Dans le calepin – 20 avril 2011

Savoir ce qu’on a besoin : Dans tout le cercle médiatique qui entoure les séries éliminatoires, les joueurs des Canadiens ont pu bénéficier d’une journée de repos mardi, une journée qui a été appréciée de tous, notamment par le défenseur Hal Gill, qui en a profité pour passer un peu de temps en famille.

«Il faut savoir ce dont tu as besoin. Il y a des distractions à la maison. Parfois tu en as besoin de ces distractions. C’était bien hier d’être à la maison, avec mes enfants et de m’évader un peu. Aujourd’hui, on se replonge dedans et demain, on va être prêts. On recharge les batteries au lieu d’être enfermés et d’avoir le cerveau qui veut exploser. Ça aide à se garder équilibré », a mentionné le défenseur Hal Gill.

«Pour l’instant, nous avons besoin de manger », a lancé Hal Gill en souriant. «Nous allons nous reposer ce soir, faire ce que nous avons à faire aujourd’hui. Tout le monde sait ce dont il a besoin. Que ce soit une pause mentale ou encore d’aller au gym pour se garder prêts, je crois que c’est personnel.»

Dès la première seconde : Jusqu’ici dans la série, le premier but a été marqué à une vitesse phénoménale dans les trois premiers affrontements. Moins de quatre minutes ont été nécessaires dans les trois cas pour qu’un joueur trouve le fond du filet et à chaque fois, l’équipe qui a marqué ce premier but s’est sauvée avec la victoire.

«Je crois que nous n’étions pas prêts au début du match et ça a été notre plus gros problème. Il faut trouver un moyen d’être prêts dès la première mise en jeu », a lancé le défenseur P.K. Subban. «Nous ne pouvons pas nous permettre de seulement suivre la parade – il faut être prêts à sauter dans la mêlée dès le début. Ils vont pousser la machine à fond et il faut s’assurer que nous allons faire la même chose.

Chez moi ou chez toi?: L’avantage de la glace est-il si important que ça dans les séries éliminatoires ? Le défenseur Brent Sopel, qui a remporté la coupe Stanley l’an dernier, sait très bien que le match soit à domicile ou à l’étranger, l’approche doit être la même.

«C’est ça les séries; ça ne dérange pas où tu es – à l’étranger ou à domicile – il faut gagner. C’est toujours bien d’être à la maison, en face de tes propres partisans, mais il faut faire le travail, qu’on soit à la maison ou sur la route si on veut se rendre loin », a lancé le vétéran de 12 saisons dans la LNH.

Vincent Cauchy écrit pour canadiens.com.

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