L'attente en valait la peine
par Staff Writer / Montréal CanadiensÀ son premier match en séries, Tom Kostopoulos a récolté un but et une passe et obtenu la troisième étoile.
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Après avoir patienté cinq longues saisons, trois avec les Penguins de Pittsburgh et deux avec les Kings de Los Angeles, alors qu’il avait dû sortir les bâtons de golf dès le dernier coup de sifflet de la saison régulière, Kostopoulos a finalement pu chausser les patins lors des séries éliminatoires.
« Quand tu es jeune, ton rêve est de jouer dans les séries », a expliqué Kostopoulos. « À un certain moment, tu te questionnes si cela va arriver. L’attente en valait la peine. L’ambiance était totalement folle. Lors des 10 premières minutes de jeu, on ne pouvait pas s’entendre parler sur le banc. »
Avec un but et une passe sans oublier cinq mises en échec ainsi qu’une nomination en tant que troisième étoile de la rencontre, le fougueux attaquant de 29 ans a réussi avec succès son premier test de l’après-saison, mais il sait, ô trop combien, que son apport à sa formation n’est pas jugé uniquement par sa contribution offensive, bien au contraire.
« Lorsqu’on est un joueur de troisième ou de quatrième trio, on ne juge pas sa saison par le nombre de points qu’on a accumulés », a indiqué Kostopoulos qui a terminé la campagne 2007-2008 avec 13 points en 67 rencontres. « On la juge plutôt par le nombre de victoires que notre équipe récolte et si elle participe aux séries. Je suis heureux d’avoir signé un contrat avec Montréal cet été ».
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« J’ai attendu ce moment toute la saison, toute la semaine, toute la journée », a renchéri Kostopoulos, le premier marqueur des Canadiens en séries avec deux points. « Ça fait une semaine que je n’ai pas fermé l’œil tellement j’avais hâte que ce premier match arrive. Maintenant qu’on a gagné le premier, il faut tourner la page et se concentrer sur le match numéro 2. »
D’un joueur robuste à un autre, Mike Komisarek, qui effectuait un retour au jeu, sait, mieux que quiconque que tous les petits gestes comptent et que la contribution de tous est nécessaire pour connaître du succès.
« On parle souvent de la vitesse de notre équipe, mais nous avons aussi beaucoup de profondeur », a expliqué Komisarek. L’une des raisons de nos succès cette saison est qu’à chaque match, un joueur différent peut jouer les héros. »
Malgré sa longue attente, Kostopolous était ce joueur-là jeudi.
Alexandre Harvey écrit pour canadiens.com