COL-NSH referee saying no goal

BOCA RATON, Fla. -Les modifications aux règlements visant à promouvoir l'offensive, à s'assurer que les bonnes décisions soient rendues et à réduire le temps requis pour disputer les matchs cette saison ont l'effet désiré, ont démontré les dirigeants de la LNH aux directeurs généraux, lundi.

« Ce sont tous des changements subtils, mais nous pensons qu'ils ont aidé notre sport », a affirmé le vice-président exécutif aux opérations hockey Colin Campbell.
La punition imposée avec la règle de la contestation des entraîneurs a eu l'impact le plus évident. La LNH a décidé que toute contestation qui ne donnait pas raison à l'entraîneur, que ce soit pour un hors-jeu, obstruction envers le gardien ou une situation où le jeu aurait dû être arrêté, entraînerait une punition de deux minutes pour avoir retardé la partie à l'équipe fautive.
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Il est clair que la peur d'être puni a causé une diminution importante du nombre de contestations cette saison parce qu'en date de lundi, il y avait eu 133 contestations en 1015 matchs joués contre 222 l'année dernière. On parle ici d'une diminution de 41 pour cent.
Le pourcentage de succès des contestations a augmenté à 57 pour cent (77 sur 133), alors qu'il était de 38 pour cent la saison dernière.
« Vous pouvez voir que les statistiques d'appels renversés sont toujours là en termes de hors-jeux et d'obstruction sur le gardien de but, mais le nombre total de contestations a diminué de façon significative, a mentionné le directeur de la supervision des arbitres de la LNH Stephen Walkom. Nous révisons une contestation pour chaque huit matchs. »
La plus grande baisse vient des contestations pour obstruction envers le gardien : 54 cette saison contre 141 la saison dernière.
« C'est assez important, a dit Walkom. Les entraîneurs ne contestent plus afin de pouvoir profiter d'un long temps d'arrêt. Cela aussi peut contribuer à réduire le temps des matchs. »
Les rencontres cette saison durent en moyenne deux heures et 27 minutes, trois de moins que la saison dernière.
De plus, les arbitres, à l'aide de la reprise vidéo, ont pu renverser quatre punitions de quatre minutes pour bâton élevé alors que la séquence résultait du propre bâton du joueur atteint, de celui d'un coéquipier, ou d'une rondelle au visage.
« Le but de l'exercice était de démontrer que si une punition mineure double n'était pas méritée, elle devait être renversée », a expliqué Walkom.
Le nombre de pénalités majeures et d'inconduites de partie a également diminué cette saison à 12 et deux, respectivement, après avoir été de 22 et cinq la saison dernière. La reprise vidéo obligatoire récemment mise en place pour toutes les punitions majeures et inconduites ont eu un impact, alors que cinq punitions majeures ont été réduites à des mineures.
« Notre objectif de ne pas trop appeler de punitions majeures ou d'inconduites de partie est réussi », a souligné Walkom.
Walkom dit avoir vu les joueurs respecter la nouvelle règle concernant les casques qui sont perdus durant le jeu. Si un joueur perd son casque, il doit se rendre au banc ou tenter de le récupérer pour le remettre correctement dans un temps raisonnable déterminé par les arbitres. Dans le cas contraire, le joueur est puni pour deux minutes.
« Nous avons vu quelques punitions être appelées cette année et nous avons encouragé les arbitres à communiquer avec les joueurs sur la glace pour leur dire de rentrer au banc, a relaté Walkom. Les joueurs se sont plutôt bien conformés au règlement. Nous croyons que ce changement provoque les résultats escomptés et évidemment il deviendra plus critique en séries. »
Il y a également une légère augmentation du nombre de mises en jeu dans les zones offensives (69,5 pour cent comparé à 68,0 pour cent la saison dernière) plutôt qu'en zone neutre. C'est le résultat d'un changement de règle : lorsque l'équipe qui attaque est responsable d'une rondelle qui sort du jeu, la mise en jeu a tout de même lieu en zone offensive.
Le pourcentage d'efficacité de la première mise en jeu lors du début d'un avantage numérique est aussi passé de 52,9 à 56,5 pour cent depuis la saison dernière, ce qui peut possiblement être expliqué par le fait que l'équipe qui attaque peut choisir le cercle de mise en jeu qu'elle désire pour débuter une supériorité numérique.
« Nous pensions avoir toutes sortes de problèmes qui retarderaient le jeu, mais le joueur de centre et les juges de ligne appliquent la règle de façon efficace, a noté Walkom. Ils choisissent le côté et c'est à peine perceptible pour la personne qui regarde le match. »