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Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque jeudi, LNH.com propose aux poolers quelques joueurs dont la valeur est en hausse et quelques autres dont la valeur est en baisse, et avec lesquels les poolers devraient faire preuve de prudence.

POOLERS : Top-100 des attaquants | Top-50 des défenseurs | Top-25 des gardiens

EN HAUSSE

Jordan Eberle, Kraken de Seattle (A) : Ça n’a pas toujours été facile cette saison pour Eberle, qui était en voie de connaître l’une de ses pires campagnes en carrière à la mi-saison (19 points en 39 matchs). Le vétéran a donc longtemps été boudé par les poolers, mais il est inexplicable qu’il le soit encore après les 15 rencontres qu’il vient de connaître. Malgré une récolte de 16 points (neuf buts, sept passes) au cours de cette séquence, Eberle est encore disponible dans plus de 60 pour cent des ligues sur Fantrax. Il a également bien fait dans les catégories périphériques avec un différentiel de plus-9, six points en avantage numérique et 34 tirs. Lui et son compagnon de trio Jared McCann ont même récolté un total combiné de 36 points au cours de ces 15 parties. Il n’y a plus de raison de se priver d’Eberle, d’autant plus que le Kraken jouera au moins trois matchs dans chacune de ses semaines en mars.

Travis Sanheim, Flyers de Philadelphie (D) : De héros à zéro… puis à héros de nouveau! Après un départ canon (14 points en 14 matchs) et une longue léthargie (13 points lors des 37 rencontres suivantes), Sanheim est de retour dans les bonnes grâces des poolers avec neuf points (quatre buts, cinq passes) à ses huit dernières rencontres. Vendredi contre les Capitals de Washington, il va tenter d’amasser au moins un point dans une cinquième partie consécutive. Sanheim est déjà le joueur le plus utilisé chez les Flyers (23:44) et ses responsabilités ne devraient pas aller en diminuant dans les prochains jours, puisque Philadelphie a perdu les services du défenseur Jamie Drysdale (haut du corps) pour quelques semaines et devait déjà composer avec la perte de Rasmus Ristolainen (haut du corps). Les Flyers continuent tout de même à gagner et ils s’apprêtent à se mesurer à des équipes contre lesquelles ils pourraient inscrire beaucoup de buts – les Capitals, les Sénateurs d’Ottawa, les Blues de St. Louis et les Sharks de San Jose, entre autres.

PHI@PIT: Sanheim marque dès la mise en jeu

Alex Lyon, Red Wings de Detroit (G) : Les Red Wings ne savent plus perdre, et Lyon non plus. L’équipe de la ville de l’automobile a signé la victoire à ses six derniers matchs, et Lyon était devant le filet pour quatre d’entre eux. Il a conservé un pourcentage d’arrêts de ,931 et une moyenne de buts alloués de 1,97 durant cette séquence. Les Red Wings ne manqueront pas de motivation au cours des prochaines semaines, eux qui se battent pour une première participation aux séries éliminatoires depuis 2016. Ils bénéficieront aussi d’un calendrier relativement facile dans les prochaines semaines, avec des duels contre les Coyotes de l’Arizona (deux fois), les Sabres de Buffalo (deux fois) et les Blue Jackets de Columbus. Dans la dernière ligne droite de la dernière saison, Lyon avait propulsé les Panthers de la Floride en séries éliminatoires par la porte d’en arrière avec des performances étincelantes. Peut-il le refaire cette saison avec Detroit?

EN BAISSE

Casey Mittelstadt, Sabres de Buffalo (A) : Une belle surprise chez les Sabres cette saison, Mittelstadt en arrache depuis le retour de la pause du Match des étoiles avec seulement deux points (un but, une passe) en 10 matchs. En fait, ce sont pratiquement tous les joueurs de Buffalo qui sont au ralenti, même si l’équipe a cinq victoires en huit rencontres. Au cours de cette séquence, aucun joueur n’affiche une moyenne égale ou supérieure à un point par match, et seulement deux sont à 0,75 ou mieux (Dylan Cozens, Jordan Greenway). Les Sabres seront actifs avec huit matchs en 15 jours à compter de jeudi, mais cinq de ces rencontres seront jouées à domicile, où Mittelstadt est bien moins productif qu’à l’étranger (19 points en 30 matchs; 25 en 29 à l’étranger).

Brent Burns, Hurricanes de la Caroline (D) : Depuis le 10 février, Burns n’a qu’un but en neuf matchs et il a décoché deux tirs ou moins dans chacune de ses six dernières rencontres, lui qui est pourtant réputé pour offrir aux poolers un bon volume de tirs. Le vétéran fonctionne au ralenti, mais tous les joueurs des Hurricanes aussi. Seuls les attaquants Martin Necas (8), Seth Jarvis (7) et Jordan Staal (7) ont inscrit plus de cinq points lors des neuf dernières parties, et le jeu de puissance de l’équipe a également du sable dans l’engrenage avec une efficacité de 18,8 pour cent (27,2 pour cent cette saison). Voilà qui explique le mauvais rendement de Burns, qui ne jouera que quatre fois d’ici au 10 mars.

Linus Ullmark, Bruins de Boston (G) : Les Bruins traversent une rare séquence difficile depuis deux saisons, avec deux victoires à leurs neuf derniers matchs (2-2-5). Au cours de cette séquence, Ullmark a obtenu quatre départs sans être capable de signer la victoire. Son équipe est demeurée dans le coup dans ces rencontres – il a encaissé les quatre revers en surtemps – mais il a tout de même affiché des statistiques périphériques inférieures à la norme, avec un taux d’efficacité de ,889 et une moyenne de buts alloués de 3,03. Un coup d’œil au calendrier des Bruins ne donne pas trop envie de miser sur Ullmark. Dans quatre de leurs cinq prochains matchs, ils se mesureront aux Golden Knights de Vegas, aux Maple Leafs de Toronto (deux fois) et aux Oilers d’Edmonton.

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