Être ou ne pas être
par Staff Writer / Montréal CanadiensMONTRÉAL -- Être ou ne pas être, là est la question.
Alors que les Canadiens viennent de compléter le premier quart du calendrier régulier, ils savent où ils devront se retrouver s’ils veulent faire durer le plaisir le printemps venu.
« Nous savons où nous sommes et nous savons où nous devons être », a indiqué Josh Gorges, qui accumule les minutes de jeu en l’absence de tous les vétérans. « Tu comprends ce qu’il faut faire pour participer aux séries. Tu ne peux penser à la fin de la saison à ce point-ci. Tu dois te concentrer sur le prochain match et comprendre à quel point il est important. Après, tu te concentres sur le prochain. Tu ne peux pas te concentrer sur les 61 prochains matchs. Nous savons ce qui est en jeu et ce que nous devons faire. »
Se retrouvant au 11e rang dans l’Est avec une récolte de 21 points en 21 matchs, le Tricolore n’attend pas que à ce que personne ne vienne s’apitoyer sur son sort, bien qu’en plusieurs occasions, il aurait mérité un meilleur sort qu’un « D » pour défaite à la sirène.
« Ça importe peu ce que tu mérites », a renchéri Gorges. « Ce que tu mérites et où tu te retrouves au classement sont deux choses complètement différentes. Les « si » ne comptent pas. Il y a des matchs que je crois que nous aurions mérité de gagner, mais nous étions près, mais ça ne compte pas. Nous devons trouver des moyens de gagner et dorénavant, nous devons gagner ces matchs. »
Tandis que les Canadiens ont touché au bas-fond du classement au mois d’octobre, ils s’en sont servis comme tremplin pour mieux rebondir.
« Nous avons rattrapé une partie du retard que nous avions pris avec le début de saison qu’on a eu », a expliqué Mathieu Darche. « Gagne une, perd une : on ne peut pas faire ça trop souvent. À chaque fois qu’on se retrouve à la barre de ,500, on retombe. C’est important d’avoir une séquence de trois ou quatre victoires en raison de ce début de saison. Nous ne sommes pas si loin de notre objectif par segments depuis le commencement de la campagne. On est trois points en retard; ça se rattrape bien avec les trois matchs que l’on va jouer et que l’on veut avoir. »
Même si la formation de Jacques Martin ne se retrouve pas dans le groupe des huit dans l’Est après le premier quart, l’heure n’est pas à la panique. Que cinq petits points séparent le 14e du troisième rang.
« Je ne crois pas que c’est le temps de paniquer », a expliqué Brian Gionta. « C’est certain qu’une victoire hier soir, un match de quatre points, aurait fait énormément de bien. Nous aurions pu avancer au classement et nous hisser parmi une place en séries. Nous avons joué avec ardeur, mais nous n’avons pu obtenir le résultat souhaité. »
« De la façon dont nous avons commencé et où nous nous trouvons maintenant, à ce moment-ci de la saison, nous devons voir toutes les bonnes choses que nous avons faites récemment », a ajouté le capitaine des Canadiens. « Nous devons bâtir à partir de ceci et continuer sur cette voie. »
Alexandre Harvey écrit pour canadiens.com
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