Camp des recrues – Jour 2

Percevoir la peur : Du haut de ses 5-pieds-10, Gabriel Dumont ne se fait pas d’illusion et sait très bien que s’il réussit à percer l’alignement des Canadiens, il fera partie des joueurs de petit gabarit, ce qui peut faire peur lorsqu’on arrive devant un pan de mur, comme par les Zdeno Chara et les Tyler Myers de ce monde. Par contre, ce n’est certainement pas la peur qui freinera Dumont dans sa progression vers la grande ligue.

« La peur, c’est une question de perception. C’est toi qui mets tes propres limites dans ta tête. La peur, c’est quelque chose qui peut transparaître et que ton opposant peut voir. C’est une arme de plus que tu lui donnes », a laissé savoir Dumont, qui a été repêché par Montréal, en 2009. « Si tu décides d’avoir peur, c’est parce que tu décides d’avoir peur. Tu y vas, tu ne poses pas de question et il arrivera ce qu’il arrivera. »

Un billet aller simple?: Ayant traversé l’Atlantique à de nombreuses reprises depuis qu’il a été choisi par les Canadiens en 2009, Alexander Avtsin espère bien avoir fait la grande traversée une bonne fois pour toutes, en mettant le pied au camp des recrues des Canadiens.

« Depuis le tout début, ma décision a été de jouer ici, en Amérique du Nord », a laissé tomber d’entrée de jeu Alexander Avtsin, qui a disputé la saison dernière avec le Dynamo de Moscou, dans la KHL. «Le salaire, ça ne me dérange pas vraiment. Pour moi, le but c’est vraiment de commencer à jouer en Amérique du Nord, peu importe les conditions.»

Un joueur d’ «impact » : En répondant aux questions des médias montréalais, Ian Schultz s’est assuré de bien faire comprendre à tout le monde le genre d’impact qu’il pourrait avoir sur une formation comme les Canadiens. Présentant un style de jeu qui pourrait se comparer à celui de Milan Lucic ou encore Dustin Byfuglien, l’ailier droit de 204 livres peut apporter une touche supplémentaire de robustesse à l’alignement des Canadiens.

«Je veux prouver aux gens qu’ils ont tort quand ils croient que j’ai seulement été le joueur "ajouté" dans une transaction ou que je ne sais faire qu’une chose. Je suis ici pour travailler fort et pour faire de la place à mes coéquipiers pour qu’ils puissent faire leur travail. Je suis content de faire partie d’une aussi bonne organisation et j’espère que les partisans montréalais apprécieront mon étique de travail. »

Sur la touche: Après l’annonce d’une blessure à l’attaquant Lars Eller (bas du corps) après la première journée du camp, voilà que deux nouveaux noms s’ajoutent à la liste d’attente de l’infirmerie, soit Hunter Bishop (haut du corps) et Andrew Conboy (bas du corps).

Vincent Cauchy écrit pour canadiens.com

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