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Sidney Crosby est retourné dans le passé afin de rester en forme durant la pause de la saison de la LNH en raison de la pandémie de coronavirus.

Contrairement à plusieurs joueurs de la LNH qui ont décidé de montrer leurs exercices créatifs sur les réseaux sociaux, le joueur de centre des Penguins de Pittsburgh a opté pour la simplicité en s'entraînant comme le faisaient les joueurs à l'époque des six équipes originales, avec des pompes et d'intenses séances de vélo stationnaire. Mais il n'était pas question pour lui de pratiquer son tir dans sa sécheuse comme il le faisait quand il était jeune dans son sous-sol de sa résidence de Cole Harbour, en Nouvelle-Écosse.
« Je ne fais rien de très créatif », a expliqué le capitaine des Penguins en rigolant durant une vidéoconférence, jeudi.
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Comme plusieurs de ses collègues, Crosby tente de trouver des moyens de rester en forme afin d'être prêt pour le moment où le hockey recommencera. La saison 2019-20 a été mise en pause le 12 mars en raison de la pandémie de coronavirus. Quatre jours plus tard, on indiquait aux joueurs qu'ils pouvaient retourner chez eux et s'isoler, ce que Crosby a fait à son domicile de Pittsburgh.
« Nous n'avons pas beaucoup d'outils pour nous entraîner, a-t-il rappelé. Tu fais du mieux que tu peux avec ce que tu as. Tu tentes d'être professionnel et de rester dans la meilleure forme possible avec une telle situation.
« Il n'y a rien qui peut remplacer le patinage. Tu fais de ton mieux. »
Crosby a expliqué qu'il a réalisé la gravité de la situation le 12 mars, alors que les Penguins se préparaient à affronter les Blue Jackets de Columbus. L'affrontement devait se dérouler à huis clos.
« Nous devions jouer ce match sans partisans à Columbus, donc nous avons compris que c'était pas mal sérieux, et on doit prendre cette situation au sérieux dès maintenant. C'est à ce moment que ça m'a frappé. Mais plus tard dans la journée, ils ont décidé d'annuler le match.
« On tente de rester informé au maximum et faire ce qu'on peut pour aider. Je pense que tout le monde prend la situation au sérieux, et avec raison. On doit tous faire notre part. »
Lorsque vient le temps de rester au fait des derniers développements, Crosby se tourne vers son coéquipier Kristopher Letang.
« Si je devais être pris (en isolation) avec quelqu'un, ce serait Letang. J'ai l'impression qu'il sait ce dont il parle. C'est lui qui est au courant des dernières nouvelles. Je comprendrais pas mal plus ce qui se passe si j'étais pris avec lui! »
Crosby a révélé que les joueurs des Penguins se tiennent au fait des derniers développements à l'aide d'une conversation en ligne.
Questionné à savoir le scénario qu'il aimerait voir la Ligue adopter lorsque le hockey recommencera, Crosby a rappelé que les Penguins seraient en séries éliminatoires selon le classement.
« Tu veux pouvoir jouer un maximum de matchs, mais ça ne me dérangerait pas de commencer les séries dès le retour, a-t-il dit. Mais c'est différent pour chaque joueur selon sa situation.
« Plus tu joues de matchs, meilleur tu es dans tes performances dans tous les axes du jeu. C'est le plus important. Il faut donc jouer un maximum de parties, selon ce qu'il est possible de faire. »

PIT@BUF: Crosby y va d'un beau tir du revers

Quant aux répercussions qu'aura la pause de la saison sur le salaire futur des joueurs et sur l'aspect affaires des joueurs et de la Ligue, Crosby a souligné qu'en ce moment, ce n'était pas sa priorité.
« Ce qui est le plus important en ce moment, c'est de gérer la situation de la bonne façon. Il va y avoir plusieurs discussions dans le futur afin de s'occuper de toutes ces choses. Mais en ce moment, notre priorité, c'est que tout le monde soit en santé et en sécurité. »
C'est le message qu'il envoie à tous les partisans et aux jeunes joueurs de hockey de partout.
« Je suis content de voir que tout le monde prend ça au sérieux et fait ce qu'il doit faire, non seulement pour sa propre santé, mais aussi pour les gens autour d'eux. C'est vraiment l'élément clé dans tout ça. Si une partie de la population le fait, mais pas l'autre, on ne réussira pas à accomplir grand-chose. »