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Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque semaine, nous allons donc répertorier un joueur par position dont la valeur est en hausse, et un autre pour lequel la valeur est en baisse.

ATTAQUANTSHausse : Mike Hoffman, Sénateurs d'Ottawa - Depuis que Hoffman a été réuni à Derick Brassard et Mark Stone il y a de cela cinq parties, les résultats sont exceptionnels pour l'ancien des Voltigeurs de Drummondville : quatre buts, neuf points, dont quatre en avantage numérique, un différentiel de plus-5 et 14 tirs au but. Son entraîneur Guy Boucher, qui l'a également dirigé dans la LHJMQ, avait déclaré au cours de la saison morte que Hoffman était du même moule que le capitaine du Lightning de Tampa Bay Steven Stamkos. Après avoir terminé au premier rang des buteurs de l'équipe la saison dernière, Hoffman est le meilleur pointeur des Sénateurs parmi les attaquants en 2016-17. Si lui et ses nouveaux compagnons de trio peuvent relancer le jeu de puissance d'Ottawa, qui occupe le 26e rang de la LNH avec un rendement de 13,6 pour cent, sa bonne séquence pourrait se prolonger pendant encore quelques matchs.
Baisse : Patrice Bergeron, Bruins de Boston - Avec une moyenne de 2,35 buts marqués par match, l'attaque des Bruins arrive au 23e rang de la LNH cette saison. L'une des raisons qui expliquent ce faible rendement offensif est le difficile début de saison de Bergeron. Après avoir raté quelques matchs en début de campagne en raison d'une blessure, Bergeron n'a jamais été en mesure de se mettre en marche. Celui qui a atteint les plateaux des 30 buts et des 60 points à deux reprises au cours des trois dernières saisons a été limité à trois buts et trois passes en 20 parties jusqu'ici. Ce n'est pas faute d'avoir essayé toutefois, car ses 72 tirs lui procurent le 15e rang de la LNH à ce chapitre. Son pourcentage de tirs de 4,2 pour cent est le plus faible de sa carrière, et il arrive au dernier rang parmi les attaquants de la LNH ayant décoché au moins 50 lancers. Les Bruins et les poolers ont hâte que les choses débloquent pour le capitaine de Boston.
DÉFENSEURSHausse : Colton Parayko, Blues de St. Louis - Depuis l'absence d'Alexander Steen, blessé, l'écart entre le temps de glace des joueurs qui évoluent sur la première et la deuxième vague du jeu de puissance s'est aplani. Avec une moyenne de 2:07 par match depuis deux semaines, Parayko se trouve à seulement 38 secondes du meneur de l'équipe au cours de la même période, Kevin Shattenkirk. Parayko a profité de cette situation pour récolter un point en avantage numérique à chacun de ses trois derniers matchs, et il a amassé cinq points à ses quatre dernières parties, ainsi que sept à ses sept dernières. Parayko a également décidé de diriger la rondelle plus souvent au filet, et ses 28 tirs à ses huit derniers matchs lui ont permis de faire son entrée parmi les cinq premiers à ce chapitre parmi les défenseurs de la ligue (64), même s'il n'a pas encore trouvé le fond du filet. Parayko est en voie de surpasser ses totaux affichés au cours de son impressionnante saison recrue, et l'éventuel départ de Shattenkirk, que ce soit pendant la saison ou au cours de l'été, pourrait lui permettre d'endosser encore plus de responsabilités offensives.
Baisse : Shayne Gostisbehere, Flyers de Philadelphie - Celui qui a pris la ligue d'assaut à son arrivée dans la LNH la saison dernière, au point d'être finaliste au trophée Calder, connaît sa première véritable période creuse en carrière. Il n'a en effet amassé qu'un point à ses huit derniers matchs, et son entraîneur l'a même laissé de côté pour une rencontre au cours de cette séquence. Il demeure le joueur le plus utilisé des Flyers en avantage numérique, mais il n'a pas récolté de point sur le jeu de puissance depuis le 11 novembre, ce qui explique pourquoi l'attaque massive de Philadelphie, qui occupe le deuxième rang de la LNH avec un rendement de 24,7 pour cent, n'a pu faire mieux qu'une efficacité de 16,7 pour cent depuis 10 parties.
GARDIENSHausse : Chad Johnson, Flames de Calgary - Au cours de l'été, l'acquisition de Brian Elliott par les Flames a généré beaucoup d'optimisme à Calgary. Comme les Flames avaient obtenu le pire pourcentage d'arrêts de la ligue de la part de leurs gardiens en 2015-16, l'arrivée de celui qui avait terminé au premier rang de la LNH à ce chapitre représentait une nouvelle fantastique. C'est pourquoi l'embauche de Chad Johnson comme joueur autonome n'a pas fait autant de bruit, mais c'est maintenant Johnson qui agit à titre de numéro un, et il s'en tire plutôt bien merci. Johnson a amorcé sept des neuf derniers matchs des Flames, et au cours de cette séquence, il a conservé une fiche de 5-2-0, une moyenne de buts alloués de 1,72 et un pourcentage d'arrêts de ,942, en plus de signer deux blanchissages. À moins qu'Elliott ne retrouve la forme qu'il affichait avec les Blues la saison dernière, Johnson aura droit à la part du lion des départs au cours des prochaines semaines.
Baisse : Marc-André Fleury, Penguins de Pittsburgh -Depuis le retour de Matt Murray, qui soignait une fracture à la main en début de saison, rien ne va plus pour Fleury. Le gardien natif de Sorel n'a pas savouré la victoire depuis que Murray est revenu au jeu le 2 novembre. Sa fiche de 0-3-2, sa moyenne de buts alloués de 3,82 et son pourcentage d'arrêts de ,889 depuis cette date n'incite pas seulement son entraîneur Mike Sullivan à l'envoyer moins souvent devant le filet, mais cela complique également la tâche à son directeur général qui pourrait tenter de l'échanger avant de le perdre sans rien recevoir en retour au repêchage d'expansion.