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BROSSARD - Nicolas Deslauriers ne souhaite évidemment que le meilleur pour les Canadiens de Montréal. Mais ça ferait particulièrement son affaire que l'équipe poursuive sur sa série de victoires pendant une semaine ou deux.
De cette façon, pense-t-il, le directeur général Marc Bergevin serait moins enclin à se départir d'atouts avant la date limite des transactions dans la LNH, le 26 février.

C'est que Deslauriers ne veut pas quitter après avoir fait son nid chez le Tricolore au cours des derniers mois. De joueur indésiré chez les Sabres de Buffalo avant cette saison, à joueur de la Ligue américaine à son arrivée dans l'organisation du CH, le voilà devenu un membre à part entière du grand club. Un membre, dont le contrat arrive à échéance cette saison, qui pourrait intéresser des équipes impliquées dans la lutte pour l'obtention d'une place en séries éliminatoires ou même des aspirantes aux grands honneurs.
« Je ne demanderais pas mieux que de terminer ma carrière avec les Canadiens, dans ma ville et près de ma famille, ce serait incroyable », a lancé mercredi le hockeyeur natif de LaSalle, près de Montréal. « Mais je n'ai aucun contrôle sur la situation. Je ne sais pas ce qui va se passer, mais si je pouvais signer un nouveau contrat avec les Canadiens, je le ferais en un claquement de doigts. »
Deslauriers, qui fêtera son 27e anniversaire de naissance le 22 février, a dit qu'il ne se laisse pas déconcentrer par son statut qu'il laisse aux bons soins de son conseiller Phil Lecavalier.
« Il n'y a aucune discussion dans le moment. Si ça arrive tant mieux, sinon tant pis. Je ne mets pas l'accent là-dessus. J'ai un autre gros match à jouer jeudi. »
Avec sept buts - un sommet personnel -- et 10 points en 33 matchs, Deslauriers est en quelque sorte victime de ses propres succès.
Le bruit qu'il fait le long des bandes résonne également à travers la Ligue. Il affiche la meilleure moyenne de coups d'épaule par match, soit 4,5. En seulement 33 matchs, il a distribué 148 mises en échec ce qui lui confère le 11e rang de la LNH, à égalité avec Ryan Reaves des Penguins de Pittsburgh et Adam Larsson des Oilers d'Edmonton.
« S'il y a une chose que j'ai apprise depuis que je suis dans la Ligue nationale, c'est que tout peut changer vite, a-t-il souligné. Je n'aurais jamais pensé quitter les Kings de Los Angeles à mes débuts dans l'organisation il y a six ans, mais je suis déjà rendu à ma troisième équipe.
« Regardez uniquement le chemin que j'ai parcouru depuis le début de cette saison. »