Ils gagnent, ou ils plient bagage.
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Les Blues tirent de l'arrière 3-1 dans leur série quatre de sept et feront face à l'élimination à l'occasion du match no 5 à Denver mercredi (20 h (HE); TNT, CBC, SN, TVAS) après avoir encaissé des revers consécutifs au Enterprise Center dans les matchs no 3 (5-2) et no 4 (6-3).
L'entraîneur Craig Berube est surtout inquiet du jeu des Blues à 5-contre-5.
« Ils ont mieux patiné que nous pendant la grande majorité du match à 5-contre-5. C'est assez simple, a noté Berube lundi. Je ne sais pas pourquoi. Nous avons été dominés dans cet aspect du jeu. Ils ont mieux patiné que nous. Ils ont récupéré toutes les rondelles libres. Nous avons perdu beaucoup de batailles pour la rondelle… mais nous allons nous regrouper [aujourd'hui], nous allons en discuter et nous allons regarder certaines choses.
« Nous devons mieux jouer. Nous sommes capables de le faire. Nous sommes allés sur leur patinoire et nous avons gagné le match no 2 (4-1), alors nous sommes capables de le faire. Notre équipe a les moyens de le faire, et il s'agit de sauter sur la glace et de bien exécuter. Il faut patiner. Nous n'avons pas patiné [lundi]. Nous n'avons pas joué de manière assez robuste, nous n'avons pas gagné suffisamment de nos batailles 50/50. Il faut que ça change. Il faut patiner plus et gagner nos batailles 50/50, et il faut que davantage de nos gars le fassent. Beaucoup plus. »
Ce fut évident dès le début du match no 4 que les Blues ne remportaient pas ces batailles. L'Avalanche a eu le dessus 15-3 dans la colonne des tirs en première période, et la seule raison pour laquelle les Blues ont retraité au vestiaire 1-0 sur un but de David Perron a été le rendement de leur gardien Ville Husso, auteur de 15 arrêts. Les problèmes de l'équipe à 5-contre-5 sont toutefois à la base des neuf revirements commis par l'équipe au cours de la rencontre.
« Il faut bâtir nos jeux davantage », a affirmé Perron après avoir fait mouche à deux reprises, ce qui a porté son total à neuf buts depuis le début des séries. « C'est assez simple. Nous l'avons fait au cours d'un seul match. Nous les avons forcés à se défendre. Si nous commettons des revirements à leur ligne bleue, ils peuvent s'amener avec de la vitesse. Si nous ne les forçons pas assez à jouer en zone défensive, nous avons pu voir ce que ça a donné [dans le match no 4]. Ils vont attaquer en transition. Ils forment une bonne équipe de hockey. Ils misent sur d'excellents joueurs, et nous devons mettre notre profondeur à contribution bien plus que nous l'avons fait jusqu'ici. »
Aller disputer un match à l'étranger pourrait aider les Blues. Ils montrent une fiche de 2-8 au Enterprise Center en séries depuis qu'ils ont remporté le match no 4 de la finale de la Coupe Stanley contre les Bruins de Boston en 2019. Ces deux victoires ont été soignées contre le Wild du Minnesota au premier tour. Au cours de la même séquence, leur dossier à l'étranger est de 7-6.
« Nous devons trouver un moyen de se regrouper, de remporter un match, et de revenir jouer ici, a résumé Perron. C'est là-dessus que nous allons nous concentrer.
« Nous devons afficher plus de hargne en tant que groupe. Nous avons besoin que plus de joueurs créent une étincelle. Peu importe ce qui sera nécessaire au cours du prochain match, que ce soit d'envoyer la rondelle en fond de territoire, de terminer, nos mises en échec, peu importe, il faudra le faire. »
