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PITTSBURGH - Le gardien de but des Penguins de Pittsburgh Matt Murray a rejoint un club sélect, mercredi au PPGPaints Arena, quand il a réalisé 37 arrêts dans la victoire de 4-1 des siens contre les Predators de Nashville à l'occasion du deuxième match de la Finale de la Coupe Stanley 2017.
Murray, qui a 23 ans, est devenu le quatrième gardien dans l'histoire de la LNH à remporter 20 de ses 27 premiers départs en carrière en séries (20-7), selon le Elias Sports Bureau. Bill Durnan (20-6), Grant Fuhr (20-7) et Patrick Roy (20-7) sont les autres.

« Je trouve qu'il est incroyable, a déclaré le joueur de centre des Penguins Evgeni Malkin. Il n'est jamais nerveux. Encore une fois, ils n'ont marqué qu'un but. Il a arrêté toutes les rondelles. Ça donne à l'équipe plus de force pour aller chercher la victoire.
« C'est formidable d'avoir deux bons gardiens. Ils sont aussi bons l'un que l'autre. (Murray) s'est blessé, mais il est maintenant de retour et à chacun des matchs, il a joué de mieux en mieux. »
Murray est encore une fois au sommet de son art, comme il l'a été le printemps dernier quand il a aidé les Penguins à rafler la Coupe. Son premier départ dans les séries de cette année n'est survenu qu'à l'occasion du quatrième match de la finale de l'Association de l'Est contre les Sénateurs d'Ottawa, car il a subi une blessure au bas du corps, mais il affiche depuis un dossier de 5-1 en six départs en rencontres éliminatoires.
« Il ne semble jamais ébranlé, jamais dépassé, a noté le joueur de centre des Penguins Matt Cullen. Sa taille le sert bien et il joue du très bon hockey pour nous en ce moment. »
Murray s'est particulièrement illustré lors d'une séquence de jeu qui a fait toute la différence pour son équipe lors du match de mercredi.
Les Predators ont décoché sept tirs au but au cours des 37 dernières secondes de la première période, alors que Viktor Arvidsson, Pontus Aberg, Filip Forsberg et Roman Josi ont été menaçants.
Murray a résisté chaque fois, protégeant ainsi l'égalité de 1-1 jusqu'à la fin de l'engagement.
« Tu ne veux jamais donner quoi que ce soit en fin de période, tu ne veux jamais que l'équipe prenne son erre d'aller juste avant la pause, a noté le jeune gardien des Penguins. La fin de la période, c'est un moment-clé dans tous les matchs; nous avons été en mesure de résister à la tempête et d'aller de l'avant par la suite.
« Ils ont joué avec beaucoup d'énergie dès le départ et j'ai juste essayé d'arrêter le tir suivant. C'est là-dessus que je me concentrais, à tenir le coup le plus longtemps possible. Après ça, nous avions confiance que nous allions marquer des buts. Ç'a été un moment-clé du match. J'ai trouvé que nous avons beaucoup mieux joué après la première période. »
L'arrêt aux dépens de Forsberg, alors qu'il a étendu la jambière gauche après avoir bloqué le tir rapide d'Aberg à la suite d'une mise en jeu, a été particulièrement solide.
« Il est excellent, il a réalisé des arrêts d'une importance énorme à des moments-clés du match, notamment celui de la jambière (devant Forsberg) où il est resté tout près, a saisi le retour et a retenu la rondelle, malgré le fait qu'ils fonçaient au filet, a noté l'attaquant des Penguins Chris Kunitz. Il a été phénoménal et dans les moments où nous n'avons pas dicté le rythme du jeu, il a été notre meilleur joueur sur la glace et il les a empêchés de s'inscrire au tableau. »
Murray a indiqué qu'il ne tente pas d'analyser les situations en détail et ça lui importe peu si les Penguins ont l'avance au score ou s'ils tirent de l'arrière.
« Ça ne change absolument rien à mon travail, a-t-il affirmé. Je n'ai aucun contrôle sur le nombre de buts que nous marquons. J'ai entièrement confiance en cette équipe et cela dit, mon travail est d'arrêter la rondelle et c'est à ça que se limite mon approche. »
Il a par ailleurs rappelé qu'il reste beaucoup de travail à faire dans cette série.
« Nous n'avons pas encore disputé notre meilleur hockey, je trouve, a dit Murray. Comme toujours, nous pouvons nous améliorer. »