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Site officiel des Canadiens de Montréal

Dans le calepin – 10 janvier

par Staff Writer / Montréal Canadiens

BROSSARD – Dans le calepin aujourd’hui : Michel Therrien et P.K. Subban réagissent, Carey Price parle des Hawks et Rene Bourque cherche des solutions.

Le verre d’eau : La décision de Michel Therrien de laisser P.K. Subban sur le banc pendant une partie de la troisième période du match contre les Flyers de Philadelphie a fait couler beaucoup d’encre au cours des derniers jours. Le principal intéressé a réagi pour la première fois aux commentaires entourant la décision de son entraîneur.

«C’est l’entraîneur et à la fin de la journée, il prend les meilleures décisions, dans l’intérêt de l’équipe. C’est une équipe de hockey. Ce n’est pas l’équipe de P.K.. Ce n’est pas l’équipe de Carey Price. Ce sont les Canadiens de Montréal et tout le monde doit obéir aux mêmes règlements », a soutenu le défenseur de 24 ans. «Si quelque chose comme ça arrive à quelqu’un d’autre, ça va être pareil. C’est comme ça que ça marche. »

En vrac: P.K. Subban

De son côté, le pilote du Tricolore a assuré que toutes les spéculations entourant les relations tendues entre le défenseur étoile et lui n’avaient absolument aucun fondement et que la relation entre les deux hommes, basée sur l’honnêteté, était excellente.

«J’ai eu une conversation avec P.K. [Subban] ce matin. Il était très au fait de la décision qu’on avait prise. Il semblait d’accord », a insisté Therrien. «Par le passé, lorsque ce genre de chose s’est produit, nous avons agi de la même façon. Il faut être honnête envers tout le monde. Quand tu n’es pas honnête, c’est là que tu te mets dans le trouble. Quand tu es honnête, tu marches la tête haute et tu regardes tout le monde dans les yeux. »

Amenez les champions : Les Blackhawks de Chicago savent comment trouver le fond du filet. En fait, ils l’ont fait plus souvent que toute autre équipe jusqu’ici cette saison. Avec 169 buts en 46 matchs, on peut dire qu’il s’agit d’une des offensives les plus dangereuses de la LNH.

Carey Price sait très bien ce qui risque de l’attendre samedi soir, alors que les Canadiens reçoivent les champions de la coupe Stanley et il voue un respect certain à la troupe de Joel Quenneville, qui présente une impressionnante fiche de 29-8-9.

«C’est une équipe élite. Il y a une raison pour laquelle ils ont gagné la coupe Stanley et ça va être un bon défi pour nous », a offert Price, qui devrait amorcer un 36e match cette saison contre les Blackhawks, qui ont subi une première défaite en temps règlementaire en 11 matchs le 8 janvier. «Ils jouent avec beaucoup de confiance. C’est la raison pour laquelle ils ont autant de succès. Ils sont bons et ils le savent. Ils savent comment gagner. Ils ont du talent et une excellente éthique de travail. »

Parmi les différentes armes à la disposition des Blackhawks, on compte leur capitaine Jonathan Toews, un joueur avec qui Carey Price est plutôt familier, les deux ayant remporté la médaille d’or au Championnat du monde junior en 2007 avec Équipe Canada, en Suède.

«C’est un joueur spécial. C’est un leader et un joueur complet», a laissé tomber Price qui avoue que d’avoir le gagnant de deux coupes Stanley à ses côtés à Sotchi est un soulagement. «Ça va être bien de pouvoir jouer avec lui là-bas et non contre lui. »

La disette : Tous les joueurs de hockey traversent des périodes plus ou moins longues au cours d’une carrière où trouver le fond du filet peut sembler une tâche ardue. C’est notamment le cas présentement pour Rene Bourque qui connaît son lot de difficulté et de malchance depuis qu’il est revenu au jeu, suite à une blessure au haut du corps qui lui a fait rater deux semaines d’activités au mois de décembre. Toutefois le solide ailier droit de 32 ans sait ce qu’il doit faire pour connaître du succès et il s’y attelle, soir après soir.

«La clé c’est de tirer plus souvent au filet. Il faut que j’aille la rondelle et que je sois capable de prendre de la vitesse avec elle. Je fonce au filet. J’ai eu quelques bonnes occasions, quelques bonds malchanceux, mais j’espère que ça va venir », a mentionné Bourque qui s’est vu refuser deux buts au cours des dernières semaines, deux buts que l’entraîneur-chef des Canadiens n’a pas hésité à considérer comme étant «bons ».

Avec l’absence prolongée d’Alex Galchenyuk, blessé à une main, Rene Bourque aura certainement des responsabilités accrues, lui qui s’est entraîné avec Lars Eller et Michaël Bournival vendredi matin.

«Tu veux toujours te mettre un peu de pression sur les épaules. Tu veux performer et être en mesure d’aider ton équipe du mieux que tu peux. J’ai de la difficulté en ce moment, en espérant que ça prenne juste un petit déclencheur», a souligné Bourque qui disputera samedi soir un match contre l’équipe qui lui a donné sa chance dans le circuit Bettman en 2005, les Blackhawks de Chicago.

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