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On perd vite l'habitude de ces soirées passées dans des amphithéâtres au niveau de décibels élevé. Mes acouphènes me l'ont rappelé, mardi matin. Le bruit de sifflement dans mon oreille gauche était plus accentué qu'un lendemain de match dans un aréna vide avec des réactions de foule préenregistrées, disons.

Le retour graduel des amateurs dans les arénas nous fait réaliser l'importance qu'ils peuvent avoir sur leurs favoris ou le déroulement du jeu.
Je peux comprendre la jalousie qui habite les Canadiens en voyant 18 000 spectateurs s'époumoner à encourager les Golden Knights.
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C'est un déséquilibre des forces, telles qu'on les connaît depuis 15 mois.
Demandez aux Maple Leafs de Toronto et aux Jets de Winnipeg s'ils ont trouvé que la présence de 2500 spectateurs au Centre Bell avait donné un coup de pouce aux Canadiens.
SVP, ne me prêtez pas l'intention de faire un plaidoyer pour une augmentation de l'affluence au Centre Bell. Loin de moi l'idée! Il y a des gens bien plus compétents que moi pour juger et ils ont d'ailleurs décidé mardi d'augmenter la capacité à 3500 spectateurs pour les matchs à venir.
C'est peut-être un petit pas pour l'humanité, mais un grand pas vers la normalité!
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Ici, pendant ce temps, c'est le train-train quotidien. Les journées entre les matchs sont plus ennuyantes. On se lasse rapidement de faire de l'introspection, emmuré dans sa chambre d'hôtel.
Les seuls moments de socialisation sont quand on se rend à l'aréna ou pour les repas que la LNH offre à tous ceux qui font partie de la bulle canadienne des diffuseurs et des employés de la ligue. L'organisation est A-1, tout fonctionne rondement.
Mardi matin, on a refait le monde lors du déjeuner, mes amis de TVA Sports et moi. On ne règle jamais grand-chose, mais vous dire le plaisir qu'on a à essayer. C'est toujours amusant de voir la mine interloquée des collègues anglophones à nos côtés. On sent même un brin de jalousie de leur part.
Après les visioconférences des Canadiens, je suis allé subir mon test de dépistage quotidien à la « vous-savez-quoi » avec mes deux potes de la radio 98,5 Danny Dubé et Martin McGuire.
Je suis revenu terminer mon texte de la journée, pris le lunch, et rédiger ce blogue. J'ai par la suite réalisé que la télé fonctionnait mal dans la chambre. Heureusement, le réparateur est passé juste avant le début du deuxième match de l'autre demi-finale, entre les Islanders de New York et le Lightning de Tampa Bay. Tout est dans les petits bonheurs, mes amis ! À demain…