Neil entre dans un club sélect des Sénateurs

Le robuste attaquant des Sénateurs franchira un plateau samedi soir, en terme de service dans la Ligue nationale de hockey, alors qu’il disputera sa 500e partie en carrière, alors qu’Ottawa recevra la visite des Islanders de New York, à la Place Banque Scotia (19 h, CBC, 104,7 FM).

« Je suis fier d’avoir joué dans ce circuit pendant si longtemps et j’espère que ce ne sera pas demain la fin », a déclaré Neil, 29 ans, qui en est à sa septième saison avec les Sénateurs. « Lorsque vous arrivez dans la LNH, vous souhaitez atteindre la marque des 100 (matchs) et voilà que j’en suis à mon 500e. Cette année, nous avons vu des gars atteindre le plateau des 900 parties (Daniel Alfredsson, Shean Donovan et Dean McAmmond) et des 1 000 matchs (Jason Smith). J’espère être en mesure de continuer et que les blessures vont m’épargner, afin de disputer 500 autres parties. »

Neil aurait pu atteindre son plateau un peu plus tôt cette saison, mais il a raté 22 rencontres en raison de blessures ou de maladie. Cette saison, il inscrira sa plus petite marque en carrière en ayant disputé le moins grand nombre de parties, ce qui est plutôt inhabituel pour un joueur qui a fait preuve d’endurance.

« J’ai été chanceux au cours de ma carrière de ne pas avoir été affligé tant que ça par les blessures, dit-il. J’espère que cela est du passé et que je pourrai jouer à plein régime. »

Lorsque Neil sautera sur la patinoire pour affronter les Islanders, il deviendra seulement le septième joueur à avoir disputé 500 parties dans l’uniforme des Sénateurs. Seuls Daniel Alfredsson (921), Wade Redden (838), Chris Phillips (769), Radek Bonk (689), Mike Fisher (529) et Alexei Yashin (504) figurent sur cette liste.

« Je suis heureux d’avoir pu faire partie de cette organisation depuis si longtemps », de dire Neil, un choix de sixième ronde au repêchage de 1998. « Ayant évolué avec des joueurs comme Wade Redden, Daniel Alfredsson, Chris Phillips et Dany Heatley, ce fut enrichissant. Mike Fisher est ici depuis un bon bout de temps. Ce sont des joueurs avec qui j’ai côtoyé ici, autant dans les bons moments que lors des moments les plus difficiles. Cela en dit beaucoup sur l’organisation et sur les décisions prises lors des repêchages. »

Neil demeure optimiste quant à la possibilité de parvenir à une nouvelle entente contractuelle avec les Sénateurs d’ici le 1er juillet, date à laquelle il pourrait bénéficier du statut de joueur autonome sans compensation.

« Je suis content de pouvoir faire partie d’une organisation qui m’a permis de jouer 500 matchs, dit-il. J’espère que je serai capable de jouer encore longtemps dans l’uniforme des Sénateurs. »