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Nouvelles des Sénateurs

Les Sens-B s’inclinent dans un duel décidé par un lancer

par Rob Brodie / Ottawa Senators
Même s’il s’est retrouvé du mauvais côté d’un résultat de 1-0, Mike Brodeur, des Senators de Binghamton, a aimé participer à un duel de gardiens avec son vis-à-vis des Bulldogs d’Hamilton Cedrick Desjardins dans leur affrontement de la LAH, dimanche après-midi, à la Place Banque Scotia (Just Sports Photography).
Alors que le cadran s’écoulait au cours de ce dimanche après-midi pratiquement de printemps à la Place Banque Scotia, il devenait de plus en plus évident que cela se jouerait sur un lancer.


Malheureusement pour les Senators de Binghamton, celui qui a fait la différence n’a pas été un des leurs.
Un but de Sergei Kostitsyn, après 8:48 de jeu en troisième période, a mis fin à un duel sans but et a donné aux Bulldogs d’Hamilton une victoire de 1-0 contre les Sens-B devant 4588 personnes dans l’édifice de leurs parents, les Sénateurs d’Ottawa.

Le résultat laisse Binghamton avec une série partagée aller-retour contre les Bulldogs dans des édifices de la Ligue nationale de hockey. Vendredi soir, les Sens-B ont eu le dessus 2-1 au Centre Bell de Montréal.

Non pas que Binghamton n’a pas eu ses chances de gagner celle-là aussi. Au cours d’un avantage numérique de 5 contre 3, juste avant que Kostitsyn ne marque, les Sens-B ont vu la rondelle glisser le long de la ligne des buts.

Avec 15 secondes à jouer, Ryan Keller a eu une occasion de créer l’égalité devant un filet ouvert, mais le meilleur marqueur de Binghamton s’est vu frustré de l’enclave par le gant du gardien des Bulldogs Cedrick Desjardins.

«La rondelle sautillait et roulait un peu, a dit Keller par la suite. J’aurais aimé peut-être la lancer un peu plus haut, mais probablement que plus de la moitié de ces lancers trouvent le fond du filet. C’est un de ces cas dans lesquels (Desjardins) il fait un bon arrêt et vous devez lui donner le crédit.»

Desjardins a bloqué 31 lancers pour obtenir son blanchissage tandis que Brodeur, 4-3-0, a arrêté 33 des 34 lancers auxquels il a fait face. Le gardien de Binghamton, qui n’a alloué que deux buts à ses trois derniers départs – incluant un blanchissage de 2-0 contre les River Rats d’Albany mercredi soir – a savouré chaque seconde de cet intense duel.

«C’est pourquoi nous jouons à ce jeu, a-t-il dit. Ces matches serrés font monter l’adrénaline et vous rendent heureux et vous font vouloir pratiquer ce sport.

«La décision n’a pas été celle que nous voulions, mais vous devez rendre hommage une fois de temps en temps. Desjardins a bien joué.»

Incluant le 5 contre 3 en troisième période, les Sens-B ont eu un dossier de 0 en 6 en avantages numériques. L’entraîneur-chef de Binghamton, Don Nachbaur, a dit que c’est un domaine dans lequel l’équipe éprouve des difficultés depuis presque le début de la saison et un qui a besoin d’être modifié pour que son équipe, 5-6-2, ait plus de succès.

«Notre attaque massive … nous sommes meilleurs que cela, a dit Nachbaur. Nous avons du meilleur personnel que cela. Mais il faut rendre la vie difficile au gardien adverse et vous devez l’empêcher de voir les rondelles. Vous devez envoyer des joueurs vers les rondelles libres pour qu’ils récupèrent les rondelles libres et c’est un domaine dans lequel nous n’avons pas beaucoup de succès.

«Si nous devons avoir du succès, nous devrons trouver des manières d’envoyer des joueurs vers les rondelles libres.»

L’occasion de montrer leur talent aux partisans et à la direction des Sénateurs, à la Place Banque Scotia, était appréciée des joueurs des Sens-B, qui ont aimé le traitement de la LNH qu’ils ont reçu au cours de leur bref séjour.

«Nous venons dans un édifice comme celui-ci et nous croyons que nous sommes des joueurs de la LNH, a dit Keller. Nous n’avons rien contre Binghamton, mais c’est un peu différent. C’est éblouissant et prestigieux et simplement être traité un peu différemment. C’est bon d’avoir une journée comme cela.

«Tout le monde veut jouer dans la LNH, mais même pendant le camp (d’entraînement), vous avez un avant-goût de comment cela fonctionne ici et cela vous motive pour revenir.»
Brodeur a ajouté: «C’est fantastique. Les Sénateurs nous ont bien traités) et nous avons tout ce dont nous avons besoin. Ils nous traitent comme si nous faisions partie de la famille.»


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