Dans le calepin - 6 déc. 2010
par Staff Writer / Montréal CanadiensBROSSARD -- Au menu aujourd'hui: Carey Price veut à tout prix marquer, Gorges parle de ses confrères défenseurs et Spacek dévoile un petit secret...en tchèque.
Un tir de 200 pieds : Un gardien qui marque un but est quelque chose d’assez spécial. Cela fait déjà deux fois cette saison que celui du Tricolore tente un tel exploit. Lors de sa dernière tentative, Price est passé bien prêt, la rondelle ayant assez de puissance, mais ratant la cible. Après l’entraînement, le gardien a revêtu un survêtement de sport, changé ses patins de gardiens pour des patins de joueur et est sauté sur la patinoire pour s’exercer un peu avec un bâton et une rondelle.
«Comme je l’ai déjà dit, tout le monde doit contribuer offensivement », a mentionné Carey Price. «J’essaie [de marquer]. Je vais en avoir un bientôt. C’est mon rêve d’enfant, de marquer un but dans la LNH. »
La marque tchèque : Andrei Markov sur les lignes de côté pour le restant de la saison, la paire de défenseurs formée de Roman Hamrlik et de Jaroslav Spacek travaille dur pour combler le vide. Disputant bon nombre de minutes à chaque match et stoppant les meilleures lignes de l’adversaire, le duo tchèque démontre que c’est l’attitude, et non l’âge, qui est la clé du succès.
«Si j’avais à mettre le doigt sur une différence, c’est que cette année, ils ont l’air d’avoir beaucoup plus de plaisir et ils s’amusent vraiment. Ils sont toujours en train de faire des blagues sur le banc et de parler en tchèque ensemble – je n’ai aucune idée de ce qu’ils se disent, mais ils ont l’air de passer du bon temps », a révélé Josh Gorges au sujet du jeu solide de ses compagnons défenseurs.
«Ils jouent bien dernièrement. Hamrlik est incroyable, il ne manque jamais d’énergie. Il est en excellente forme et peu importe le nombre de minutes qu’il dispute, où la longueur de ses présences, il semble être capable d’en donner encore. »
Question de langue : Formant une des paires de défenseurs les plus expérimentés de la LNH avec leurs 2059 matchs combinés, Roman Hamrlik et Jaroslav Spacek ont un atout dans leur manche qui n’a rien à voir avec l’expérience, le tchèque.
«Nous parlons dans les deux langues. Pour des petites choses simples, on parle généralement en tchèque. Quand c’est plus compliqué et que ça implique d’autres joueurs, on y va en anglais. Mais quand c’est juste entre nous, c’est le tchèque qui est de mise », a mentionné Spacek. «Parfois, on essaie de cacher certaines choses en parlant en tchèque, mais généralement, si les autres équipes sont bien préparées, elles ont quand même une petite idée de notre système et de ce qu’on va faire. »
Vincent Cauchy écrit pour canadiens.com.
Tweet | |
VOIR AUSSI

Votez pour les Jeux de la semaine
Un dernier tour du chapeau pour le Démon blond
Weber en deuxième vitesse
Le Tricolore signe un 2e gain de suite
La saison d'Andrei Markov est terminée