Cinq choses à savoir: match #5
par Staff Writer / Montréal Canadiens
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LE COUPERET: Depuis que la LNH présente des formats au meilleur de sept de façon régulière, soit depuis 1939, les Canadiens se sont retrouvés dans une situation de 3-1 à 27 reprises. Dans le match numéro cinq, que les hommes en bleu-blanc-rouge ont disputé 26 fois sur 27 à domicile, ils présentent une fiche de 21-6. En fait, la seule fois où le match numéro 5 n’a pas eu lieu à domicile, c’est lorsqu’ils ont remporté le match ultime à Calgary, pour remporter les grands honneurs, en 1986. Les hommes de Michel Therrien espèrent bien pousser à 22 la fiche victorieuse vendredi, alors qu’ils affrontent les Sénateurs, devant la foule survoltée du Centre Bell. Et advenant le cas où ça n’arriverait pas, pas de panique. Les Canadiens présentent une fiche étincelante de 27-0 lorsqu’ils mènent 3 à 1 dans une série.
LE PLUS DE TIRS: Même si plusieurs gardiens préfèrent recevoir plus que moins de tirs dans un match pour garder la concentration à son maximum, il serait profitable aux Canadiens d’en diriger autant que possible vers le filet du gardien Craig Anderson lors du prochain match. Le gardien de 33 ans a fait face à 35 tirs 11 fois en saison régulière, et a remporté seulement trois de ces affrontements. Sa seule défaite en séries jusqu’ici? Un effort de 47 arrêts dans une victoire de 2 à 1 des Canadiens lors du troisième match.
JEU DE PUISSANCE: Après avoir perdu 1 à 0 à Ottawa mercredi soir, les Canadiens seront de retour à la maison pour le cinquième match en quête de solutions pour retrouver leur touche offensive. Le jeu de puissance, qui n’a généré qu’un but en 16 occasions jusqu’ici, pourrait certainement profiter d’une étincelle pour se remettre en marche. C’est une histoire familière pour le Tricolore, qui n’avait inscrit que deux filets en 13 opportunités lors de la première ronde en 2014. Même si un jeu de puissance plus dangereux pourrait certainement aider à faire scintiller la lumière plus souvent dans le futur immédiat, ce n’est pas nécessairement un indicateur de succès pour autant, comme nous le démontre les chiffres des dernières séries éliminatoires. Trois des quatre derniers champions de la coupe Stanley ont soulevé le précieux trophée en dépit d’un taux de succès avec l’avantage d’un homme parmi les moins bons de la Ligue : les Blackhawks de Chicago en 2013 (11,4%, 13e sur 16 équipes), les Kings de Los Angeles en 2012 (12,8%, 12e) et les Bruins de Boston en 2011 (11,4%, 14e).
MARQUEURS NATURELS: La profondeur est importante pour connaître du succès au printemps et les Canadiens ont pu compter sur différents marqueurs jusqu’ici pour faire scintiller la lumière rouge, mais ils savent qu’ils devront compter sur la contribution plus régulière des joueurs étoiles s’ils veulent faire un long bout en séries. Les six meilleurs marqueurs cette saison, Max Pacioretty (37 buts), Tomas Plekanec (26), Brendan Gallagher (24), Alex Galchenyuk (20), P.K. Subban (15) et Lars Eller (15) ont inscrit seulement cinq buts au total en quatre matchs éliminatoires contre les Sénateurs jusqu’à présent, dont un seul filet gagnant. Ils connaissent peut-être un lent départ, mais en considérant que le tiers des 50 buts gagnants de l’équipe sont provenus des bâtons de Pacioretty et Eller en 2014-2015, ne pensez pas qu’ils resteront silencieux pour encore longtemps.
EN PREMIER : En quatre matchs de séries ce printemps, les Canadiens n’ont toujours pas marqué les premiers. Bien qu’ils aient été en mesure de revenir de l’arrière dans les trois premiers matchs pour l’emporter, ça n’a malheureusement pas été le cas dans le match 4. Au cours de la saison régulière, les Canadiens ont présenté une fiche de 32-3-4 lorsqu’ils ouvrent la marque, comparativement à 18-19-6, lorsque c’est l’adversaire qui s’inscrit au tableau en premier. Avec 64% des victoires de l’équipes en 2014-2015 provenant des rencontres où ils ont fait scintiller la lumière rouge en premier, marquer le premier but vendredi serait une excellente idée.
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