Oilers_Score

EDMONTON - Leur plus long voyage de la saison jusqu'ici ne s'est pas déroulé sans revers, mais les Oilers d'Edmonton sont retournés à domicile à la suite d'une série de cinq matchs contre des équipes de l'Association de l'Est avec une fiche de 2-2-1, ce qui leur permet de demeurer au sommet de la section Pacifique avec une fiche de 9-4-1.
Ça représente une autre grande étape franchie vers leur but d'une amélioration réelle, et c'est sûrement une amélioration par rapport à la saison dernière, alors que les Oilers avaient affiché un dossier de 5-9-0 après 14 rencontres.

« Je crois qu'il s'agit d'un changement de mentalité », a déclaré le capitaine Connor McDavid après l'entraînement jeudi au Rogers Place, où Edmonton accueillera les Stars de Dallas vendredi (21 h (HE); SNW, FS-SW, NHL.TV). « C'est un nouveau groupe ici, quelques nouveaux visages sont venus ici avec une nouvelle philosophie qui s'est répandue dans le vestiaire. Ce fut changement résolument positif. »
Les Oilers ont entamé leur voyage avec une défaite de 3-2 en prolongation aux mains des Maple Leafs de Toronto le 1er novembre. Ils se sont inclinés 5-3 face aux Rangers de New York le 3 novembre avant de signer une paire de victoires : un gain de 4-3 en fusillade contre les Islanders de New York samedi, suivi par une victoire de 2-1 face aux Red Wings de Detroit dimanche. Edmonton a conclu le voyage avec une défaite de 4-3 contre les Penguins de Pittsburgh mardi.
Les Oilers ont cédé le but décisif aux Rangers et aux Penguins avec moins de deux minutes à jouer en troisième période dans chaque match, ce qui enlevait un peu du lustre de leurs triomphes contre les Islanders et les Red Wings.
« Nous avons fait beaucoup de bonnes choses, a affirmé McDavid. Nous avons bien joué dans chaque match. Nous avons collé deux grosses victoires lors de ces deux matchs consécutifs, c'était plaisant. Je pense que nous avons bien joué. De toute évidence, les deux dernières minutes de ces deux matchs nous ont fait mal et c'est [un dur coup] de laisser filer ces points. Mais nous pouvons en tirer des leçons et apprendre à tenir le coup en fin de match.
« Nous découvrons des moyens de demeurer compétitifs, de nous accrocher et de remporter des matchs. C'est entièrement positif. »
Le bon départ d'Edmonton, dans le contexte des difficultés de la saison dernière et même de leur séquence de 10 saisons sans participation aux séries éliminatoires de la Coupe Stanley, a suscité les questions habituelles.
Les Oilers sont-ils de vrais prétendants?
Visent-ils trop haut, trop vite?
« Si vous évaluez la situation en vertu des points et les victoires, il y a un certain risque d'impliqué, a dit l'entraîneur Todd McLellan jeudi. Mais ce n'est pas la mesure par laquelle nous nous autoévaluons. Nous observons les incidents sur la glace et le rythme du match. Il y a des soirées où nous croyons avoir joué un sacré bon match, mais où nous n'obtenons aucun point. Le match contre Pittsburgh en est peut-être un exemple. Il y a d'autres soirées où les choses ne vont pas en notre faveur et nous n'exécutons pas notre jeu de la bonne façon, mais nous parvenons à arracher une victoire. Nous devons surveiller le match et ce qui se passe au cours de celui-ci, pas nécessairement sur le résultat.
« En tant que groupe, nous avons fait un bon travail jusqu'ici à cet égard. J'espère que ça nous empêchera de viser trop loin et trop vite. »
Un match qui a sonné l'alarme a été une défaite de 6-2 à domicile contre les Sabres de Buffalo le 16 octobre. Les Oilers y ont répondu en gagnant les cinq matchs suivants.
« Ce match était terrible, pourri, et la façon dont les leaders dans le vestiaire y ont répliqué a tracé la voie pour notre jeu dans les matchs à venir », a dit McLellan de la défaite contre Buffalo. « Ça pourrait changer, mais j'espère que les leaders feront pareil quand nous ferons fausse route afin de remettre tout le monde sur la bonne voie. »
McLellan tente de gérer l'attitude autant que tout autre élément du jeu chez les Oilers, citant le voyage de ,500 comme un exemple.
« C'est une situation difficile parce que... peut-être que dans nos têtes, nous fixons un objectif d'un taux de réussite de ,500, et afin que nous passions à la prochaine étape, un taux de ,500 ne sera pas suffisant, a-t-il expliqué. Nous devons considérer le verre tant à moitié vide qu'à moitié rempli. Voici maintenant notre premier gros test en jouant à domicile après avoir été ailleurs pendant un moment et en tentant de rétablir notre jeu ici, ce sera donc une grosse tâche pour notre équipe [vendredi].
« Je crois que c'est juste de dire que nous méritons notre fiche jusqu'ici. Le groupe va déterminer où nous irons dès maintenant. Nous devons aborder chaque match comme le début d'une nouvelle série victorieuse et nous en prendre à l'adversaire. »
Après 14 parties, McDavid est à égalité au deuxième rang des marqueurs dans la LNH avec 17 points (cinq buts).
Il assume une lourde charge de travail. Avant les matchs de jeudi, McDavid figurait au cinquième rang parmi les attaquants au chapitre de la moyenne de temps d'utilisation à 21:05 par match, derrière Patrick Kane des Blackhawks de Chicago (22:35), Ryan O'Reilly des Sabres (22:16), Anze Kopitar des Kings de Los Angeles (21:32) et Jonathan Toews des Blackhawks (21:11).
La moyenne de temps de glace à forces égales par match affichée par McDavid (17:20) n'est inférieure qu'à celle de Kane (17:31).
« Je ne porte pas attention à cela, a confié McDavid. J'y vais quand ils m'appellent. Je me sens bien. Je peux jouer beaucoup de minutes. »
McLellan a indiqué qu'il n'y a pas de soucis en ce qui concerne le temps de glace de McDavid.
« [Trop], c'est quand sa langue traîne sur la glace et quand il ne peut pas s'acquitter de ses responsabilités sur la glace, McLellan. À ce moment-là, c'est trop.
« Je sais que certains joueurs ne peuvent passer que huit minutes sur glace par match. D'autres peuvent jouer pendant 23 minutes. »
Après que l'attaquant des Jets Mark Scheifele eut dépassé McDavid sur la liste des marqueurs dans la LNH, grâce à une performance de quatre points contre les Stars de Dallas mardi, il a reçu un message texte de McDavid qui l'avertissait de « ralentir ».
Les deux joueurs étaient des compagnons de trio pour Équipe Amérique du Nord lors de la Coupe du monde de hockey 2016.
« Je lui ai envoyé un message comme une blague parce qu'il est sur une telle lancée, a dit McDavid avec un rire. Il joue très bien, c'est plaisant de le voir. »