Calepin d’après-match
par Staff Writer / Montréal CanadiensSUNRISE – Malgré le retour au jeu de Gallagher, la défensive décimée du Tricolore n’a pas été en mesure de contrer le trio d’Aleksander Barkov, s’inclinant finalement 4 à 3.
LA MACHINE DES PANTHERS – Le trio composé de Jaromir Jagr, Jonathan Huberdeau et Aleksander Barkov a donné des maux de tête aux équipes adverses tout au long de la présente saison. C’est notamment une des raisons pour expliquer la présence des Panthers au premier rang de la division Atlantique.
«Ils sont bons. Nous avons joué contre des bons joueurs auparavant, mais on dirait que chaque fois qu’on affronte les Panthers, ce trio trouve une façon de contribuer à leur succès », a laissé savoir Gallagher au sujet du trio qui a cumulé 16 points contre les Canadiens en seulement trois rencontres cette saison. «Ce sont deux jeunes qui évoluent avec Jagr. Je suis certain qu’ils apprennent vraiment beaucoup de lui. Ils représentent un défi, mais en même temps on ne peut pas vraiment être satisfaits quand on laisse un trio comme ça avoir autant de succès. »
DE 66 à 79 - Au match #66 de la saison, Michel Therrien avait expérimenté la combinaison Max Pacioretty – Alex Galchenyuk – Brendan Gallagher. À son grand désarroi, l’expérience avait été de courte durée, Gallagher devant quitter la rencontre en première période en raison d’une blessure au bas du corps, le 5 mars dernier.
Qu’à cela ne tienne, le pilote du Tricolore a décidé de réunir les trois attaquants samedi soir contre les Panthers, histoire de poursuivre l’expérience prometteuse amorcée un mois plus tôt. Et il a eu la main heureuse d’entrée de jeu.
«Nous nous sentions bien. Je pense qu’on aurait pu en marquer quelques autres, surtout dans un match que nous avons perdu par un but », a souligné Gallagher qui a marqué à seulement sa troisième présence dans le match. «Ça ne nous a pas pris beaucoup de temps avant qu’on se sente bien à jouer ensemble, mais n’avons pas été en mesure de finir le travail, surtout avec quelques bonnes occasions en fin de match. »
Sur un plan personnel, c’est comme si Gallagher n’avait jamais visité l’infirmerie.
«Le personnel de l’équipe fait un bon travail pour s’assurer que si tu es sur la glace, tu es en bonne forme et prêt à performer. Je me sentais bien », assure le numéro 11 qui a été le troisième attaquant le plus utilisé au cours de la soirée, derrière ses deux compagnons de trio. «C’est seulement un peu décevant. Quand tu mènes 3 à 0 sur la route, tu dois trouver une façon de gagner. Nous n’avons pas fait ça. Comme tout le reste de la saison, il faut apprendre de tout ça. »
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«C’est certain qu’en perdant un autre défenseur, notre groupe se retrouve très taxé. Tout était sous contrôle dans ce match, mais avec la perte de Lernout, puis de Pateryn pendant un moment, on demande beaucoup à ce groupe de défenseurs », admet Michel Therrien au sujet de son groupe de défenseurs qui a même dû se débrouiller à quatre pendant un moment, alors que Greg Pateryn a dû retraiter au vestiaire après avoir reçu une rondelle au visage. «Même nos vétérans comme Markov et Emelin ont beaucoup trop de temps de glace. Ça fait en sorte qu’ils manquent d’énergie. Les circonstances de ce soir ont fait en sorte que ça a été plus difficile. »
Alors que Markov disputait dans la première portion de la vingtaine de minutes en début de saison, celui-ci a joué moins de 25 minutes seulement trois fois depuis le 19 février dernier, soit au cours des 20 derniers matchs. Samedi soir, il a disputé 27:17.
«Un gars comme Subban joue des grosses minutes », a laissé entendre l’entraîneur du Tricolore au sujet des difficultés qu’il vit en l’absence d’un défenseur pour qui il n’était pas rare de dépasser la barre des 30 minutes de jeu. «Dans la situation dans laquelle nous sommes, nous n’avons pas beaucoup de gars d’expérience qui sont en mesure de jouer ce genre de temps de jeu.»
Vincent Cauchy écrit pour canadiens.com.
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