments comme j’en ai eu la chance, tout ce que vous pouvez dire, c’est merci d’avoir été aussi chanceux.
« Il y a eu ma première coupe Stanley, la première fois que j’ai sauté sur la glace avec un chandail des Canadiens sur le dos alors je pesais à peine 190 livres et tant d’autres », a poursuivi Robinson. « J’ai eu besoin d’écrire sept ou huit brouillons afin de m’assurer de ne pas oublier toutes les personnes qui ont un eu impact majeur sur ma carrière et ma vie. »
Parmi ceux qui ont eu un impact sur Robinson, on retrouve le président et directeur général des Devils du New Jersey Lou Lamoriello.
« Les gens ont questionné le choix de Lou comme présentateur, mais pour moi, il n’y avait pas de meilleur choix. Il est probablement la personne qui me connaît le mieux après ma femme », a indiqué Robinson. « Lorsqu’il s’est amené au New Jersey il y a plus de 20 ans après avoir passé plusieurs années à Providence, il dit qu’il voulait bâtir son organisation à l’image de celle des grandes dynasties des Canadiens de Sam Pollock. Le choix de Lou était donc tout à fait logique aujourd’hui. »
Lamoriello, avec qui Robinson a remporté la coupe Stanley à trois reprises depuis qu’il a accroché ses patins, n’a pas tarit d’éloges envers son complice depuis le début des années 1990.
« Je suis certain que chaque personne présente ici aujourd’hui a des souvenirs différents du numéro 19 – le « Big Bird » - tel qu’il était surnommé à l’époque où il aidait les Canadiens à remporter une autre coupe Stanley », a expliqué Lamoriello. « Il était un joueur unique en son genre sur la patinoire et en dehors de la patinoire, où je continue de chérir l’opportunité de travailler avec lui. »
Lamoriello n’aurait pu dire. Il n’y aura toujours qu’un seul Larry Robinson, qu’un seul Big Bird et désormais qu’un seul numéro 19.
Alexandre Harvey écrit pour canadiens.com