La fébrilité est à son comble pour Tkachuk

Brady Tkachuk a admis qu'il aura des « tonnes de papillons dans le ventre » lorsqu'il jouera son premier match de la saison avec les Sénateurs d'Ottawa contre les Sharks de San Jose au Centre Canadian Tire, jeudi (19 h HE; TSN5, RDS2, NBCSCA, ESPN+, NHL LIVE).

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« C'est mon premier match depuis un bon moment et un premier match devant les partisans, alors je vais assurément être un peu nerveux, a dit l'attaquant au bout du fil mercredi. Mais ce sera de la bonne nervosité.
« Il n'est toutefois pas question d'un seul match. L'avenir est tellement radieux pour cette équipe et cette ville, et nous voulons le démontrer aux partisans. »
Tkachuk, qui a mené les Sénateurs avec 36 points (17 buts, 19 passes) en 56 matchs la saison dernière, s'est dit ravi de revenir à Ottawa après avoir signé un contrat de sept ans et 57,5 millions $ le 14 octobre. Le jeune homme de 22 ans s'est entraîné avec l'Équipe de développement américaine du Michigan pendant le camp d'entraînement des Sénateurs, ce qui lui a permis de se concentrer sur le hockey même durant les négociations de son contrat.
« C'était bien de pouvoir patiner avec ces gars-là, de m'entraîner et de pouvoir garder la forme, a dit Tkachuk. Je comprends que la situation a probablement fait jaser, particulièrement au Canada, mais j'ai essayé de ne pas trop m'en faire avec ça. Ça fait partie de la 'business' et du processus.
« Je suis content que ce soit terminé et que je puisse rejouer au hockey avec mes coéquipiers pour les partisans, l'organisation et la ville. »
Maintenant sous contrat à long terme avec les Sénateurs, Tkachuk a discuté avec LNH.com de ce qui attend lui et son équipe et de ses sentiments envers Ottawa.
La première question qui est souvent posée à un jeune joueur qui vient de signer son premier gros contrat : quelle est la première chose que tu as achetée? Une voiture? Une maison? Un voyage?
« En fait, je me suis acheté un fauteuil inclinable. Oui, ç'a été le premier gros achat que j'ai fait, et je dois maintenant attendre quelques mois avant de le recevoir. C'était mon gros achat. »
Tu n'es pas le premier jeune joueur dans les dernières années à avoir signé un contrat à long terme avec les Sénateurs; le défenseur Thomas Chabot (24 ans), l'attaquant Drake Batherson (23) et toi êtes liés à l'équipe au moins jusqu'en 2027. Qu'est-ce que ça signifie pour toi de voir que l'organisation voit en vous les bases du noyau de cette équipe pour l'avenir?
« Je pense que ça démontre l'engagement envers la victoire et l'engagement à conserver ce noyau intact. Il y a plusieurs très bons joueurs dans notre organisation et ce n'est qu'une question de temps avant que l'on devienne une équipe qui s'attend à gagner soir après soir. C'est ce en quoi tout le monde dans l'organisation croit présentement. Nous comptons sur un super groupe et sur plusieurs bonnes personnes, et c'est très plaisant de travailler ensemble chaque jour et d'aller à la guerre chaque soir. Je n'ai que du positif à dire à propos de ce groupe. »
Tu encenses énormément tes coéquipiers. Est-ce que les Sénateurs peuvent participer aux séries éliminatoires cette saison?
« C'est une très bonne question. Nous ne nous mettons pas de pression autre que d'être l'équipe la plus travaillante de la LNH chaque jour et chaque soir. Tout le monde espère gagner la Coupe Stanley chaque année. C'est la croyance de chacun ici. Mais notre objectif principal est d'enfiler nos bottes de travail chaque jour, d'être l'équipe la plus travaillante et d'être une équipe que personne ne veut affronter. »
Tu as parlé d'attentes. En évoluant dans un marché canadien, il y a toujours une sollicitation particulière en dehors du vestiaire. Certains joueurs aiment cette attention, d'autres sont moins à l'aise. Que penses-tu de ça?
« J'aime Ottawa. J'aime la communauté, j'aime les gens, les partisans, la passion. C'est pourquoi ç'a été facile de m'asseoir à la table et de signer un contrat à long terme. Il y a toujours des jeunes qui idolâtrent les joueurs. Moi-même, j'ai idolâtré plusieurs joueurs de la LNH quand j'étais jeune, alors c'est quelque chose que j'apprécie parce que je peux me mettre à la place de ces jeunes. Ils cherchent tous à s'identifier à nous, les joueurs, alors je pense qu'il est important de faire partie de la communauté, de donner à la communauté et d'être un leader pour ces jeunes qui te regardent. »
En ce sens, on a vu un bel exemple de l'importance que vous avez pour les jeunes la saison dernière. Tim Stützle a inscrit son premier tour du chapeau en carrière dans la LNH contre les Jets de Winnipeg, le 8 mai, mais il n'y avait aucun partisan dans les gradins pour lancer des casquettes sur la glace. Quelques jours plus tard, des jeunes d'Ottawa sont allés lancer des casquettes dans la cour arrière du logement où Stützle, Josh Norris et toi habitez. À quel point était-ce génial?
« C'était tellement une bonne idée de la part de nos voisins. Je pensais qu'il s'agirait seulement de leurs familles, alors j'étais sous le choc quand j'ai regardé à l'extérieur et que j'ai vu tous ces gens. C'est un exemple parmi tant d'autres qui démontre à quel point ils nous soutiennent et nous aiment. Nous nous soucions d'eux en retour. Nous nous donnons corps et âme pour nous assurer que les partisans sont fiers de l'effort que nous fournissons. Nous avons de gros objectifs et nous voulons former une organisation gagnante. »
Deux des trois matchs que tu as ratés jusqu'ici étaient contre les Maple Leafs de Toronto dans ce qu'on appelle la « bataille de l'Ontario », une rivalité que tu sembles apprécier. Qu'est-ce qui la rend si spéciale?
« Je sais qu'ils ne nous aiment pas, et nous ne les aimons pas non plus. C'est bien de le savoir. Nous avons joué contre eux à plusieurs reprises l'année dernière et les matchs étaient toujours intenses. Nous jouons de la même façon, peu importe l'adversaire, mais certaines parties deviennent plus émotives lorsque les partisans sont impliqués. Ces rivalités sont amusantes. »
Finalement, sur une note personnelle, tu as terminé au deuxième rang de la LNH pour les tirs au but (220) et les mises en échec (248) en 2020-21. Qu'est-ce que cela dit à propos de ton jeu? Et est-ce ton objectif d'être parmi les meneurs dans ces catégories cette saison?
« Je ne dirais pas nécessairement que j'en fais une fierté. Ça fait simplement partie de mon jeu; lancer au filet et être physique. Je ne regarde pas les statistiques en me disant : "Wow, ce sont des chiffres impressionnants". Chaque jour, j'essaie de mettre mes bottes de travail. C'est la seule chose dont je me soucie. »