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WASHINGTON - L'équipe par excellence de la LNH en saison régulière n'allait pas déposer les armes si facilement à la maison en séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Son gardien auteur d'une saison record non plus.
Les Capitals de Washington sont toujours bien vivants après avoir défait les Penguins de Pittsburgh 3-1 au Verizon Center, samedi, dans le cinquième match de la série de deuxième tour entre les deux équipes de l'Association de l'Est.

Alex Ovechkin a montré la voie à ses coéquipiers, en réussissant un but en plus d'ajouter une passe. Le Russe a été secondé par le gardien Braden Holtby, auteur de 30 arrêts.
« Il faut gagner, nous n'avons pas d'autre choix, a déclaré Ovechkin. Ç'a été un match âprement disputé. Les Penguins ont très bien joué. Les deux équipes sont de forces égales. Ce soir, nous avons pu sortir gagnants. »

T.J. Oshie et Justin Williams ont également vu à ce que les Capitals ne fassent pas les frais d'une élimination hâtive, avec un but chacun.
« La pression est toujours forte. Nous croyons en nos chances de remporter la série », a continué Ovechkin.
Chris Kunitz a été le seul marqueur des Penguins, qui ont attribué la défaite à leur indiscipline.
« Notre équipe a du succès parce qu'elle est disciplinée, a souligné l'entraîneur Steve Sullivan. Quand vos adversaires sont du calibre des Capitals et qu'ils possèdent un redoutable jeu de puissance, vous ne pouvez pas lui fournir l'occasion de faire la différence, comme nous l'avons fait. »
Le gardien recrue Matt Murray a été peu occupé en stoppant 16 tirs. Il a mal paru sur le troisième but, celui de Williams, mais l'entraîneur Mike Sullivan ne lui en a pas tenu rigueur.
« Les deux gardiens ont effectué des arrêts-clés, a argué Sullivan. Holtby est bon. Il a fait des arrêts importants, surtout en deuxième. Notre gars a fait la même chose. Les deux équipes ne seraient pas rendues là où elles sont, n'eût été leur brio. »
Le sixième acte de l'enlevante série, que les Penguins mènent 3-2, aura lieu au Consol Energy Center de Pittsburgh, mardi.
Pétarade
La première période a été un feu d'artifice. Les Capitals ont allumé l'allumette, les Penguins ont mis le feu! À la fin des 20 premières minutes de jeu, c'était l'égalité 1-1.
On a assisté aux meilleurs moments de la confrontation attendue entre Alex Ovechkin et Sidney Crosby.
L'as marqueur des Capitals a lancé les hostilités en décochant un missile en supériorité numérique, à 4:04.
Crosby lui a donné la réplique en mettant la table pour le but de Kunitz, également en supériorité, à 7:08.
Bien en selle
Les visiteurs ont eu l'avantage pendant le reste de la période, les Capitals restant bloqués à quatre lancers.
Ce n'était que partie remise pour eux puisqu'ils ont repris l'initiative de la soirée en amorce de deuxième tiers, grâce à un autre jeu de puissance.
Oshie a concrétisé le retour de la percutante frappe d'Ovechkin, à 4:00.
La pénalité qu'a écopée le défenseur Ian Cole peu de temps auparavant a particulièrement déplu à Sullivan.
Les Penguins ont par la suite fait cadeau du troisième but aux Capitals, à 9:58. Le défenseur Brian Dumoulin a remis le disque directement à Williams, qui s'est avancé pour déjouer Murray à l'aide d'un lancer anodin. Le jeune gardien aurait dû effectuer l'arrêt.
Même si Crosby a été moins visible, les Penguins ont tenté par tous les moyens de rétrécir l'écart. Ils se sont toutefois butés à Holtby.
En l'espace de quelques secondes à environ quatre minutes de la fin de la période médiane, le gardien vedette, qui a égalé le record de 48 victoires de Martin Brodeur en saison régulière, a réservé ses plus beaux arrêts face à Patric Hornqvist, en étirant la jambière droite à courte distance, et à Justin Schultz, avec sa mitaine.
En troisième, les Penguins ont pu déployer un jeu de puissance tôt, sans en profiter.
Murray a gardé les siens dans le coup en réalisant un superbe arrêt contre Marcus Johansson, à courte distance.
Les Capitals se sont montrés avares en assurant une solide protection de leur château fort, même quand les Penguins ont attaqué à six joueurs pendant presque les trois dernières minutes du dernier vingt.
Ils devaient bien ça à Holtby, qui avait déjà fait le gros du travail.