Dans le calepin – 19 oct. 2013
par Staff Writer / Montréal CanadiensBROSSARD – Dans le calepin aujourd’hui : rivalité américaine, la carte cachée Bouillon et Markov parle de Subban.
La carte cachée : Au cours de sa carrière dans la LNH, Francis Bouillon a évolué pour deux équipes, deux formations qui lui ont donné sa chance et l’ont vu grandir. Effectuant son troisième séjour dans l’uniforme des Canadiens, on oublie souvent que le petit gars d’Hochelaga a également disputé trois saisons complètes avec les Predators de Nashville, l’adversaire de samedi soir au Centre Bell. Toutefois, même s’il sera dans le camp adverse pour une première fois depuis son retour dans la métropole québécoise, Bouillon n’avait que de bons mots à dire pour l’organisation du Tennessee.
«Cette organisation-là a beaucoup changé depuis deux ans. J’ai appris énormément là-bas. Je me souviens de ma première journée là-bas, je ne connaissais absolument personne. Mais quand le match commence, c’est une équipe qui se présente et contre qui il est difficile de jouer. Ça va être excitant ce soir», a mentionné Bouillon qui a été très élogieux envers le pilote des Predators, en poste depuis les 14 dernières saisons, faisant de lui l’entraîneur avec le plus de longévité derrière un banc d’une équipe de la LNH. «Barry Trotz est un entraîneur que les joueurs apprécient vraiment. C’est quelqu’un de très humain, il est très connu du public. Il s’implique beaucoup de jase avec tout le monde. Il est très apprécié. Il sait comment motiver ses joueurs et il ne panique pas, même après deux ou trois défaites de suite.»
Duo efficace : Le duo Andrei Markov et P.K. Subban a prouvé son efficacité au cours des récentes rencontres. Mais le vétéran défenseur croit que le meilleur est encore à venir.
«Nous avons encore de la place pour l’amélioration. Nous voulons être meilleur chaque match, chaque présence. Il y a toujours place à l’amélioration», a lancé Markov. Pour ce qui est du gagnant du trophée Norris, son partenaire à la ligne bleue croit que son style écclectique peut être tout une arme offensive.
«C’est pour ça qu’on joue au hockey. Il faut essayer de bien lire les jeux et faire de ton mieux pour l’équipe. Il n’y rien de mal à faire de l’extra, en autant que c’est d’une bonne façon. Il ne faut pas que ça fasse mal à ton équipe. C’est toujours bienvenue, mais il faut que ça bénéficie à l’équipe», a soutenu Markov.
Rivalité américaine: Alex Galchenyuk affrontera son ancien coéquipier au Championnat mondial junior, Seth Jones, pour une première fois chez les professionnels. À 19 ans, Jones a fait le saut dans la LNH, après avoir été repêché au quatrième rang par les Predators. Le même parcours que Galchenyuk, un an plus tôt. Bien que les deux joueurs partagent de beaux souvenirs en tant que membres de l’équipe victorieuse du championnat en 2013, le jeune attaquant des Canadiens était prêt pour la rencontre dans le vestiaire, samedi matin.
«Je suis sûr que si je le voyais, nous aurions une conversation. Il garde contact avec quelques-uns des joueurs [de l’équipe américaine) et moi aussi, mais nous n’avons pas parlé avant le match de samedi, a révélé Galchenyuk. «[Jones] est un joueur excitant pour les Predators et ça va être plaisant de jouer contre lui.»
Vincent Cauchy écrit pour canadiens.com.
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