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Guérison accélérée

par Staff Writer / Montréal Canadiens

MONTRÉAL – Max Pacioretty était plus léger sur la patinoire. Plus précisément quatre grammes plus léger.

Le jeune attaquant de puissance a subi le 26 janvier dernier une appendicectomie d’urgence. La période de convalescence annoncée à ce moment était de trois à quatre semaines, période que Pacioretty a visiblement considérée comme une suggestion plutôt qu’une obligation. Plusieurs patients dans la situation de Pacioretty seraient plutôt en train de demander plus d’oreillers ou un peu plus de manger mou huit jours après s’être fait enlever un organe, l’attaquant de 24 ans a trouvé sa façon bien à lui pour se sentir mieux.

Faits saillants de la rencontre

«Je me sens curieusement bien. Tout le monde ici joue avec des petits bobos tout le temps et peut-être que le mien a seulement été amplifié parce qu’il s’agissait d’une opération, mais il y a beaucoup de guerriers ici, qui jouent avec des blessures tout le temps», a laissé tomber Pacioretty qui a retrouvé sa vitesse de croisière en disputant 16 minutes 9 secondes et terminant avec un différentiel de plus-2.

«J’étais un peu essoufflé vers la fin, mais j’ai peut-être perdu quelques livres avec mon le retrait de mon appendice», a rigolé Pacioretty, qui y est allé de courtes présences, en moyenne 38 secondes, tout au long de la rencontre.

Après avoir vu Pacioretty revenir au jeu après s’être fracturé une vertèbre pour ensuite mener l’équipe au chapitre des points la saison suivante, peu de joueurs dans le vestiaire étaient surpris de le revoir aussi rapidement.

«C’est incroyable. C’est impressionnant de voir à quel point la médecine évolue et qu’il n’y a presque pas de séquelles. Et c’est lui aussi. Il n’y a pas beaucoup de gars qui seraient revenus aussi vite. C’est un guerrier, il aime ça revenir le plus vite possible», a mentionné son compagnon de trio, David Desharnais, qui a d’ailleurs fait dévier un tir de Pacioretty pour inscrire son troisième de la saison. «À chaque blessure qu’il a, il revient très vite. C’est un guerrier et il veut aider l’équipe à gagner. C’est l’fun de le revoir avec les boys.»

Si le fait de participer à la rencontre de dimanche après-midi relevait de l’exploit de la part du choix de première ronde des Canadiens en 2007, il faut savoir que l’idée de jouer lui a traversé l’esprit dès vendredi, a laissé savoir son entraîneur.

«Il voulait jouer hier. Il est venu me voir après l’entraînement vendredi et m’a dit qu’il était prêt à recommencer. Je lui ai dit que nous allions prendre notre temps », a mentionné Michel Therrien. «Puis, il est revenu me voir hier à propos d’aujourd’hui et je lui ai dit que cette décision allait être prise avant le match. Je suis heureux d’avoir pris cette décision parce qu’il a été un joueur d’impact pour nous aujourd’hui.»

Et pour ceux qui se demandent si l’opération laissera des séquelles, Max Pacioretty assure que celles-ci seront mineures… très mineures.

«Ils ont fait trois petits trous et ont sortit mon appendice par mon nombril», a-t-il expliqué. «Maintenant, mon nombril est à l’extérieur de mon ventre au lieu d’à l’intérieur, quelque chose que je n’apprécie pas vraiment.»

Vincent Cauchy écrit pour canadiens.com.

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