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NASHVILLE - P.K. Subban a tenu parole : les Predators de Nashville ont gagné le match no 3 de la Finale de la Coupe Stanley au Bridgestone Arena, samedi. Le défenseur vedette doit une fière chandelle à Frédérick Gaudreau pour avoir fait en sorte que sa quasi-garantie de victoire se réalise.
Gaudreau a marqué le but qui a donné les devants aux Predators en deuxième période. Les champions de l'Association de l'Ouest n'ont plus regardé derrière, en route vers un gain de 5-1 face aux Penguins de Pittsburgh.

Les Penguins mènent la série quatre de sept 2-1. Les deux équipes remettent ça lundi à Nashville (20 h (HE); TVA Sports, CBC, NBCSN).
Subban n'a pas voulu se compromettre de nouveau en vue du match no 4.
« Comme je l'avais dit avant le match no 3, nous allons gagner le match et nous irons de l'avant. Nous allons donc aller de l'avant », a commenté Subban.

Gaudreau a soulevé la foule de 17 283 personnes en faisant mouche 42 secondes de jeu après que le défenseur Roman Josi eut créé l'égalité en supériorité numérique, à 5:51.
Les unités spéciales ont d'ailleurs été un facteur important. Les Penguins ont été blanchis en trois occasions tandis que les Predators ont saisi deux de leurs trois chances.
« Nous aurions pu prendre l'avance 2-0 grâce à notre jeu de puissance », a noté l'entraîneur des Penguins Mike Sullivan. « Notre première supériorité a été très bonne, nous avons failli marquer. Notre deuxième ne l'a pas été autant. J'estime que nous avons permis aux Predators de se ré-énergiser. Nous devons mieux exécuter. »
Outre le deuxième filet de Gaudreau en Finale, James Neal, à 23 secondes de la fin du deuxième tiers, Craig Smith et Mattias Ekholm, tous deux en troisième période, ont été les autres marqueurs des gagnants. Josi et Calle Jarnkrok ont ajouté deux passes chacun.
Jake Guentzel a été le seul à déjouer Pekka Rinne, pour son 13e des séries éliminatoires. Guentzel n'est plus qu'à un but du record de buts de la LNH en séries pour un joueur recrue, que détient Dino Ciccarelli depuis 1982.
Auteur de 27 arrêts, Rinne a offert une solide prestation après deux ordinaires en lever de rideau.
« Il allait revenir devant le but, ça n'a même pas été une question pour moi. Ça ne l'a été que pour vous », a indiqué Laviolette quand on lui a demandé à quel moment il avait pris la décision de revenir avec Rinne pour le match no 3. « J'avais affirmé après le deuxième match qu'il est notre épine dorsale. Il a été fantastique. Il a été solide comme le roc. »
Ça s'est moins bien passé pour le jeune Matt Murray, qui a bloqué 28 lancers.
« Ils ont obtenu quelques bonds favorables, a commenté Murray. Sur leur premier but, la rondelle a dévié sur mon coéquipier Carter Rowney qui tentait de bloquer le tir. Sur leur troisième, la rondelle a fait un bond bizarre sur le cordage arrière du but pour revenir directement vers un de leurs joueurs (James Neal).
« Vous ne voulez pas accorder trop d'importance à ça. Ils ont profité de quelques bonds favorables. Il n'y a que sur l'échappée (Craig Smith) que j'aurais pu faire autrement. »
But du match
Celui de Gaudreau qui a fait 2-1 à 6:33 du deuxième vingt, 42 secondes de jeu seulement après le but en supériorité numérique de Josi.
Gaudreau s'est avancé devant un défenseur en zone adverse avant de tirer du côté de la mitaine.

Arrêt du match
Rinne qui frustre Chris Kunitz peu de temps après que son équipe eut pris l'avance 2-1 sur une séquence de jeu semblable à celle du but de Guentzel au début de la troisième période du match no 3. S'amenant sur le flanc droit, Phil Kessel a visé la jambière droite de Rinne, qui s'est déplacé à temps pour stopper Kunitz au retour.

« Ç'a sûrement été un moment important dans le match, a commenté Rinne. C'était la deuxième fois en autant de matchs qu'il tentait le jeu. On peut tenter le jeu 30 fois à l'entraînement et ça va peut-être fonctionner quatre fois. Je sais que c'est ce qu'ils tentent de faire, mais je ne changerai pas ma façon de jouer. »
Sous le radar
L'ailier Harry Zolnierczyk des Predators a été le joueur le moins utilisé au sein des deux équipes (7:28). Son ardeur à la tâche a pavé la voie au premier but des siens en supériorité numérique. Il a contraint le défenseur Justin Schultz à le retenir le long de la bande, à 4:13 du deuxième vingt.
Jeu du match
Calle Jarnkrok qui, au cours de la supériorité numérique subséquente, attire vers lui le carré défensif des Penguins avant d'envoyer la rondelle à Josi de l'autre côté. Josi a pu bien récupérer la rondelle et dégainer pour créer l'égalité.

Ce qu'ils ont dit
« Habituellement quand un joueur vous insulte pendant un match ou après, il aborde votre performance ou un sujet personnel, mais il m'a dit que j'avais mauvaise haleine. Je ne sais pas pourquoi il a dit ça parce que j'utilise un rince-bouche avant les matchs. Je pense que j'ai très bonne haleine. Au final, nous allons savourer la victoire et aller de l'avant. »-- Le défenseur P.K. Subban des Predators au sujet d'un échange verbal qu'il a eu sur la glace avec Sidney Crosby.
« Nous avons tout fait ce que nous voulions faire au cours des quelque 25 premières minutes du match. Nous avions marqué les premiers. Nous exercions un bon contrôle de la rondelle et nous imposions le rythme. Nous leur avons par la suite fait cadeau de quelques buts. Ils n'ont pas eu à travailler fort pour les marquer. » -- L'entraîneur des Penguins Mike Sullivan.
Ce qu'il faut savoir
Les deux grandes vedettes des Penguins Sidney Crosby et Evgeni Malkin n'ont pas obtenu un tir au but dans le même match pour la première fois depuis le début des séries cette année.
Du côté des Predators, l'ailier québécois Pierre-Alexandre Parenteau a été utilisé dans près de 10 minutes de jeu (9:55) réparties en 14 présences. Il n'a pas noirci aucune colonne sur la feuille de statistiques.
La suite
La série se poursuit au Bridgestone Arena, lundi (20 h (HE); TVA Sports, CBC, NBCSN).