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BROSSARD - Avec une récolte de deux passes en neuf matchs, Paul Byron ne connaît pas le début de saison espéré. L'attaquant des Canadiens de Montréal est le premier à le reconnaître, et il veut que les choses changent.

Majoritairement utilisé sur le quatrième trio de l'équipe depuis le début de saison, Byron n'a pas été en mesure de se signaler offensivement depuis le début du calendrier après avoir connu une saison de 31 points en 56 rencontres l'an dernier.
« Je ne suis pas inquiet parce que je travaille vraiment fort. Je sais que je suis capable de mieux. Je n'ai pas le début de saison que je veux, mais j'ai encore beaucoup de matchs devant moi pour changer ça », a-t-il mentionné mardi après l'entraînement du Tricolore.
Byron n'appuie pas sur le bouton panique, mais il est conscient qu'il peut jouer un rôle plus important chez le CH.
« Je ne suis pas satisfait de mon début de saison, a-t-il admis. Mais la confiance peut revenir rapidement. Je suis quelqu'un qui peut être une étincelle pour l'équipe. Même si je ne fais pas de but, je sais que je peux aider l'équipe dans beaucoup d'autres situations. Je dois être ce joueur pour aider l'équipe. »
L'entraîneur-chef Claude Julien a discuté de la situation avec l'attaquant qu'il dirige depuis les quatre dernières saisons. Il a souligné que Byron est dans la bonne voie puisqu'il est en mesure de comprendre ce qui ne fonctionne pas lorsqu'il est sur la patinoire.
« Paul ne nous fait pas mal en ce moment, a nuancé le pilote. Les gens sont habitués à le voir en faire plus, et nous aussi, et je pense que c'est cette facette de son jeu qu'il tente de retrouver en ce moment.
« Je ne pense pas que c'est un gros ajustement. Habituellement, lorsque Paul joue, tu le vois sur la patinoire. À la fin de la soirée, il va avoir obtenu une échappée avec sa vitesse, ou il va avoir réalisé une grosse mise en échec, un repli défensif important ou il va avoir gagné les batailles pour la rondelle. Dans les discussions que nous avons eues, il m'a dit qu'à la fin d'un match, il ne sent pas qu'il a été en mesure de réussir ces choses. Donc c'est évident qu'il tente de retrouver ce qui lui permet d'avoir du succès.
Byron n'est peut-être que le 10e attaquant le plus utilisé chez les Canadiens cette saison, mais il est un atout sur le jeu en infériorité numérique. Or, les Canadiens ont un taux d'efficacité de 71 pour cent lorsqu'ils se défendent à court d'un homme, bon pour le 27e rang dans la LNH.
« Tout le monde prend (ce taux d'efficacité) personnel, a souligné Byron. On essaye de faire mieux, de s'améliorer, mais c'est ce qui peut arriver en début de saison. Plus la saison va avancer, mieux ce sera pour tout le monde. Il y a beaucoup plus de jeux de puissance (en début de calendrier), donc les équipes ont plus de chances. Les bonnes équipes vont marquer des buts. On doit être disciplinés et pour nous (en désavantage numérique) on doit travailler fort et faire mieux. »
Tatar blessé, Armia de retour au jeu
Les Canadiens pourraient être privés de Tomas Tatar en vue de leur duel face aux Sharks de San Jose, jeudi au Centre Bell (19 h (HE); RDS, TSN2, NBCSCA, NHL.TV). L'attaquant a reçu un lancer sur le pied et il n'a pas été en mesure de terminer l'entraînement. Il se soumettra à des examens mercredi après-midi.
Retranché à la dernière minute de la formation samedi face aux Blues de St. Louis et absent de la rencontre de dimanche face au Wild du Minnesota, Joel Armia a repris l'entraînement mercredi. Il a expliqué s'être blessé jeudi dernier, contre le Wild.
« Pour Armia, il est au jour le jour, a spécifié Julien. C'est la première fois qu'il était sur la patinoire avec nous. On va prendre une décision en fonction de comment il va se sentir. »