Le CH à cœur – Philippe Bond
par Staff Writer / Montréal CanadiensDepuis quelques années, Philippe Bond a connu une ascension fulgurante, autant à la radio, qu’à la télévision ainsi que sur la scène. Devant se lever quelques heures avant le lever du soleil à tous les jours pour égayer les matins des Montréalais sur les ondes de NRJ, cela ne l’a jamais empêché de regarder un match des Canadiens jusqu’à la fin, même lorsque qu’il devait lutter contre le sommeil. L’équipe de canadiens.com a rencontré l’humoriste québécois, histoire de savoir d’où venait son amour pour le Tricolore.
Est-ce que ça fait longtemps que tu es un fan des Canadiens?
PHILIPPE BOND : Depuis que je suis tout petit. J’ai joué au hockey toute ma vie. J’ai commencé à regarder le hockey avec mon père quand j’avais quatre ou cinq ans. Ça veut donc dire que je suis l’équipe depuis 30 ans.
Quel est le moment/match qui t’as le plus marqué?
PB : C’est sûr que c’est la dernière conquête de la coupe Stanley en 1993 contre les Kings de Los Angeles. J’aimais beaucoup Wayne Gretzky à l’époque et le fait qu’il se soit retrouvé en finale contre les Canadiens était quelque chose d’exceptionnel. On s’étaient tous réunis pour le dernier match chez nous à Laval avec mes parents et mes oncles et je me souviens encore de l’ambiance qu’il y avait dans le salon. Ça avait été une belle soirée.
Quel était ton joueur préféré dans ta jeunesse?
PB : Vu que j’ai été défenseur toute ma vie jusqu’à ce que j’arrête de jouer au niveau Junior AAA, j’avais un style qui ressemblait pas mal à celui de Chris Chelios. J’aimais bien son côté baveux sur la patinoire. J’aimais observer les bons patineurs de l’équipe, comme Petr Svoboda et Chelios. Je n’étais pas très gros quand je jouais, c’est pourquoi je me voyais dans ces joueurs qui n’étaient pas imposants et qui avaient du chien.
Viens-tu souvent au Centre Bell durant la saison?
PB : Oui. J’ai la chance d’être représenté par evenko, je reçois donc régulièrement quelques petits cadeaux! (rires) J’ai assisté à environ une quinzaine de matchs la saison dernière et j’ai aussi assisté à tous les matchs des Canadiens en séries.
Devant te lever très tôt chaque jour pour animer l’émission du matin à NRJ, est-ce que c’est dur de te coucher quand les matchs ne sont pas encore terminés?
PB : Je me lève à 3h30 le matin et je dois quitter la maison à 4h. Je commençais à trouver les séries difficiles vers la fin, surtout quand les matchs contre les Rangers commençaient à 20h. (rires) Disons que j’étais magané quand j’arrivais à la station. Souvent, malgré moi, je m’endormais sur le sofa chez nous en regardant un match durant la saison régulière. C’est en me réveillant, toujours sur le sofa, que j’apprenais si les Canadiens avaient gagné ou non. Quand je sais qu’il va y avoir un bon match, j’essaye de faire une sieste dans le jour pour avoir de l’énergie le soir. Mais même là, je tombais parfois au combat après la deuxième période.
Durant tes spectacles, niaises-tu des spectateurs qui ont l’air de regarder les pointages des matchs?
PB : C’est sûr. Surtout dans les séries. Je me souviens que dans la série contre les Bruins au printemps, je faisais un spectacle à Varennes le même soir qu’il y avait un match à Boston. Les spectateurs pensent qu’on ne les voit pas, mais je vois la lumière de leur cellulaire sur leurs visages. À un certain moment, j’ai demandé si quelqu’un savait le pointage, plusieurs personnes m’ont répondu. Je leur ai donc répliqué : « Comment ça se fait que vous le savez? Vous êtes censé regarder mon show! » (rires) Mais je ne peux pas leur en vouloir. Le trois quarts des personnes qui achètent des billets sont des filles, ce qui voulait dire que trois quarts des gars qui étaient là ont été forcés à venir à cause d’elles. Des gens m’ont même écrit sur mon site Internet pour me demander de déplacer la date de mes spectacles pour leur permettre de regarder les matchs des Canadiens. Le pire, c’est que le même gars s’est levé dans mon spectacle pour me saluer lorsque j’en en ai fait mention. Il n’était pas gêné du tout!
T’as joué dans Lance et Compte le Film, où tu portais un chandail du National de Québec. Étant fan des Canadiens, est-ce que c’était de la torture de porter un chandail de Québec?
PB : (rires) Pas du tout. C’était tellement une belle expérience. J’adore le hockey. Dans mon sous-sol, j’ai un chandail de Chelios alors qu’il était capitaine des Blackhawks. J’ai aussi eu cette année un chandail de Nathan MacKinnon avec l’Avalanche. J’adore le Tricolore, mais j’aime les chandails des autres équipes aussi.
On t’as souvent vu jouer des tours à ton boss dans les différents volets des segments Philippe Bond vs le boss. Quel tour jouerais-tu à Michel Therrien s’il était ton boss?
PB : Pour avoir joué au golf avec Michel Therrien au tournoi d’evenko, il est assez imposant et je ne m’attaquerais pas à son bureau pour être bien honnête! (rires) Mon patron à NRJ était bâti sur un « frame de chat » et il s’habillait aussi en rose. Ce n’était pas stressant de s’attaquer à son bureau. Mais pour ce qui est de Michel Therrien, il y a comme une loi non-écrite, je ne pourrais pas aller là et mettre pleins d’articles des Bruins de Boston. C’est sûr que ça ne passerait pas bien. Je me sentirais trop mal. Je ne suis pas encore rendu là dans ma carrière.
Propos recueillis par Hugo Fontaine.
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