Ducks Game 4

NASHVILLE -La fête a pris fin à 10:25 de la prolongation jeudi. L'attaquant des Ducks d'Anaheim Corey Perry s'est emparé de la rondelle dans le coin droit. Il l'a conservé pendant une fraction de seconde avant de la diriger vers l'avant du filet. Elle a dévié sur le bâton du défenseur des Predators de Nashville P.K. Subban avant de se faufiler sous le bras du gardien Pekka Rinne.
Les Ducks l'ont emporté 3-2 dans le match no 4 de la finale de l'Association de l'Ouest. Les Predators ont vu leurs espoirs de venir de l'arrière pour prolonger leur séquence de 10 victoires consécutives au Bridgestone Arena en séries éliminatoires de la Coupe Stanley partir en fumée. Les célébrations et l'atmosphère de la ville de Nashville ont été réduites au silence, et le style des Predators a été neutralisé, du moins pour le moment.

« Il s'agit simplement d'une malchance, d'un mauvais bond », a noté l'entraîneur des Predators Peter Laviolette.
C'est vrai.
Mais ce bond a été mérité, et la série quatre de sept est maintenant égale 2-2. Le match no 5 aura lieu à Anaheim samedi (19 h 15 (HE); TVA Sports, NBC, CBC).
« Nous avons également de la fierté dans ce vestiaire, a affirmé le centre des Ducks Andrew Cogliano. Ils ont beaucoup attiré l'attention en raison de la manière dont ils ont joué, et ils ont très bien joué en plus de former une très bonne équipe. Je crois toutefois que nous sommes ici pour une raison nous aussi. Ce soir, nous avons riposté, et il s'agit maintenant d'une série deux de trois. »
Les Predators sont passés très près d'obtenir encore plus d'attention. Ils tiraient de l'arrière 2-0 en troisième période avant de forcer la tenue de la prolongation, après que Subban eut marqué d'un tir de la pointe dans la circulation avec 6:27 à jouer tout juste après la fin d'un jeu de puissance, et que l'attaquant Filip Forsberg pousse un retour dans le filet avec 34,5 secondes au cadran, ce qui a fait résonner la musique country et les cris de la foule.
Mais il faut saluer les efforts des Ducks. Ils ont été dominés 40-20 au chapitre des lancers dans un revers de 2-1 dans le match no 3. Ils ont entendu parler des Predators pendant deux jours. Ils ont fait abstraction de tout cela, ou l'ont utilisé comme motivation, et ont rechargé leurs batteries.
Ils ont disputé une série de sept parties contre les Oilers d'Edmonton en deuxième ronde de l'Association de l'Ouest et n'ont bénéficié que d'une journée de congé avant le début de la finale d'association, tandis que les Predators avaient éliminé les Blues de St. Louis en six matchs et avaient obtenu quatre journées de repos. Il se peut que la fatigue ait rattrapé Anaheim dans le match no 3.
Ils ont donc passé la journée de mercredi à jouer dans la piscine ou aux dards plutôt qu'au hockey.
« Ce fut un après-midi très agréable pour tout le monde, a affirmé Perry. Je pense que c'est exactement ce dont nous avions besoin. »
Les Ducks souhaitaient bien entamer le match no 4.
« C'est ce que nous avons fait, et de manière éclatante », a souligné l'entraîneur Randy Carlyle.
Ils ont eu l'air d'une nouvelle équipe en première période du match no 4, ou plutôt de l'équipe qu'ils ont déjà été. Ils ont pris les devants 1-0 à 11:30 lorsqu'ils ont surpris les Predators sur un changement de trio. Le défenseur Cam Fowler a effectué une longue passe et Rickard Rakell a décoché un bon tir du cercle gauche qui a eu raison de Rinne du côté du bâton. Les Ducks ont eu le dessus sur les Predators 14-2 au chapitre des lancers.
« Nous ne nous sommes pas trop souciés des confrontations, et nous avons commencé à jouer, a noté Cogliano. Ils obtiennent beaucoup de crédit pour la manière dont ils utilisent leurs quatre trios et qu'ils appliquent de la pression, mais nous pouvons le faire aussi. »
Les Ducks ont pris les devants 2-0 à 10:22 de la période médiane lorsque l'attaquant Nick Ritchie a battu Rinne d'un tir haut du côté de la mitaine en provenance du cercle droit, et ils sont passés bien près de s'emparer d'une avance de 3-0 peu de temps après lorsque le centre Ryan Kesler a touché le poteau droit.
Oui, ils ont écopé de quatre punitions en troisième période, dont deux de manière consécutive qui ont permis aux Predators de profiter d'un jeu de puissance de deux hommes pendant 1:31, un manque de discipline étonnant, même pour une équipe réputée pour passer beaucoup de temps au cachot. Le gardien John Gibson a dû réaliser de gros arrêts, le défenseur Sami Vatanen a dû effectuer un arrêt avec son patin, et quelques tirs de Nashville ont terminé leur course sur les poteaux.
Les Ducks ont été dominés 11-5 dans la colonne des tirs au troisième engagement et n'ont pas atteint le filet adverse pendant une séquence de 13:03 qui s'est étirée jusqu'en prolongation. Ils ont échappé une avance de 2-0 et se trouvaient à un tir, un bond, de tirer de l'arrière 3-1 dans la série.
Mais il s'agit d'une équipe qui est venue de l'arrière à plusieurs reprises au cours des présentes séries. Ils ont effacé des déficits de plus d'un but à quatre reprises pour finalement l'emporter. Ils ont éliminé les Oilers malgré le fait qu'ils avaient perdu les deux premières rencontres à domicile. Bien qu'ils n'aient pas tiré de l'arrière jeudi, il faut ajouter cette rencontre à la liste de moments où ils ont eu à surmonter l'adversité.
Le but égalisateur aurait pu être dévastateur. Le défenseur Hampus Lindholm a fait dévier un tir avec son bâton. Lui et plusieurs autres joueurs ont perdu la rondelle de vue. Elle est retombée derrière le filet et le défenseur Josh Manson a reçu un double-échec dans le dos alors qu'il tentait de la récupérer. Pas de punition. Tout cela a permis à l'attaquant des Predators Viktor Arvidsson de remettre à Forsberg devant le filet. Les Ducks ont fait fi de tout cela.
« Nous savions avant de disputer la prolongation que nous pouvions mettre cette période derrière nous et jouer comme nous l'avions fait en première période, sur nos orteils, en rejetant le disque profondément en zone adverse, a indiqué Perry. Nous avons renversé le momentum quelque peu, nous avons obtenu quelques chances et nous avons été chanceux. »
Dans leur esprit, cela n'était que justice.
« Je pense que nous méritions de gagner, a avancé Cogliano. Je crois que nous avons disputé un bon match. Probablement notre meilleur de la série. C'est drôle de voir comment les choses se règlent lorsque vous vous en tenez à votre plan et que vous disputez un match solide. »