Le temps pourrait commencer à manquer pour Ryan Miller

Ryan Miller ne sait toujours pas s'il jouera la saison prochaine, et le gardien des Ducks d'Anaheim espère que la saison reprenne afin qu'il puisse tenter de rattraper Dominik Hasek sur la liste des victoires, a dit le vétéran lors d'une entrevue sur les ondes de Sportsnet, dimanche.

Miller, qui pourrait devenir joueur autonome sans compensation à la fin de la présente saison, aura 40 ans le 17 juillet prochain. Il a admis qu'il y avait trop d'incertitudes entourant la pandémie du coronavirus pour qu'il s'engage - pour le moment - à jouer après cette saison. Mais il aimerait avoir la chance de devancer Hasek, qui pointe au 14e rang avec 389 victoires; Miller en détient 387.

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Miller (284) et Hasek (234) sont respectivement les deux gardiens les plus victorieux de l'histoire des Sabres de Buffalo.

« J'y étais presque, j'espérais vraiment rejoindre Dominik », a dit Miller, qui a disputé les 11 premières saisons de sa carrière avec les Sabres (2002-03 à 2013-14). « Ce serait quelque chose de spécial pour moi parce qu'en m'amenant à Buffalo, j'ai suivi ses traces et les attentes étaient assez élevées au début. J'ai été heureux d'apprendre à faire ma place à Buffalo et de me distinguer de celui qui avait laissé tout un héritage. Alors, tenter de le rattraper aurait évidemment été une chose plaisante, et j'espère encore que ça puisse arriver cette année. »

Hasek a passé neuf saisons avec Buffalo de 1992 à 2001.

Miller, présentement gardien no 2 derrière John Gibson, montre une fiche de 9-6-4 avec une moyenne de buts alloués de 3,10 et un pourcentage d'arrêts de ,907 en 23 matchs (19 départs) cette saison. Avant la pause le 12 mars, Anaheim avait encore 11 rencontres à disputer.

Miller chérit également l'idée d'atteindre le plateau des 400 victoires, un exploit réalisé par seulement 13 gardiens dans l'histoire.

« J'ai perdu un peu de rythme dans les derniers temps et j'essaie seulement de faire mon travail en ayant un rôle de second plan à Anaheim, a-t-il mentionné. J'ai encore du plaisir, j'aime encore me rendre à l'aréna et j'ai encore ce côté très compétitif. Toute cette situation que nous traversons est évidemment quelque chose que l'on n'attendait pas. […] J'aimerais avoir la chance d'enfiler mon équipement et de m'y remettre, mais comme tout le monde, nous allons attendre de voir quel sera le dénouement de tout ça. »