030116Hitchcock

OTTAWA - Les joueurs qui vont participer au tournoi de la Coupe du monde de hockey en 2016 devront composer avec un style de jeu plus robuste et intense qu'aux Jeux olympiques, estime l'entraîneur des Blues de St. Louis Ken Hitchcock.

Les huit équipes participantes vont dévoiler leur alignement préliminaire mercredi. (NDLR: lien -
https://www.nhl.com/news/world-cup-of-hockey-rosters-revealed-wednesday/c-278914162?tid=278386054
).
Quand on lui a demandé mardi si l'Équipe Amérique du Nord, qui sera un mélange de hockeyeurs canadiens et américains âgés de 23 ans et moins en date du 1er octobre, pouvait causer une surprise, Hitchcock a répondu: « Je ne sais pas pour ce qui est des équipes. Je sais simplement que le calibre de jeu sera supérieur qu'au tournoi olympique. »
Hitchcock a agi à titre d'adjoint ou d'entraîneur associé au sein de l'équipe canadienne lors des quatre derniers Jeux olympiques ainsi que pour la Coupe du monde de 2004.
Le Canada a remporté l'or aux JO de 2002, de 2010 et de 2014 ainsi qu'à la Coupe du monde de 2004.
Hitchcock prétend être bien placé pour comparer les styles de jeu des deux compétitions. Il sait exactement à quoi s'attendre pour le tournoi de la Coupe du monde, qui sera présenté à Toronto du 17 septembre au 1er octobre.

« Ce sera plus dur, a-t-il argué. Ce sera plus physique en raison de la plus petite surface de jeu. Tout le monde partira du même pied, tout le monde sera frais et dispos, tout le monde sera bien concentré.
« Vous obtiendrez dans chacun des matchs un niveau de jeu plus désespéré, c'est le meilleur mot que je trouve pour le décrire, à un niveau supérieur par rapport aux Jeux olympiques », a opiné Hitchcock.

« Après les Jeux olympiques de 2002, j'ai abordé la Coupe du monde en croyant que j'avais tout vu. Mais ce que j'ai vu en 2004 m'a sidéré. C'était bien au-delà de l'intensité de n'importe quel un match de la Coupe Stanley.
« J'étais ahuri de constater l'intensité des matchs et combien les joueurs ne pouvaient pas se permettre le moindre relâchement. »
Hitchcock soutient qu'un des principaux facteurs qui différencie les deux compétitions, c'est la période de l'année où elles ont lieu.
La Coupe du monde va se dérouler avant le début de la saison régulière de la LNH. Le tournoi olympique a lieu en février, soit à mi-chemin ou presque de la saison de la LNH.
Les équipes vont bénéficier d'une meilleure préparation et les joueurs ne seront pas fatigués.
« Vous pouvez travailler plus efficacement avec votre groupe de joueurs afin qu'il soit fin prêt à offrir son plein rendement. Ça donne du jeu intense comme vous en avez jamais vu.
« Les Jeux olympiques sont un spectacle, un formidable spectacle, a-t-il repris. Mais les joueurs s'y présentent plus fatigués. Par moments, vous devez même délaisser l'entraînement afin de leur permettre de récupérer. »