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Depuis le début du calendrier, certains joueurs vedettes n'ont pas affiché le rendement attendu, d'autres joueurs ont été ralentis par des blessures, et des joueurs méconnus ont tardé à se mettre en marche et sont maintenant sur le point de s'imposer.
Les poolers doivent repérer les joueurs dont la valeur marchande est inférieure à celle qu'ils vont offrir d'ici la fin de la saison, et ce devrait être le cas pour les joueurs ci-dessous.
Voici des joueurs de l'Association de l'Ouest à surveiller après les Fêtes :

Jakob Silfverberg, Ducks d'Anaheim -Dans le contexte de la saison des Ducks, Silfverberg a été relativement en santé depuis le début de la saison, lui qui n'a raté que cinq matchs. C'est bien peu comparativement à plusieurs de ses coéquipiers, dont son centre attitré au cours des dernières saisons, Ryan Kesler. Ce dernier n'a pas encore joué cette saison, mais il approche d'un retour, et sa présence sera bénéfique pour Silfverberg. Le Suédois a récolté 16 points en 32 matchs depuis le début du calendrier, mais je ne serais pas surpris qu'il éclipse tout de même son sommet en carrière de 49 points établi la saison dernière. Au retour de tous leurs blessés, les Ducks seront une équipe redoutable en deuxième moitié de saison.

Mikko Rantanen, Avalanche du Colorado - L'attaquant de l'Avalanche Nathan MacKinnon fait énormément parler de lui cette saison, et avec raison. Les succès de MacKinnon s'expliquent toutefois en partie par la qualité de ses compagnons de trio, et si le capitaine Gabriel Landeskog n'a plus besoin de présentations auprès des poolers, surtout dans les ligues multicatégories, Rantanen ne bénéficie pas encore de la reconnaissance de ses deux comparses. Cela devrait changer très bientôt, alors que le 10e choix au total du repêchage 2015 connaît une excellente saison, mais il a vraiment explosé en décembre. Il n'a été blanchi que deux fois à ses 11 derniers matchs, et il a amassé 11 points au cours de cette séquence (trois buts, huit passes). Son trio est employé dans toutes les situations, et profite d'un temps de jeu optimal en avantage numérique. Dans ces circonstances, et compte tenu de ses compagnons de trio, Rantanen a toutes les chances de poursuivre sur sa lancée… il sera toutefois de plus en plus difficile pour les poolers de mettre la main sur lui, car son nom sera sur le radar de plus en plus de personnes.

Kevin Fiala, Predators de Nashville - Le petit attaquant suisse a été l'un des principaux gagnants dans la transaction qui a fait passer le centre Kyle Turris aux Predators. Fiala évolue aux côtés de l'ancien attaquant des Sénateurs, et il en a profité pour s'imposer sur le plan offensif. Il a en effet récolté 19 points (10 buts, neuf passes) en 20 matchs depuis l'arrivée de Turris, et avant d'être blanchi au cours du dernier match des Predators avant la pause de Noël, il n'avait jamais été écarté de la feuille de pointage en décembre, lui qui connaissait une séquence de neuf matchs avec au moins un point, au cours de laquelle il a amassé 12 points (huit buts, quatre passes). Fiala patine sur la deuxième vague du jeu de puissance, ce qui ne l'a pas empêché de récolter neuf points cette saison en avantage numérique. Cette deuxième vague sera encore plus dangereuse lorsque le défenseur Ryan Ellis reviendra au jeu dans quelques rencontres.

Joe Pavelski, Sharks de San Jose - Le capitaine des Sharks est habituellement l'un des joueurs les plus redoutables dans les ligues multicatégories saison après saison. Il a toutefois été incommodé par une blessure en début de saison, mais il n'a pas voulu être retiré de l'alignement. C'est son entraîneur Peter DeBoer qui a révélé qu'il jouait blessé, car Pavelski ne voulait pas utiliser cette blessure comme excuse. Il était toutefois véritablement ralenti par celle-ci, comme le montre sa fiche de seulement huit buts et 22 points en 34 matchs. On voit cependant qu'il retrouve son rythme récemment, signe que sa blessure ne l'incommode plus autant, lui qui a récolté au moins un point dans sept de ses huit derniers matchs, amassant neuf points (trois buts, six passes) au passage. Sept de ces neuf points ont été récoltés sur le jeu de puissance, alors que les Sharks affichent une efficacité de 34,2 pour cent depuis le réveil de Pavelski, un sommet dans la ligue. Même s'il devait ralentir le rythme en supériorité numérique, son rendement à 5-contre-5 va augmenter tôt ou tard, ce qui lui permettra de maintenir le rythme et d'amasser près d'un point par match d'ici la fin du calendrier.

Colin Miller, Golden Knights de Vegas - Le cas de Miller est très intéressant, autant en raison de son parcours que dans l'analyse de son rendement. Choix de cinquième ronde des Kings de Los Angeles en 2012, 151e au total, Miller est impliqué dans la transaction qui fait passer Milan Lucic aux Kings à l'été 2015. À cette époque, il avait déjà montré qu'il pouvait se débrouiller offensivement dans les rangs juniors et dans la Ligue américaine de hockey. Réclamé au repêchage d'expansion par Vegas, il obtient la chance de s'imposer à temps plein dans le top-4 des Golden Knights, et il ne semble pas vouloir rater sa chance. Ses 19 points en 34 matchs sont très respectables, surtout quand on regarde de quelle manière il s'est retrouvé avec une telle production. Miller a connu deux séquences très productives cette saison. D'abord entre le 17 octobre et le 6 novembre, alors qu'il récolte neuf points (deux buts, sept passes) en neuf matchs. Au cours de cette séquence, il obtient sept de ces neuf points en avantage numérique, lui qui est bien installé sur la première vague du jeu de puissance. Le rappel de Shea Theodore lui fait graduellement perdre cette place, et il est relégué à la deuxième vague, ce qui nuit à son rendement. À partir du 1er décembre toutefois, il retrouve ses moyens et récolte huit points en huit matchs, en plus de décocher 25 tirs. Cette fois-ci, aucun de ces points n'est amassé en supériorité numérique. Miller est en mesure d'apporter une contribution, peu importe la manière dont on l'utilise cette saison. Il lui suffirait de deux autres séquences du genre d'ici la fin de la campagne pour flirter avec le plateau des 40 points.