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Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque jeudi, LNH.com propose aux poolers quelques joueurs dont la valeur est en hausse et quelques autres dont la valeur est en baisse, et avec lesquels les poolers devraient faire preuve de prudence.

POOLERS : Top-100 des attaquants | Top-50 des défenseurs | Top-25 des gardiens

EN HAUSSE

Jack Roslovic, Blue Jackets de Columbus (A) : L’entraîneur-chef Pascal Vincent a peut-être trouvé une combinaison gagnante en joignant Roslovic à Johnny Gaudreau et Bonne Jenner le 13 février dernier. Depuis cette date, il a récolté 12 points (trois buts, neuf passes) en 11 matchs. Une belle production quand on sait qu’il avait été limité à 10 points lors de ses 28 premières rencontres de la saison, lui qui a été blessé. De leur côté, Gaudreau (11 points) et Jenner (neuf points) ont pris les deuxième et troisième marches du podium chez les attaquants des Blue Jackets durant cette période. Les trois joueurs n’évoluent pas ensemble en avantage numérique, Roslovic étant sur la deuxième vague, mais avec leurs succès récents, ce n’est peut-être qu’une question de temps avant que ce dernier obtienne une promotion.

CBJ@PIT: Roslovic fait mouche à court d'un homme

Josh Morrissey, Jets de Winnipeg (D) : Le défenseur des Jets avait amassé 35 points (sept buts, 28 passes) lors de ses 52 premiers matchs de la saison, ce qui représentait une moyenne de 0,67 point par rencontre, une sévère baisse par rapport à celle de la saison 2022-23, qui était de 0,97 (76 points en 78 parties). Il était alors le 15e meilleur marqueur parmi les défenseurs du circuit. Mais depuis le 19 février, Morrissey connaît une spectaculaire séquence. Il a amassé 16 points (un but, 15 passes) en seulement neuf rencontres, ce qui lui permet d’être le défenseur le plus prolifique de la LNH durant cette période, avec une avance de cinq points sur son plus proche poursuivant. Tout roule pour les Jets, qui sont cinquièmes dans la Ligue depuis le 19 février pour la moyenne de buts par match (3,78) et quatrièmes pour le jeu de puissance (33,3 pour cent). Morrissey devient donc une option tout aussi intéressante que les gros noms du circuit – les Cale Makar et Quinn Hughes – pour un coût d’acquisition beaucoup plus bas dans les pools quotidiens.

Laurent Brossoit, Jets de Winnipeg (G) : Si vous avez besoin d’une solution à court terme ou encore d’un gardien à faible prix, Brossoit est de plus en plus une cible intéressante. Il vient de remporter ses trois derniers départs et il a maintenu une moyenne de buts alloués de 2,34 et un pourcentage d’arrêts de ,927 durant cette période. Et si on regarde un peu plus loin, on constate que Brossoit n’a perdu qu’un match en temps réglementaire lors de ses neuf dernières parties (7-1-1) et que sa moyenne a été de 1,99 et son taux d’efficacité de ,931 durant cette séquence. Le gardien de 30 ans n’a amorcé que 16 des 61 matchs des Jets depuis le début de la saison, mais il devrait être un peu plus utilisé d’ici la fin de la campagne, surtout que Winnipeg dispose d’un retard de seulement deux points avec trois matchs en mains sur les Stars de Dallas au sommet de la section Centrale. La formation manitobaine devra également voir à reposer Connor Hellebuyck en vue des séries éliminatoires.

EN BAISSE

Elias Lindholm, Canucks ce Vancouver (A) : C’était très bien parti pour Lindholm lors de son arrivée à Vancouver, lui qui a été acquis dans une transaction avec les Flames de Calgary le 1er février, puisqu’il avait amassé six points lors de ses huit premiers matchs. Mais depuis, c’est la léthargie. Lindholm a été blanchi lors des sept parties suivantes. Depuis qu’il est en Colombie-Britannique, le vétéran a un différentiel de moins-5 et il se retrouve maintenant sur le troisième trio. La moyenne de points par match de Lindholm était déjà en baisse cette saison à Calgary depuis le début de la saison 2022-23, et ça ne va vraiment pas en s’améliorant depuis l’échange.

Brock Faber, Wild du Minnesota (D) : Alors qu’il était dans la course pour le trophée Calder, remis à la recrue de l’année, à la mi-février, le défenseur de 21 ans connaît une sévère baisse de régime. Faber n’a récolté qu’un seul point lors de ses 10 derniers matchs même s’il est employé sur la première paire de défenseurs du Wild ainsi que sur la première vague du jeu de puissance. Il a été blanchi au chapitre des lancers dans six de ses 10 parties lors de cette séquence, alors qu’il a pourtant été le joueur le plus utilisé au Minnesota avec une moyenne de temps de glace de 25:49. Ce qui est surprenant, c’est que l’avantage numérique du Wild s’est bien tiré d’affaire durant ces 10 parties, avec le 12e meilleur taux d’efficacité de la LNH (26,8 pour cent). C’est toutefois Declan Chisholm qui a obtenu les points (un but, deux passes) sur cette facette du jeu durant cette période.

David Rittich, Kings de Los Angeles (G) : Pendant un bref instant, Rittich a semblé en voie de s’emparer du poste de numéro un à Los Angeles, ou, à tout le moins, être utilisé aussi souvent que Cam Talbot. Mais le gardien semble être revenu à des performances plus typiques de ce qu’on a vu de lui au cours de sa carrière. Il montre une fiche de 3-3-0 à ses six derniers départs, mais sa moyenne a été de 3,15 durant cette période et son taux d’efficacité de ,880. Pendant ce temps, Talbot a rebondi après une vilaine séquence de 10 défaites consécutives. Il a signé la victoire dans quatre de ses six dernières parties (4-1-1) et il a excellé avec une moyenne de 1,50 et un pourcentage d’arrêts de ,951. Attendez-vous donc à ce que Rittich retourne dans le rôle d’auxiliaire, et qu’il soit peut-être même mis de côté si les Kings vont chercher des renforts d’ici la date limite des transactions.