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Site officiel des Canadiens de Montréal

Le CH à cœur – Alexandre Bilodeau

par Staff Writer / Montréal Canadiens

MONTRÉAL – Depuis ses débuts en ski acrobatique, Alexandre Bilodeau n’a jamais cessé de gravir les échelons de sa discipline, remportant quelques championnats du monde en plus de régner au sommet de son sport en mettant la main sur l’or aux Jeux olympiques de Vancouver et de Sotchi. Mais bien qu’il filait à vive allure sur les pistes enneigées un peu partout dans le monde, il trouvait toujours du temps pour regarder des matchs de ses Canadiens lorsqu’il était de retour chez lui. L’équipe de canadiens.com a rencontré le jeune retraité, histoire de savoir d’où venait son amour pour le Tricolore.

Tu es un partisan des Canadiens depuis quand?

ALEXANDRE BILODEAU : Depuis que je suis tout jeune. Plusieurs n’ont pas eu la chance de vivre la dernière coupe Stanley en 1993, mais moi, je m’en rappelle très bien. J’ai commencé à faire du ski de bosses environ en même temps. Je commençais à vraiment m’impliquer dans le sport dans ces années-là.

Quel est le souvenir des Canadiens le plus lointain dont tu te souviens?

AB : La coupe de 1993. J’ai aussi des souvenirs d’être allé voir des matchs au Forum avec mon père et mes grands-pères. C’étaient des belles sorties.

Quel était ton joueur préféré dans ta jeunesse?

AB : Patrick Roy était un incontournable. Je n’étais pas gardien au hockey, mais Patrick était tellement bon. Quand il a été échangé au Colorado, l’Avalanche est devenue mon équipe favorite pendant quelque temps. (rires) J’étais tellement fâché que les Canadiens l’échangent.

Jouais-tu au hockey dans ta jeunesse?

AB : Je jouais beaucoup au hockey avant. J’ai grandi dans cet univers-là. Mon père s’est rendu jusqu’au niveau junior majeur. Je mangeais du hockey. Je jouais tout le temps au hockey dehors et quand j’étais dans la maison, je jouais au hockey au Nintendo. Ma mère a ensuite décidé de nous faire pratiquer un sport plus familial, j’ai donc dû arrêter le hockey. Je ne voulais pas, mon père non plus, mais c’est ma mère qui porte les culottes à la maison et c’est elle qui a eu le dernier mot. (rires) À court terme, je n’ai pas aimé ça, mais à long terme on dirait que ça a été une bonne décision après tout!

On sait que tu es rapide en ski, mais si jamais on te mettait une paire de patins aux pieds, serais-tu presque aussi rapide?

AB : Quand je joue au hockey, je suis le plus vite de mon équipe. Mais il faut que j’aille en ligne droite! (rires) Je ne suis pas le plus talentueux, mais je patine fort et je vais dans les coins.

Le ski acrobatique est un des sports les plus exigeants physiquement pour le corps, à quel point l’est-il davantage que le hockey?

AB : C’est difficile à comparer parce que je n’ai jamais joué au hockey entièrement contact. Par contre, tu peux être le gars le plus en forme, mais après ta première descente de l’année, tu vas le ressentir à la fin de la journée, garanti. C’est pareil au hockey quand ça prend quelques présences avant de se sentir confortable sur la glace. Le ski acrobatique est aussi très intense, une descente dure environ 23 secondes. Je m’entraîne beaucoup avec des joueurs de hockey. Depuis quatre ans, je m’entraîne avec des gars comme Andrei Markov et Maxim Lapierre. Nos entraînements sont très similaires.

Au hockey, la rivalité Canadiens-Bruins est l’une des plus intenses, tous sports confondus. Est-ce que ta rivalité avec Mikaël Kingsbury était similaire?

AB : (rires) Il n’y avait aucunement la haine qu’il y a entre Montréal et Boston. Entre Mikaël et moi, c’était vraiment sain. J’ai un immense respect pour lui. Quand il est sur la piste, il veut me battre, et moi je veux le battre. Quand on est en dehors de la piste, je le respecte énormément. Il a tellement de talent. On est dans un sport individuel. Si je performe à la hauteur de mes capacités, je ne peux pas souhaiter de malheurs à qui que ce soit. Si je réussis à le battre dans le processus, c’est encore plus valorisant.

Propos recueillis par Hugo Fontaine.

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