Murray

PITTSBURGH -Le gardien des Penguins de Pittsburgh Matt Murray a peut-être connu des blanchissages plus faciles au cours de sa carrière dans la LNH. Il est toutefois hautement improbable, avec toute la pression liée à la Finale de la Coupe Stanley, qu'il ait pu s'imaginer qu'il allait connaître un match facile jeudi soir.
Murray a réalisé 24 arrêts dans un gain de 6-0 contre les Predators de Nashville dans le match no 5 de la Finale de la Coupe Stanley au PPG Paints Arena jeudi pour signer son deuxième jeu blanc des présentes séries, et son troisième en carrière.

Il est devenu seulement le deuxième gardien des Penguins à obtenir un blanchissage en Finale après Tom Barrasso, qui avait blanchi les North Stars du Minnesota dans le match no 6 de la Finale de 1991 et les Blackhawks de Chicago dans le match no 3 de la Finale de 1992.
Aucun des 24 arrêts de Murray n'a semblé particulièrement difficile, et il a eu le luxe de jouer avec une avance dès la 91e seconde, une avance qui n'a cessé de s'agrandir à mesure que la partie progressait.
Le tout a commencé quand Justin Schultz a battu le gardien des Predators Pekka Rinne d'un tir frappé sur réception depuis l'intérieur de la ligne bleue en avantage numérique pour faire 1-0.
Les Penguins, grâce à un superbe tir du revers de Bryan Rust, ont porté la marque 2-0 à 6:43 du premier tiers, avant de prendre les devants 3-0 dans les dernières secondes de la période lorsque Evgeni Malkin a fait mouche à 19:49.
Si le but de Malkin devait permettre à Murray de mieux respirer alors qu'il retraitait au vestiaire, il ne s'en est pas rendu compte.
« C'est une bonne chose pour le momentum de l'équipe, mais du point de vue d'un gardien, cela ne change pas mon travail, a-t-il expliqué. Je n'ai aucun contrôle sur le fait que la rondelle entre ou non dans le filet adverse. Je suis simplement entièrement persuadé que mon équipe va marquer, mais ma tâche demeure la même, peu importe ce qui se passe, c'est-à-dire que je dois arrêter la rondelle. […] Peu importe ce qui se produit sur la glace, je me concentre seulement à arrêter le prochain tir. »

Un débat a été lancé, peut-être pas dans le vestiaire des Penguins, à savoir si Murray, qui avait perdu les matchs no 3 et 4 tout en accordant huit buts à Nashville, allait obtenir le départ dans le match no 5 ou s'il allait céder sa place à Marc-Andre Fleury. Il a toutefois répondu avec une performance sans faille jeudi.
« Évidemment, vous voulez bien rebondir après un mauvais match, mais en fin de compte, vous vous préparez pour chacune des rencontres de la même manière et vous tentez de vous donner la meilleure des chances de connaître du succès, a-t-il évoqué. Je suis sans aucun doute quelqu'un de compétitif, mais je tente d'y aller une étape à la fois et de ne pas regarder trop loin devant moi. »
Même avec ce blanchissage, Murray a quitté la glace en sachant qu'il pouvait améliorer certains aspects de son jeu.
« Il y a toujours place à amélioration, c'est certain, a-t-il affirmé. J'ai trouvé que l'équipe a joué un match très solide dans l'ensemble. Cela m'aide, c'est évident. Il y a certains points que je peux retirer de la rencontre, comme c'est le cas à tous les matchs, peu importe ce qui se passe. Je tente de m'améliorer pour les prochains duels. »