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Nouvelles des Sénateurs

Des débuts hors de l'ordinaire pour Spezza en séries

par Rob Brodie / Ottawa Senators
Le succès commence souvent par des débuts modestes.


Mais pour Jason Spezza, il n'y avait rien d'ordinaire — sous quelque forme ou façon que ce soit — sur la scène sur laquelle il fait ses débuts dans les séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Et cela s'est avéré être un tremplin pour le centre des Sénateurs d'Ottawa afin de l’aider à devenir l’athlète d'élite qu'il est aujourd'hui.

Même neuf ans plus tard, l'excitation dans la voix de Spezza est palpable lorsqu’il décrit le soir du 19 mai 2003, quand l'entraîneur-chef des Sénateurs à l’époque, Jacques Martin, lui tapèrent sur l'épaule et l’inséra dans l’alignement de la formation alors que la saison était en jeu. Les Sénateurs tiraient de l’arrière 3-1 face aux Devils du New Jersey dans la finale de l’association de l’Est et faisaient face à l’élimination lorsque’est venu le temps de sauter sur la patinoire de la Place Banque Scotia (à l'époque le Centre Corel) par une soirée de printemps.

« J'étais très ravi », a dit Spezza en rappelant le moment, après l'entraînement des Sénateurs plus tôt aujourd'hui. « Je me sentais comme si j’avais une excellente occasion de changer les choses, d’avoir un impact. Pour moi, c'était un véritable moment excitant et, plus que tout, j'étais gonflé à bloc pour jouer dans les éliminatoires de la Coupe Stanley. »

Le deuxième choix au total lors du repêchage de la LNH en 2001 n’a pas raté cette occasion, en récoltant une mention d'aide sur l'éventuel but gagnant de Martin Havlat avant d'ajouter le filet d'assurance dans une victoire de 3-1 pour forcer le retour de la série au New Jersey. Le but de Chris Phillips en prolongation à Meadowlands deux soirs plus tard, a poussé la série finale d’association à la limite avant que les Devils ne viennent casser le party lors du septième match à Ottawa.

Pour Spezza, qui a connu des débuts spectaculaires en séries éliminatoires en étant choisi la première étoile du match, cet épisode reste un souvenir ineffaçable en carrière à ce jour.

« C’était spécial pour moi », a-t-il confié. « Je n'avais pas d’expérience en séries éliminatoires (dans la Ligue nationale de hockey) et j'ai eu la chance de prendre part à l’action à domicile, marquer un but, obtenir une mention d’aide et gagner un gros match qui nous a permis de rester dans la série. Puis Philly a marqué en prolongation et nous avons vraiment senti que quelque chose de magique était en train de se passer. Malheureusement, nous avons perdu le septième match. »

Mais les leçons qui ont bien servi Spezza à son premier match éliminatoire ce soir-là seront gravées à jamais dans sa mémoire. Lorsque les Sénateurs se sont retrouvés en finale de la Coupe Stanley en 2007, Spezza était le meneur avec 22 points en séries (ex aequo pour le plus grand nombre en séries éliminatoires cette année-là avec ses coéquipiers Daniel Alfredsson et Dany Heatley).

Si les Sénateurs parviennent à surprendre les Rangers de New York cette année lors de la série de première ronde qui débute jeudi soir au Madison Square Garden (19 h, RDS, CBC, CKOI 104,7 FM), Spezza aura sans doute joué un rôle clé. Alors qu’il a terminé au quatrième rang des marqueurs de la LNH cette saison avec 84 points, dont 34 buts, plusieurs parlent que l’athlète torontois de 28 ans devrait être considéré comme candidat pour le trophée Hart, remis au joueur par excellence dans la ligue.

« On apprend de toutes nos expériences, que ce soit par des victoires, des défaites », a affirmé Spezza au sujet d'un état d'esprit qui, neuf ans plus tard, continue à lui être important pour connaître du succès. « Je pense que je me suis présenté à ce match (en 2003) et j'étais confiant en mes moyens et je ne savais pas à quoi m'attendre. On se laisse guider par l’instinct et c'est ce que l’on essaie de faire en tant que joueur.

« Tout ce que l’on fait est de se préparer pour les grands moments. Donc, lorsqu’on y met le travail, on n’a pas à modifier trop de choses lorsque les grands moments arrivent. C'est ce que j'ai toujours essayé de faire en tant que joueur.

En bref

Pour Matt Gilroy, natif de Long Island, l'affrontement avec les Rangers —et les deux premiers jeux en particulier au Madison Square Garden — représente un retour aux sources en quelque sorte pour lui. « C'est un endroit excitant pour jouer et j'ai vu des centaines d'événements (là-bas) », a déclaré le défenseur des Sénateurs au sujet du bâtiment qui se targue d'être le plus célèbre amphithéâtre au monde. « Des matchs de hockey, de basketball, le cirque... j'ai presque tout vu là-bas. C'est comme un retour dans mon patelin. » Gilroy a commencé sa carrière dans la LNH avec les Blueshirts et il a encore plusieurs " bons copains" au sein de l'équipe. J’ai plusieurs connaissances là-bas, a-t-il dit. Mais c’est le hockey des séries éliminatoires (maintenant). En fait, c’est plus excitant d'affronter vos amis, en espérant de remporter les honneurs. » Le centre Jim O'Brien a quitté la pratique en début de journée après avoir été atteint par une rondelle à la main. « Nous allons l'évaluer », a déclaré l'entraîneur-chef Paul MacLean. « Je ne crois pas que c'était quelque chose de drastique, alors nous verrons. » MacLean s’attend à ce que le défenseur Matt Carkner (bas du corps) pourrait reprendre l’entraînement mercredi.


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