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Site officiel des Canadiens de Montréal

12 questions avec Dickie Moore

par Staff Writer / Montréal Canadiens


Au cours de sa carrière de 12 saisons à Montréal, Dickie Moore a remporté le trophée Art Ross à deux reprises.

MONTRÉAL -- Canadiens.com s'est entretenu avec Richard W. Moore quelques jours avant que son chandail soit retiré le 12 novembre alors que les Canadiens et les Maple Leafs croisaient le fer au Centre Bell. Reconnu pour son esprit vif, Moore n'a pas déçu lorsqu'il a répondu à 12 questions.


Canadiens.com : Pourquoi le numéro 12 ?

Dickie Moore : Pour être honnête, il s'agissait de l'un des numéros disponibles qu'ils m'ont donnés. Je vais tellement jouer pour les Canadiens, n'importe lequel numéro aurait fait l'affaire.

Canadiens.com : Si la décision vous avait appartenu, quel numéro les Canadiens auraient-ils retiré cette fin de semaine?

DM : Dans ce cas, j'aurai probablement porté un des numéros que j'ai portés dans le junior, soit le 11 ou le 15. J'ai également porté le numéro 9, mais quel joueur qui a grandi à Montréal n'aurait pas voulu porter le 9 du Rocket ? Donc, il est évident que ce numéro n'était pas disponible à mon arrivée avec l'équipe.

Canadiens.com : Vous avez été happé par une voiture à l'âge de 12 ans, vous avez joué 12 saisons à Montréal, en comptant vos frères et sœurs et vos parents, vous venez d'une famille de 12. Croyez-vous que vous étiez destiné à porter le 12 ?

DM : Qui sait, peut-être que oui ? C'est tout simplement devenu mon numéro chanceux. Il compose les quatre derniers chiffres de mon numéro de téléphone de même que ma plaque numérologique sur ma voiture. Pour mon numéro de téléphone, ce ne fut vraiment pas facile. C'était dans les années 1960 et j'ai appelé la personne détenant le numéro et fait une offre que l'homme n'a pu refuser... Rien d'autre que 1 200 $,

Canadiens.com : Quel joueur détestiez-vous le plus affronter ?

DM : C'est facile, Ted Lindsay des Red Wings. Pour être franc, encore aujourd'hui, je ne peux le blairer.

Canadiens.com : Est-ce que tout le monde vous appelait Dickie ?

DM : Presque tout le monde à l'exception de mes parents. Ils m'appelaient Richard, surtout ma mère lorsqu'elle était sur le point de me gronder.

Canadiens.com : Quelle fut votre plus grande inspiration ?

DM : Sans hésiter, ma soeur Dolly. Dolly était une vedette en athlétisme et elle a failli de peu se qualifier pour les Jeux olympiques. Elle n'est plus parmi nous, mais Dolly était la vraie athlète de la famille.

Canadiens.com : Étiez-vous superstitieux lorsque vous étiez joueur?

DM : Je l'étais des fois. Je me souviens d'une fois où mon garçon  Richard avait préparé mes bâtons et j'ai marqué à deux fois lors de cette rencontre. Inutile de vous dire qu'il s'est prêté au même rituel le match suivant.

Canadiens.com : Comment était-ce de jouer dans l'ombre du Rocket ?

DM : On finit par l'accepter, qui plus est, qui ne voudrait pas jouer en compagnie du Babe Ruth du hockey ? Il était un si grand leader et une si bonne personne, mais peu de gens savent à quel point il était timide. J'étais assis à cà´té de lui dans le vestiaire et il parlait peu. Il n'avait pas à le faire, son regard parlait pour lui.

Canadiens.com : Que pensez-vous de la "nouvelle" Ligue nationale de hockey jusqu'à maintenant?

DM : C'est fantastique. Il y a beaucoup plus de vie. Ce n'est pas seulement bon pour les partisans, mais pour les joueurs aussi. On peut voir sur tous les visages l'énergie que cela procure et le spectacle s'en ressent. Il y a de l'action d'un bout à l'autre de la patinoire. On dirait les éliminatoires alors que nous sommes seulement au mois de novembre !

Canadiens.com : Que pensez-vous de l'édition 2005-2006 des Canadiens jusqu'à maintenant?

DM : Je suis extrêmement fier de la façon dont les joueurs se comportent et l'énergie et l'enthousiasme qu'ils démontrent cette saison. Personne ne s'attendait vraiment à de telles performances et ils ont pris la ligue par surprise. Cette équipe a de la vitesse et elle n'abandonne jamais peu importe le pointage. Ce groupe est le meilleur depuis plusieurs années.

Canadiens.com : Quel joueur de la formation actuelle vous impressionne le plus?

DM : J'aime Michael Ryder. Je crois qu'il a la chance de devenir un joueur spécial. Il a rapidement attiré mon attention avec son tir vif et de même que la façon dont il fonce au filet. La rondelle semble se coller à lui et il sait où se positionner pour marquer. Ce n'est probablement que le début pour lui. Il y a quelque chose de distinctif chez les francs-tireurs et il l'a.

Canadiens.com : Vous vous êtes retiré de la compétition après la saison 1967-1968, mais avez-vous réellement pris votre retraite?

DM : J'ai travaillé sept jours par semaine autant que je me souvienne. Même lorsque j'étais avec les Canadiens, je faisais des travaux de construction en parallèle. Je n'ai pas vraiment ralenti. Tout le monde me dit de prendre ça plus tranquillement, mais à chaque fois que je prends des vacances, je m'ennuie à mourir. Les gens me disent : « Hey Dickie, tu as l'air en forme ». Que devrais-je leur répondre, que je ne me sens pas tellement bien après m'être fait dire le contraire ? N'est-ce pas ça qui importe ?


 

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