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LOS ANGELES - Kailer Yamamoto s'impose comme la petite peste des Oilers d'Edmonton dans la série de première ronde contre les Kings de Los Angeles.

L'attaquant (5 pieds 8 pouces, 153 livres) a récolté deux points (un but, une passe) au cours des deux premiers matchs de la série, dont les honneurs ont été divisés. Le troisième affrontement aura lieu au Crypto.com Arena de Los Angeles vendredi (22 h HE; TVAS, CBC, SN, TBS, BSSC).
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« Je pense que mon jeu a changé un peu (depuis les rangs juniors), mais les fondations sont encore là, a dit Yamamoto. Je suis encore un joueur tenace qui veut la rondelle et qui veut aller là où ça brasse et être robuste.
« Depuis que je suis jeune, j'ai toujours été le plus petit joueur de mon équipe. Avoir ces attributs m'aide. »
Le joueur de 23 ans a été repêché au 22e rang par les Oilers en 2017, après avoir évolué pour l'équipe de sa ville natale à Spokane, dans la Ligue de hockey de l'Ouest (WHL). Il s'est fait une place sur le top-6 d'Edmonton cette saison, au sein d'un trio avec Leon Draisaitl et Zach Hyman.
Les deux ont 55 livres ou plus que lui (Draisaitl : 6-2, 208; Hyman : 6-1, 211), mais Yamamoto parvient à tirer son épingle du jeu.
« Yamamoto est dans ton visage constamment, a souligné Draisaitl. Il est vraiment dérangeant pour l'adversaire. Il est pratiquement dans tes culottes. Il trouve toujours une façon d'être dans tes jambes. Il est une véritable peste. Ce n'est pas plaisant de l'affronter. Et c'est contagieux. Personnellement, je ne peux pas jouer comme il le fait pendant 60 minutes, car je ne suis pas ce genre de joueur, mais son énergie est contagieuse au sein de notre groupe.
« Il nous permet de garder le contrôle de la rondelle. Il fait de bons jeux lorsqu'il est en possession du disque. Il est un bon joueur complet. Nous allons avoir besoin qu'il continue à jouer comme ça. »
Yamamoto ne cherche pas nécessairement à copier le style de jeu de l'ancien attaquant de la LNH Martin St-Louis (5-8, 176), maintenant l'entraîneur des Canadiens de Montréal, ou des attaquants des Blackhawks de Chicago Tyler Johnson (5-8, 185) et Patrick Kane (5-10, 177), ou encore de Johnny Gaudreau (5-9, 165), des Flames de Calgary, mais il dit être inspiré par leur détermination à être meilleurs que des adversaires plus imposants physiquement.
Yamamoto a récolté 41 points (20 buts, 21 passes) en 81 matchs cette saison, mais sa ténacité et ses progrès lorsque Jay Woodcroft a succédé à Dave Tippett derrière le banc le 10 février lui ont permis de demeurer sur le même trio que Draisaitl et Hyman.
Il a inscrit 25 points (12 buts, 13 aides) en 37 rencontres après le 10 février.

LAK@EDM #1: Yamamoto redirige une passe en A.N.

« Tu ne joues pas dans la LNH avec ce gabarit à moins d'avoir du cœur, a dit Woodcroft. Il a une volonté d'être robuste, d'aller dans les endroits où ça brasse, et il a connu du succès en faisant ça. Il est quelqu'un qui se présente chaque jour à l'aréna avec un but. Il est emballé de jouer dans la LNH et de démontrer ses habiletés. Il travaille fort sur son trio, et par conséquent, il est populaire chez ses coéquipiers. »
Yamamoto apprend rapidement à trouver la ligne entre l'émotion et le jeu robuste. Il fait sortir ses adversaires de leurs gonds, mais il utilise aussi ses habiletés pour avoir un impact, a expliqué Woodcroft. Ce sera un élément important dans le match no 3 et pour la suite de la série.
« Il joue avec de l'émotion, et c'est l'une des raisons pour lesquelles il a connu du succès, pas seulement dans la Ligue américaine, mais ici dans la LNH, a mentionné Woodcroft. Il affiche une détermination inébranlable, et je pense que c'est contagieux. Il est un joueur important. Il a un impact sur tous les aspects du jeu, et les deux derniers mois et demi ont été extraordinaires pour lui. Il a transporté ça dans les séries. »
À sa saison recrue l'an dernier, Yamamoto avait amassé 26 points (11 buts, 15 passes) en 27 parties, mais il avait été blanchi de la feuille de pointage lors du balayage des Oilers par les Jets de Winnipeg en première ronde.
Il a tiré une leçon de cette déception en séries qui l'aide cette saison.
« L'année dernière, j'ai appris à ne pas trop m'emporter et à ne pas être trop démoralisé non plus, a affirmé Yamamoto. J'étais tellement intense et je voulais être robuste en tout temps, mais j'en oubliais un peu la rondelle. Cette année, j'essaie encore de jouer de cette façon, mais en me concentrant un peu plus sur la rondelle. Évidemment, tu ne peux pas marquer si tu n'as pas la rondelle. »