Pierre Luc Dubois 9.18

TORONTO-- Pierre-Luc Dubois a déclaré qu'il croit qu'il peut aider les Jets de Winnipeg à être des prétendants pour la Coupe Stanley cette saison en redevenant « le véritable joueur que je suis ».

Le joueur de centre admet qu'il n'a pas joué à la hauteur des attentes après avoir été échangé des Blue Jackets de Columbus aux Jets le 23 janvier. Columbus a reçu les attaquants Patrik Laine et Jack Roslovic de Winnipeg, qui a également obtenu un choix de troisième ronde au Repêchage 2022 de la LNH.
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Dubois a récolté 20 points (huit buts, 12 passes) en 41 matchs de saison régulière après la transaction, qui s'est produite après que le Québécois eut inscrit un but en cinq matchs pour Columbus. Il a récolté trois passes en sept rencontres des séries éliminatoires de la Coupe Stanley, mais il n'a obtenu aucun point après que le joueur de centre du premier trio Mark Scheifele eut été suspendu après le match no 1 de la série de deuxième ronde, quand les Jets ont été balayés par les Canadiens de Montréal en quatre parties.
Il a confié que son rendement n'a pas été suffisant.
« Je me suis perdu l'année dernière en raison de la transaction et des blessures, et je pense que je n'étais pas le véritable joueur que je suis avec mon identité sur la glace en en dehors », a affirmé Dubois la semaine dernière lors de la tournée des médias de la LNH/AJLNH.
Dubois a dit qu'il n'a pas été en très bonne forme au début de la saison dernière en raison des interruptions provoquées par la COVID-19 qui ont affecté son entraînement estival et de la quarantaine de 14 jours qu'il a dû purger à la suite de la transaction. Il a subi une blessure au bas du corps à son dernier match avec Winnipeg, ce qui l'a forcé à rater quatre autres matchs.
Il est maintenant prêt à retrouver sa forme.
« Je me sens très bien, a dit Dubois. J'aime m'entraîner dans mon gymnase, alors passer 12 semaines complètes avec mon entraîneur personnel et passer plus de temps sur la glace m'a beaucoup aidé. Avoir quatre mois sans hockey pour m'entraîner pour la saison et apprendre de mes erreurs fait en sorte que cette saison, vous allez voir le Dubois des années précédentes plutôt que celui de l'année dernière. »
Dubois avait obtenu au moins 48 points dans chacune de ses trois saisons précédentes dans la LNH, incluant un sommet en carrière de 61 points (27 buts, 34 passes) en 2018-19. Si les Jets veulent compétitionner pour gagner la Coupe, il devra jouer un rôle essentiel.
« Chaque saison où tu ne rivalises pas pour gagner la Coupe est une saison perdue, a lancé Dubois. Tu ne peux jamais tenir une saison pour acquis, mais si tu regardes notre formation et notre potentiel… Je ne promets pas la Coupe Stanley, mais si nous faisons les bonnes choses et si nous nous préparons bien, il n'y a pas de limite. »
Winnipeg a solidifié sa brigade défensive pendant la saison morte en faisant l'acquisition de Brenden Dillon dans un échange avec les Capitals de Washington et de Nate Schmidt dans une transaction avec les Canucks de Vancouver. Avec ces ajouts, une solide profondeur à l'attaque et Connor Hellebuyck, qui a remporté le trophée Vézina à titre de meilleur gardien dans la LNH en 2019-20, Dubois a affirmé que les Jets ont tout ce dont ils ont besoin.

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« Quand tu regardes notre équipe, nous n'avons pas beaucoup de points faibles, a-t-il noté. Les choses semblent très prometteuses pour nous. Maintenant, il faut voir si nous pouvons atteindre le but ultime. »
Quand on a demandé à l'entraîneur des Jets Paul Maurice si c'est trop de pression à mettre sur une équipe qui n'est pas allée plus loin que la deuxième ronde des séries depuis sa défaite face aux Golden Knights de Vegas en finale de l'Association de l'Ouest en 2018, Maurice a répliqué : « Je ne sais pas quoi penser de cette pression. Je sais que je suis emballé de me présenter à l'aréna. Honnêtement, je pense que nous avons fait un incroyable travail l'année dernière avec cette [défensive]-là. Il y a eu quatre équipes qui ont connu une meilleure saison que nous. Ce fut une fin de saison douloureuse, mais j'aime ce groupe.
« Je crois qu'il y a un équilibre que nous n'avions pas auparavant et qui nous permet de faire beaucoup de choses différentes sur la glace que nous n'aurions pas pu faire auparavant. J'ai hâte. »
Dubois a confié qu'il accepte cette pression.
« En tant que joueur qui veut être le meilleur possible, il y a toujours cette pression, a-t-il dit. L'une de mes citations préférées vient de (l'ancien entraîneur des Flyers de Philadelphie) Fred Shero, qui a dit : "Si tu ne veux pas être critiqué, ne dis rien, ne fais rien, ne sois rien." Je connais le niveau de jeu que je peux offrir et je sais où il était la saison dernière. Ce n'était pas là où je voulais qu'il soit. Je ne crois pas avoir joué mon meilleur hockey non plus.
« Je crois qu'il y a une autre étape à franchir. Quand tu es satisfait de ton jeu et que tu ne cherches pas à t'améliorer, ça fait de toi un joueur ordinaire et c'est ce qui te distingue des meilleurs. »