Le doigt sur le bobo
par Staff Writer / Montréal CanadiensANAHEIM – Il n'est pas nécessaire de faire une intervention. Les Canadiens connaissent et reconnaissent leur problème.
Après avoir encaissé un revers de 4 à 1 contre les Ducks mercredi à Anaheim, les joueurs des Canadiens admettaient d'emblée où le bât blesse : l'avantage numérique doit produire.
«Notre jeu de puissance connaît des difficultés présentement», a admis Travis Moen. «Ça doit créer du momentum pour nous. Leur but avec 19 secondes à faire ne nous a pas fait de bien non plus. Nous devons passer à autre chose. Nous avons un gros match contre San Jose jeudi.»
Amorçant la rencontre avec une séquence de 17 opportunités consécutives sans toucher le fond du filet avec un homme en plus, séquence qui s'est amorcé en troisième période du match contre les Rangers le 19 novembre dernier, le Tricolore n'a pu changer cette fâcheuse habitude, malgré sept opportunités face aux Ducks.
«En première période, alors que nous avions une avance de 1 à 0, nous avons eu trois jeux de puissance consécutifs et nous n'avons pas pu inscrire le but qui leur aurait fait mal», a expliqué Jacques Martin avant d'émettre son diagnostic. «Nous avons des difficultés avec notre quart-arrière. Il faut faire du meilleur travail pour déplacer la rondelle et améliorer notre jugement: quand on devrait lancer et quand on devrait passer.»
Alors que les Ducks occupent le 14e rang dans l'Association de l'Ouest, ce but en avantage numérique aurait pu couper les ailes des locaux.
«Les Ducks sont une équipe désespérée et nous avons fait des choses pour aller dans la bonne direction», a indiqué Gill, qui a passé sept minutes et 38 secondes sur la patinoire au cours de la rencontre alors que les Montréalais se défendaient avec un ou deux hommes en moins. «Nous avons fait quelques choses qui ont fait reculer notre jeu. Ils ont des joueurs de talent. Nous n'avons pas fait le travail en avantage numérique et nous avons accordé des buts à court d'un homme.»
Le capitaine Brian Gionta abondait dans le même sens: les Canadiens doivent trouver une façon de remporter la bataille des unités spéciales.
«Il semble que la troisième période s'est déroulée uniquement sur les unités spéciales. Ce fut difficile de reprendre le momentum. C'est pour cela que tu as besoin de ton avantage numérique pour créer des choses et en troisième période, nous n'avons pas été en mesure de le faire.»
Le Tricolore aura la chance de se remettre sur les rails rapidement alors que son prochain adversaire, les Sharks, ne montrent pas trop de mordant avec un homme un moins, en croupissant au 28e rang du circuit.
Alexandre Harvey écrit pour canadiens.com
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Le jeu des chiffres - 30 novembre 2011
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