General_Managers

TORONTO -On s'attend à ce que les mises en échec appliquées depuis un angle mort soient à l'ordre du jour quand les directeurs généraux de la LNH se réuniront en vue de leur assemblée annuelle, mardi.
Les directeurs généraux ne devraient pas recommander des changements aux règles, toutefois. D'habitude, l'assemblée consiste en une séance d'information d'une journée visant à préparer la table en vue des réunions des directeurs généraux qui auront lieu en mars, et qui dureront trois jours. S'il devait y avoir des recommandations pour changer des règlements, cela devrait normalement découler des réunions du mois de mars.

« Heureusement, nous n'avons pas vu beaucoup de mises en échec appliquées depuis un angle mort, a noté le commissaire de la LNH Gary Bettman. J'ai l'impression que nous allons en parler, regarder de la vidéo et nous assurer que ce soit à l'ordre du jour en mars, puis nous verrons ce qui arrivera d'ici là. C'est difficile, voire impossible, même si cela était jugé nécessaire, de changer un règlement au milieu d'une saison. Mais nous verrons. Heureusement, nous ne voyons pas beaucoup de [mises en échec appliquées depuis un angle mort], et à savoir si le moment est venu de se pencher là-dessus de nouveau, c'est quelque chose dont nous discuterons. »
Les mises en échec appliquées depuis un angle mort sont revenues dans l'actualité depuis qu'un incident de cette nature est survenu le 5 novembre, quand le joueur de centre des Maple Leafs de Toronto Nazem Kadri a frappé l'ailier gauche des Canucks de Vancouver Daniel Sedin.
Le contact n'était pas de nature à inciter le département de la sécurité des joueurs de la LNH à imposer des sanctions supplémentaires parce qu'on a déterminé, à la suite de l'étude des reprises vidéo, que le point de contact principal était l'épaule de Sedin. Les mises en échec appliquées depuis un angle mort sont légales, à moins que le point de contact principal soit la tête, et que le contact avec la tête soit évitable.
Mardi, il est probable que les directeurs généraux aborderont le sujet des mises en échec appliquées depuis un angle mort, ainsi que leur légalité, peu importe quel est le point de contact principal.
« C'est quelque chose dont nous pouvons parler et examiner plus en détail, a affirmé le directeur général des Blues de St. Louis Doug Armstrong. La dernière fois que ce sujet a été soulevé, nous étions d'avis que cibler la tête représentait une préoccupation pour tout le monde, qu'il fallait s'attaquer au problème et nous nous sommes attaqués au problème. La mise en échec appliquées depuis un angle mort ou de côté, je crois que nous devons en discuter si nous voulons éliminer ça du hockey; dans quel contexte une mise en échec sera légale est une pente glissante qui préoccupe tout le monde. »
Armstrong a fait remarquer que les directeurs généraux doivent trouver le juste équilibre entre assurer la sécurité des joueurs et voir à ce que les mises en échec continuent de faire partie du jeu.
On s'attend aussi à ce que les directeurs généraux parlent de la nouvelle politique de la ligue concernant les observateurs indépendants chargés de repérer la présence de commotions cérébrales, qui travaillent de la Centrale de la sécurité des joueurs au bureau de la LNH à New York.
Les directeurs généraux devraient aussi discuter des gardiens s'amenant du banc pour remplacer un gardien qui se blesse pendant un match, à savoir s'ils devraient avoir droit à une certaine période d'échauffement.
Un observateur de la ligue a dit aux Rangers de New York qu'ils devaient retirer leur gardien Antti Raanta afin qu'il soit évalué pour la présence possible d'une commotion cérébrale, au moment où il restait 11:33 à jouer en troisième période d'un match qui était alors égal 2-2, le 8 novembre face aux Canucks. Henrik Lundqvist a remplacé Raanta et il a accordé deux buts en six tirs en l'espace de 6:19 avant que Raanta obtienne le feu vert pour revenir au jeu. Les Rangers se sont inclinés 5-3.
« Je pense qu'on aura droit à une bonne discussion. Quand un observateur retire [un gardien] du match, voulons-nous aborder la situation d'une autre façon que dans le cas d'un patineur?, a noté Armstrong. Quand tu es sur le banc et que tu vois qu'un gardien est incapable d'arrêter les rondelles, tu te prépares. Mais quand un gardien se blesse et il faut aller sur la glace tout de suite, il faut y aller tout de suite. Ce sera intéressant comme discussion. J'aimerais entendre ce qu'un peu tout le monde a à dire là-dessus. »
La fusillade, et la possibilité de modifier le format, sera également à l'ordre du jour. Certains semblent en faveur d'adopter les règles internationales concernant la fusillade, qui permettent qu'on utilise le même patineur plusieurs fois après le troisième tour.
Les directeurs généraux seront également mis au parfum des analyses concernant la possibilité de réduire l'équipement. Kay Whitmore, le directeur principal des opérations hockey et de l'équipement des gardiens de la LNH, est celui qui leur fera un compte-rendu là-dessus.
La ligue mettra par ailleurs les directeurs généraux au courant des plus récents détails sur les célébrations du Centenaire. Celles-ci commenceront avec la Classique du centenaire Banque Scotia 2017 de la LNH qui opposera les Red Wings de Detroit aux Maple Leafs de Toronto au Exhibition Stadium à Toronto, le 1er janvier.