À la puissance cinq
par Staff Writer / Montréal CanadiensMONTRÉAL – L’avantage numérique. Une arme létale pour n’importe quelle équipe de la Ligue nationale, en particulier lorsque le printemps se pointe le bout du nez.
Pour le Tricolore, le retour de Michael Cammalleri et de Marc-André Bergeron est une bénédiction, dans ce dernier droit. Même en ayant raté respectivement 16 et 14 matchs, Cammalleri et Bergeron se retrouvent au deuxième et au quatrième rang chez les pointeurs des Canadiens en supériorité numérique.
Pour le véritable canon des Canadiens à la ligne bleue, Marc-André Bergeron, l’avantage numérique est la meilleure façon de faire sa place, dans une course vers les séries éliminatoires.
«Plus on s’approche des séries éliminatoires, plus les buts en avantage numérique deviennent la façon de faire payer l’adversaire. Je pense qu’il n’y a pas personne en séries et même dans la course aux séries qui est intéressé à purger un deux minutes pour une niaiserie », explique Bergeron. «C’est l’avantage numérique qui doit répondre.»
Le pilote des Canadiens Jacques Martin est du même avis que son défenseur.
«C’est souvent l’attaque massive qui peut créer un momentum dans un match. Maintenant avec le retour de Cammalleri on se retrouve avec deux unités qui ont la possibilité de créer des choses et qui vont jouer du coude pour avoir du temps de glace, tout en nous donnant une certaine profondeur », a laissé entendre l’entraîneur qui a tenu à ajouter que Bergeron amenait une dimension nouvelle en avantage numérique, grâce à son excellent tir.
Pour avoir une meilleure idée de l’impact de ces deux joueurs sur la production offensive avec un homme en plus, voici quelques statistiques. Avant la blessure à Cammalleri, l’avantage numérique se retrouvait en bonne position, avec un pourcentage d’efficacité de 28,9%. Cette efficacité hors pair a permis à la formation montréalaise de se retrouver au deuxième rang de la Ligue nationale au chapitre de l’efficacité avec un homme en plus. Toutefois, durant leur absence, les Canadiens ont connu beaucoup de difficultés connaissant un maigre 15,6% d’efficacité lorsqu’il y a un joueur dans le cachot adverse.
«Au hockey, l’avantage numérique ce n’est pas comme un robinet. On ne peut pas l’ouvrir ou le fermer à volonté. Il faut le travailler tout le temps, pour éventuellement obtenir des résultats », a affirmé Cammalleri mardi, alors qu’il retrouvait sa place à la droite du filet, prêt à décocher sur réception. « C’est quelque chose de graduel et nous espérons bien obtenir des buts en avantage numérique mercredi soir.»
Avec le retour de ces deux éléments, les entraîneurs des équipes adverses auront un conseil pour leurs joueurs : éviter le cachot !
Vincent Cauchy écrit pour canadiens.com
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