Blackhawks-Cups-frame 4-15

NDLR: Dans le cadres des célébrations du Centenaire de la LNH, les amateurs peuvent choisir la meilleure équipe championne de la Coupe Stanley en utilisant un logiciel électronique interactif.
Les 96 équipes qui ont gagné la Coupe Stanley sont dans la course. Le Directeur de la rédaction de LNH.com Arpon Basu a demandé aux membres des trois dernières équipes championnes des Blackhawks de Chicago (2010, 2013, 2015) laquelle pourrait gagner un tournoi à la ronde. Faites vos choix: https://greatestnhlteams.com/
Leur réponse initiale démontrait à quel point il était difficile de répondre à cette question.
Trois membres des trois plus récentes éditions championnes des Blackhawks de Chicago - en 2010, 2013 et 2015 - ont été questionnés à savoir laquelle réussirait à remporter un tournoi à la ronde.

« C'est une très bonne question, a lancé d'entrée de jeu le capitaine des Blackhawks Jonathan Toews. Je ne sais pas. Je peux m'asseoir et y réféchir longtemps. »
« Wow » a été la réponse initiale de Marian Hossa. « Ce n'est pas une question facile. »
« Wow, lancé l'entraîneur Joel Quenneville en éclatant de rire. Quelle bonne question. »
Il faut l'avouer, ce n'est pas une tâche facile et ce ne le sera pas pour les amateurs qui sélectionneront la meilleure équipe championne de la Coupe Stanley par un vote électronique qui se tiendra entre le 13 avril et le 25 mai.
Les trois équipes championnes des Blackhawks ont fait face à différents obstacles, mais avaient le même coeur : Toews, Hossa et Patrick Kane à l'attaque; Duncan Keith, Brent Seabrook et Niklas Hjalmarsson à la ligne bleue. Et bien sûr, Joel Quenneville derrière le banc.
« Ce serait très, très serré vous savez, a dit Hossa. Probablement qu'une équipe gagnerait un tournoi et qu'une autre sortirait gagnante si on répétait l'exercice. C'est très dur de choisir seulement une équipe parce que tous les joueurs dans ces équipes avaient quelque chose de spécial. Nous étions imposants en 2010, nous étions plus physiques. Donc, je crois que c'était l'équipe la plus physique. Mais peut-être qu'un autre jour, l'édition de 2013 gagnerait. »
La plupart du coeur de l'équipe était très jeune en 2010 alors que Toews (21), Kane (20) et Hjalmarsson (22) apprenaient encore comment gagner dans la LNH. Mais il s'agissait effectivement de l'équipe la plus physique avec Andrew Ladd, Dustin Byfuglien, John Madden, Troy Brouwer, Tomas Kopecky et d'autres joueurs qui créaient de l'espace sur la patinoire.
Les Blackhawks ont défait les Flyers de Philadelphie en six matchs lors de la Finale de 2010 alors que Toews avait gagné le trophée Conn-Smythe remis au joueur le plus utile des séries avec une récolte de 29 points (sept buts, 22 aides) en 22 matchs.
« Je crois que l'équipe de 2010 était celle qui avait le plus de profondeur, a indiqué Quenneville. 2013 était une grande année, ce départ était incroyable. Celle de 2015 était la plus imprévisible puisque nous avons eu beaucoup de séries difficiles, mais nous avons trouvé le moyen.
« Je pense que l'équipe qui avait le plus de profondeur était celle de 2010, mais tout le monde avait un ingrédient différent. »
La saison 2012-13, écourtée par le lockout, n'aurait pu mieux commencer pour les Blackhawks, qui ont établi un record de la LNH en amassant au moins un point dans leurs 24 premiers matchs (21-0-3). Cela a poussé Toews à croire que cette équipe était destinée à quelque chose de spécial.
« De toute évidence, lorsque nous avons remporté notre première Coupe Stanley, je ne crois pas que nous réalisions à quel point nous étions bons, car il y avait un énorme manque d'expérience dans le vestiaire, a mentionné Toews. Nous étions cependant jeunes, nous avions une belle chimie, il y avait beaucoup d'excitation, nous avions formé une bonne équipe toute l'année. Mais je dirais que l'année du lockout, nous semblions être en mission. Nous avions connu une fantastique saison régulière, même si elle était courte. Nous avions le sentiment que rien n'allait nous arrêter. Alors si je dois choisir une édition, je dirais que c'est celle-là. »
Ladd, Byfuglien et d'autres joueurs de l'édition championne de 2010 n'étaient plus avec l'équipe en raison des contraintes du plafond salarial, et ils ont été remplacés sur l'édition de 2013 par Brandon Saad, qui en était à sa saison recrue, Andrew Shaw, Bryan Bickell, qui a connu une belle éclosion, ainsi que Corey Crawford, qui a pris la relève d'Antti Niemi devant le filet.
L'édition 2013 des Blackhawks a vaincu les Bruins de Boston en six matchs en grande finale pour soulever la Coupe Stanley, et Kane a remporté le trophée Conn Smythe.
« C'était incroyable, a déclaré Hossa. Je crois que nous avions établi quelques records en début de saison. La campagne a été courte, alors tout le monde était en quelque sorte reposé. Ce fut une superbe séquence et nous sommes allés jusqu'au bout. Ce fut une saison, je ne veux pas dire qu'elle était facile, mais tout est allé comme nous le voulions. »
En 2015, les Blackhawks ont terminé au troisième rang de la section Centrale, après avoir perdu les services de Kane pour les 21 derniers matchs de la saison régulière en raison d'une fracture à la clavicule, mais ce dernier est miraculeusement revenu au jeu à temps pour le début des séries éliminatoires de la Coupe Stanley et a récolté 23 points (11 buts, 12 passes) en 23 parties.
Ce fut toutefois Keith qui a permis de faire la différence cette année-là en séries avec 21 points (trois buts, 18 passes) en 23 matchs tout en passant 31:06 par match sur la patinoire, ce qui lui a permis d'être le choix unanime pour le trophée Conn Smythe.
Seabrook (26:17), Hjalmarsson (26:02) et Johnny Oduya (24:45) ont aussi passé énormément de temps sur la glace en défensive pour permettre aux Blackhawks de remporter la Coupe Stanley en six matchs contre le Lightning de Tampa Bay.
« Notre dernière conquête, en 2015, n'a pas commencé de la meilleure des manières, ce fut une saison remplie de hauts et de bas, a rappelé Hossa. Mais par la suite, nous avons trouvé un moyen de gagner, nous avons développé une chimie, et tout s'est mis à débouler. Notre brigade défensive, avec nos quatre joueurs qui ont tellement joué en séries éliminatoires. C'était fantastique. Les quatre rondes. Ce fut phénoménal pour nous. »
Lorsque ce fut le temps de se prononcer, aucun des trois joueurs n'a pu y aller d'un choix définitif, ce qui était à prévoir. Ce serait comme demander à un parent lequel de ses enfants il aime le plus.
Heureusement, comme c'est le cas avec les enfants, aucun de ces joueurs n'a été contraint à prendre une décision.
« Tout comme je suis heureux que nous n'ayons pas eu à disputer un septième match dans ces trois finales, je suis heureux de ne pas avoir à découvrir qui l'emporterait dans ce tournoi à la ronde », a conclu Quenneville.