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GREENBURGH, New York – Les Rangers de New York n’avaient pas à se prouver qu’ils pouvaient surmonter de l’adversité en venant de l’arrière pour gagner un match des séries éliminatoires de la Coupe Stanley en deuxième prolongation.

Mais ça n’a certainement pas nui à l’équipe de gagner de cette façon, alors qu’elle s’apprête à disputer le match no 3 de la série de deuxième ronde contre les Hurricanes de la Caroline au PNC Arena jeudi (19 h HE; TVAS, CBC, SN, TNT, truTV, MAX).

Les Rangers mènent la série quatre de sept 2-0 grâce à la confiance et à la résilience qu’ils ont développées durant la saison régulière. Les New-Yorkais ont démontré ces forces dans le match no 2 au Madison Square Garden mardi.

« Nous avons signé quelques victoires par remontée cette année », a dit le capitaine Jacob Trouba après la rencontre. « C’est quelque chose que tu bâtis pendant toute l’année. Ce n’est pas quelque chose que nous ne sommes pas capables de faire. »

Les Rangers ont établi un record d’équipe pour le plus de victoires en venant de l’arrière durant la saison régulière (28). Ils ont montré un dossier de 20-15-1 quand leurs adversaires ont inscrit le premier but (ça ne s’est pas produit dans le match no 2). Ils ont gagné 10 parties après avoir tiré de l’arrière après deux périodes, comme c’était le cas dans le deuxième match de la série.

La manière dont les Rangers ont gagné le match no 2 aura un impact lors du troisième affrontement. Ils sont venus de l’arrière deux fois et ils n’ont pas laissé des buts en fin de première et deuxième périodes avoir un effet négatif, alors qu’ils ont créé l’égalité au troisième engagement. Ils ont écoulé deux pénalités en prolongation et ils ont pu compter sur un Igor Shesterkin en plein contrôle. Le jeu de puissance a aussi fait la différence sur le but égalisateur et le filet vainqueur.

Tout ça prouve que la recette du succès en saison régulière peut être la même en séries éliminatoires. Les Rangers ont établi des records d’équipe avec 55 victoires et 114 points en saison régulière.

Cette recette leur a permis de remporter six matchs consécutifs pour amorcer les séries.

« Rien ne va changer », a assuré l’attaquant Barclay Goodrow.

Les unités spéciales des Rangers ont fait partie de l’élite en saison régulière, le jeu de puissance (26,4 pour cent) et l’infériorité numérique (84,5 pour cent) prenant chacun le troisième rang de la LNH.

Elles sont encore dominantes en séries et la raison pour laquelle New York a une avance de 2-0 dans la série contre les Hurricanes, excluant les performances de Shesterkin.

L’avantage numérique de New York a un rendement de 4-en-9, avec deux buts dans chacune des deux premières parties.

« Il n’y a aucun doute que nous avons de la confiance », a dit l’attaquant Vincent Trocheck. « Nous nous attendons à marquer. Évidemment, ça ne va pas se produire chaque fois, mais nous savons que l’équipe compte sur notre unité pour marquer en avantage numérique. Jusqu’ici en séries, les unités spéciales ont été très importantes dans les matchs. Nous savons que l’on compte sur nous, et ça vient avec de la pression. Quand nous avons cette confiance et ce rythme, nous voulons continuer à faire les mêmes choses. »

Le sentiment est le même en infériorité numérique.

Les Rangers ont été parfaits en 10 occasions à court d’un homme contre les Hurricanes jusqu’ici.

« Il y a de la confiance au sein des unités d’infériorité numérique, a assuré Goodrow. Une bonne partie de cette confiance provient de [Shesterkin]. Il a réalisé des arrêts extraordinaires mardi soir. Quand tu mises sur un gardien comme lui, qui est le pilier de l’unité, ça insuffle de la confiance à tout le monde. 

« Il s’agit d’un effort collectif. Tout le monde doit bloquer des tirs, dégager la rondelle et faire tout ce qu’il faut pour réussir notre travail. »

Shesterkin a terminé la saison régulière en étant peut-être le meilleur gardien de la LNH. Il a montré une fiche de 17-5-1 avec une moyenne de buts alloués de 2,20, un pourcentage d’arrêts de ,930 et quatre blanchissages entre le 9 février et le 15 avril.

Il est assurément l’un des deux meilleurs gardiens en séries jusqu’ici, avec Jeremy Swayman des Bruins de Boston. Shesterkin a signé six victoires consécutives et montre une moyenne de 2,01 avec un taux d’efficacité de ,929.

« C’est Igor, a lancé Trouba. Il n’y a rien d’autre à dire. Vous connaissez l’effort et la ténacité, et vous savez ce qu’il apporte chaque soir et à quel point il veut gagner. C’est quelque chose qui ne se mesure pas vraiment. » 

Ce que Shesterkin et les Rangers accomplissent actuellement, ils l’ont aussi fait en saison régulière. Mais tout est amplifié en séries éliminatoires.

« Tu bâtis ta confiance durant la saison, a dit Goodrow. Tu bâtis les fondations qui te permettent de croire que, peu importe la situation, tu es toujours dans le coup. Je ne sais pas s’il faut que ce soit renouvelé en séries éliminatoires. Cette confiance n’a jamais diminué. »

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