Dans le calepin - 5 février 2013
par Staff Writer / Montréal CanadiensBROSSARD – Aujourd’hui dans le calepin : l’approche contre les Bruins inchangée, Pacioretty lance des fleurs et Eller pense à l’équipe.
Un match comme les autres : La rivalité entre ces deux formations en est une qui remonte à des lunes. Les matchs Canadiens-Bruins ont toujours été reconnus pour être remplis d’action et plus souvent qu’autrement au fil des dernières années, les Bruins se sont imposés un peu plus sur l’aspect physique face au Tricolore. Cela pourrait changer dès mercredi alors que la nouvelle mouture du bleu-blanc-rouge se frottera aux Bruins pour une première fois cette saison.
« Je crois que nous voulons démontrer à tout le monde que c’est maintenant plus difficile de jouer contre nous, pas seulement aux Bruins », explique Carey Price, qui a disputé les deux matchs du week-end des Canadiens. « C’est peut-être cliché, mais chaque préparation pour chaque partie demeure la même. Juste parce que nous affrontons Boston ne veut pas dire que nous changerons ça. »
Bien que la saison soit encore très jeune, la rencontre de mercredi au Centre Bell mettra en vedette les deux équipes en tête de la Division Nord-est. Dans un calendrier de 48 matchs, chaque rencontre est importante, mais cette première rencontre permettra au Tricolore de pouvoir se comparer à l’une des bonnes équipes de son Association.
« Nous devons simplement continuer ce que nous avons fait jusqu’à présent », poursuit Price, qui a signé deux victoires en six sorties face à Boston la saison dernière. « Nous ne pouvons pas nous préoccuper de notre adversaire, mais nous devons nous préoccuper de ce que nous faisons sur la glace. »
Des fleurs de Max : Avec les succès que connaissent les Canadiens en 2012-2013, l’attention a été dirigée vers les changements apportés sur la patinoire et à l’extérieur. C’est difficile de nier que ces changements ont amélioré le Tricolore et l’ont transformé en une équipe plus complète. Max Pacioretty a pris le temps mardi d’expliquer que certains des éléments les plus importants étaient déjà ici.
« Je ne comprends pas pourquoi les gens ont dit que Pleky a connu une mauvaise saison l’année dernière parce que ce n’est pas vrai », mentionne Pacioretty au sujet des succès que connait son coéquipier avec huit points jusqu’à présent. « Il a déjà récolté 70 points dans cette ligue et a été le meilleur pointeur de l’équipe à presque chaque saison. Il est l’un des attaquants les plus réguliers avec qui j’ai joué. Il peut jouer différents rôles à chaque match et il est celui qui met l’équipe en marche. »
Pacioretty a aussi eu de bons mots pour le compagnon de trio de Plekanec, Rene Bourque qui semble vouloir démontrer qu’il est le joueur d’impact que l’équipe espérait de lui lorsqu’il a été acquis des Flames.
« Il a joué blessé la saison dernière, et si vous regardez ses statistiques au fil des années, il a toujours été un marqueur de 20 buts », ajoute Pacioretty. « Les joueurs dans ce vestiaire savaient ce qu’il pouvait faire. Nous savions qu’il allait se relever et aider l’équipe. Il a très bien fait jusqu’à présent. »
Faire sa place : Alors que les blessures ont miné les Canadiens la saison dernière, l’édition 2012-2013 s’avère être une des équipes les plus profondes de la LNH. Malgré une récolte de trois points face aux Sabres samedi, Lars Eller a été relégué au quatrième trio suite au retour au jeu de Max Pacioretty. Le Danois de 23 ans sait ce qu’il doit faire pour améliorer son sort et il ne veut surtout pas nuire aux succès de l’équipe par la même occasion.
« Si vous demandiez à tous les gars du quatrième trio, ils vous diraient tous qu’ils aimeraient bien évoluer plus souvent. Même chose pour moi, je tente de mériter mon temps de glace. Je suis fier de ce que je fais et je continuerai de travailler fort durant les entraînements et lors des matchs », explique Eller, qui ne savait toujours pas s’il allait affronter les Bruins mercredi. « Nous avons une équipe très profonde et nous jouons tous du bon hockey maintenant. Tant que nous remportons des matchs. Je suis certain que les entraîneurs auront des décisions difficiles à prendre. »
Avec un dossier de 6-2-0 depuis le début du calendrier, tous et chacun ne veulent pas venir changer la recette du succès. Les joueurs qui étaient avec l’équipe la saison dernière savent très bien que cela peut changer rapidement, c’est pourquoi ils ne veulent pas s’enfler la tête et savourer chacun de ces moments.
« Il y a de la confiance partout dans ce vestiaire, mais en même temps, nous restons humbles », admet Eller. « Nous ne sommes pas satisfaits de où nous sommes maintenant, nous en voulons plus. Surtout après la saison que nous avons eue l’année dernière. »
Hugo Fontaine écrit pour canadiens.com.
À VOIR AUSSI : Échos de vestiaire - 5 février 2013
La Fondation des Canadiens pour l'enfance inaugure une cinquième patinoire Bleu Blanc Bouge à Montréal
Guérison accélérée
Un poids en moins
Questionnaire hedbomadaire - 2 février