En mode séries
par Staff Writer / Montréal CanadiensBROSSARD – Avez-vous remarqué des changements dans les rues de Montréal? On y voit beaucoup plus de bleu, de blanc et de rouge qu’à l’habitude.
Les signes que les séries éliminatoires approchent ne mentent pas. Dans un premier temps, il y a la température, Dame Nature a finalement décidé de se montrer de plus en plus clémente. Ensuite, il y a les multiples passants au centre-ville de Montréal qui arborent leurs chandails des Canadiens. Pas pour aller à un match, mais pour faire l’épicerie ou aller reconduire le petit dernier à la garderie.
«C’est incroyable. À Montréal, quand on parle de la fièvre des séries, c’est vrai », a laissé tomber le défenseur Francis Bouillon, qui en sera à sa cinquième participation à des séries éliminatoires dans la métropole québécoise. «On le sent. La température suit en plus, il commence à faire beau, le monde est excité. De notre côté on est prêts. Toute la saison on se bat pour ça, mais la vraie saison commence avec les séries. Le but c’est de faire les séries et maintenant le but ultime c’est de se rendre jusqu’au bout et de remporter la coupe Stanley. »
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Ayant grandi dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, Bouillon a assisté notamment aux conquêtes de la coupe Stanley de 1986 et de 1993 en tant que partisan. Il sait mieux que quiconque que lorsque les partisans des Canadiens s’enflamment pour quelque chose, le brasier est difficile à éteindre.
«Au Centre Bell, il n’y a rien qui bat ça. J’ai fait les séries à Nashville, mais l’ambiance est bien différente. Ici tu te promènes dans les rues et tu vois les drapeaux sur les autos, ça veut tout dire. On sait quand on joue au Centre Bell devant nos partisans, on parle souvent du septième joueur. La foule est bruyante et incroyable. Le monde est dedans et ça nous pousse à en donner plus et à aller jusqu’au bout. C’est toujours spécial de jouer ici» avoue le vétéran de 13 saisons sur le circuit Bettman.
Si Bouillon dispute son 42e match en séries éliminatoires jeudi soir au Centre Bell, la situation est bien différente pour un autre élément de la défensive du Tricolore, Raphael Diaz, qui a participé huit fois aux séries éliminatoires dans la Ligue Élite de Suisse.
«Je suis vraiment excité. J’ai entendu dire que le Centre Bell allait être encore plus bruyant que pendant la saison régulière. J’ai bien hâte de jouer», a lancé Diaz, qui est revenu au jeu le 20 avril dernier après avoir subi une commotion cérébrale. «C’était important pour moi de revenir au jeu et d’avoir quelques matchs derrière moi. Tu peux t’entraîner autant que tu veux, mais ce n’est jamais la même chose que durant un match où il y a des contacts et où c’est plus intense. »
Même si Diaz en sera à ses premières armes dans le hockey des séries dans la LNH, son compagnon à la ligne bleue, Josh Gorges, est convaincu que le Suisse saura très bien se tirer d’affaire.
«Quand tu parles d’un gars comme Raph, il a joué aux Olympiques, au Championnat du monde, il a disputé beaucoup de gros matchs importants alors il sait très bien ce qui est en jeu », a mentionné Gorges, qui a disputé 46 matchs en séries, dont 35 dans l’uniforme des Canadiens. «Et il n’a pas 21 ans non plus. Il a plusieurs années de hockey derrière lui. Il n’arrêtera jamais de nous impressionner par sa capacité à faire la différence et nous allons nous attendre à beaucoup de sa part.»
Les joueurs ne s’attendent pas seulement à beaucoup de la part de leurs coéquipiers, mais également de la part des partisans. Et c’est déjà parti. La fièvre suit une courbe exponentielle. Vivement jeudi, 19 h.
Vincent Cauchy écrit pour canadiens.com.
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