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La main heureuse

par Staff Writer / Montréal Canadiens

MONTRÉAL – Les hockey est comme les jeux de cartes, on ne sait jamais lorsqu’on aura la main heureuse.



Épargné par les blessures depuis le début du calendrier, le Tricolore n’a eu qu’à apporter que quelques modifications à son alignement match après match. La raison principale derrière les modifications de trios était principalement pour relancer certains joueurs qui produisaient un peu moins qu’à l’habitude.

Faits saillants de la rencontre
C’était pour cette raison que Michel Therrien a décidé de réunir Alex Galchenyuk et Lars Eller au début de la semaine. Une décision qui lui a rapporté instantanément, notamment samedi où les deux jeunes attaquants ont été les éléments clés de la victoire de 3 à 0 des Canadiens sur les Rangers.

« Nous jouons bien ensemble et nous semblons savoir où chacun d’entre nous ira sur la glace », confie Galchenyuk, qui a obtenu un but et une mention d’aide dans la victoire de samedi. « C’est amusant de jouer avec Lars. Il est imposant, rapide, fort : ce n’est donc pas si difficile de jouer avec lui. »

Les statistiques sont là pour le prouver. Depuis que les deux nouveaux comparses ont été réunis lors du match de lundi dernier face aux Hurricanes, ils ont tous deux récolté quatre points en autant de rencontres. Dans le cas de Galchenyuk, cette éclosion tombait à point puisqu’il n’avait obtenu que deux points lors des sept rencontres précédant son association avec Eller. Coïncidence? L’entraîneur-chef du Tricolore n’est aucunement surpris.

« Ils jouent très bien ensemble. Nous avions décidé de déplacer Alex à l’aile parce que nous voulions lui retirer  certaines missions défensives », explique Therrien au sujet de celui qui ne compte que 18 matchs d’expérience en carrière dans la LNH. « Évoluer au centre est exigeant. Depuis que nous l’avons muté à l’aile gauche, il effectue du bon travail.

« Lars a mérité le droit d’évoluer sur l’un des trois premiers trios en jouant comme ça », poursuit Therrien. « Je lui ai donné un peu de temps sur l’avantage numérique et un peu de temps en infériorité numérique. Il est un joueur important de notre équipe. »

Le pilote des Canadiens a cependant appris avant le début de la rencontre qu’il devrait remplacer le troisième mousquetaire à leurs côtés samedi soir. Effectuant du bon boulot avec Brandon Prust depuis quelques rencontres, Galchenyuk et Eller ont vu le dur à cuire être muté à Tomas Plekanec et Brian Gionta en raison de l’absence de Rene Bourque. Ce dernier a dû déclarer forfait puisqu’il souffrait des symptômes de la grippe.

Comme un joueur de poker sur une bonne lancée, Therrien a vu la chance lui sourire lorsqu’il leur a jumelé Erik Cole, qui a lui aussi semblé retrouver ses ailes à leurs côtés. Le vétéran de 34 ans connaissait une période creuse dernièrement et faisait tout en son pouvoir pour mettre fin à cette disette. Son entraîneur voyait que l’effort était là et était persuadé que ce n’était qu’une question de temps avant que Cole ne débloque.

« C’est un vétéran et on a toujours eu confiance en lui. J’avais confiance qu’il allait retrouver sa touche », témoigne Therrien sur la performance d’un but et une passe de Cole samedi soir.
« Des fois tu fais des changements et ça porte ses fruits, comme on l’a fait en le mettant avec deux jeunes, Eller et Galchenyuk. Et offensivement, c’est eux qui ont produit le plus contre les Rangers. »

La partie de cartes prendra une pause d’une journée et se poursuivra lundi soir à Ottawa. Faites vos jeux.

Hugo Fontaine écrit pour canadiens.com.

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