« C'est un tir parfait, mais quelque peu chanceux parce que c'était un tir-papillon, a commenté Anderson. Je n'ai pas vu la rondelle quitter le bâton. J'ai essayé de me faire le plus imposant possible et espérer pour le mieux. Ça n'a pas fonctionné. »
« Ça se déroule rapidement, a expliqué Pageau à son tour. Tu ne souhaites pas te retrouver dans cette position. Dans mon esprit, je voulais bloquer le tir. Je n'étais pas là pour gêner mon gardien. »
C'était pour Kunitz son deuxième but de la soirée - son deuxième des séries éliminatoires cette année.
« J'ai voulu frapper la rondelle de toutes mes forces, mais le lancer a été flottant, a relaté le vétéran ailier gauche. Je ne sais pas si la rondelle a touché à Pageau ou si elle est passée à côté. Il y avait un écran devant le gardien qui était agenouillé. J'ai trouvé l'ouverture. Parfois, vous devez avoir de la chance. »
Les Sénateurs sont allés au bout de leurs ressources et, au terme d'une soirée palpitante, ils ont bien failli chasser les champions de leur trône.
Kunitz et Justin Schultz, en supériorité numérique, avaient procuré les devants aux Penguins 1-0 et 2-1.
Mark Stone, 20 secondes de jeu après Kunitz au deuxième tiers, et Ryan Dzingel, un peu moins de trois minutes après Schultz en troisième période, ont tôt fait de ramener les Sénateurs à égalité.
Le défenseur Erik Karlsson a amassé deux aides.
Anderson a été époustouflant dans un deuxième match d'affilée, en stoppant 39 tirs.
Le gardien recrue des Penguins Matt Murray a repoussé 27 lancers.
Les Penguins retrouveront pour la grande danse les Predators de Nashville dans une Finale en « blanc et jaune ».
À compter de lundi, les Penguins s'attaqueront à la tâche d'être les premiers doubles champions en 19 ans, soit depuis que les Red Wings de Detroit ont été sacrés champions en 1997 et en 1998.
But du match
Celui de Dzingel des Sénateurs qui a fait 2-2 à 14:41 de la troisième période.