La production de tirs par heure jouée y est sensiblement la même et le nombre de chances de marquer obtenues, du moins selon la méthodologie du site corsica.hockey, est inférieur. Et, au total, ce sont deux buts de moins qui ont été obtenus dans cette situation lors des neuf premiers matchs !
Surtout, la dernière ligne du tableau nous rappelle qu'un club doit normalement produire beaucoup plus de chances de marquer pour arriver à un tel débit offensif. Ce qui est fait est fait, les points sont en banque, les victoires inscrites au tableau. Mais, encore là, au-delà des pourcentages favorables (ça ne dure jamais), on ne voit pas de progression nette. On sait de Kirk Muller qu'il a eu un impact positif net sur le jeu de puissance des équipes ou on lui a confié cette responsabilité et la feuille de route de Shea Weber est, dans cet aspect du jeu, franchement éloquente. Mais concrètement, rien présentement ne laisse voir une transposition effective de ces constats dans les statistiques affichées par le club. Encore une fois, il est possible que la sauce soit simplement en train d'épaissir. Encore une fois, le même constat s'impose : les réponses vont arriver d'ici la fin de novembre, mais en attendant, la prudence est de mise.
Ces séquences sont extraordinairement agréables pour les partisans, les journalistes et le club. Mais elles ne durent jamais. Le départ canon du club enlève une tonne de pression des épaules de Michel Therrien et de Marc Bergevin, qui ont, tout au long de l'été et souvent au camp d'entrainement, eu à expliquer, justifier et justifier encore les gestes posés et les échecs cuisants de la saison dernière. Le mois de novembre sera révélateur parce qu'alors que la ligue prend son erre d'aller, les tendances affichées par les Canadiens vont devenir de plus en plus révélatrices de ce que cette édition a vraiment dans le corps. Mais la malchance va inévitablement ressurgir, les blessures vont éventuellement grever les ressources du club. Ainsi va la vie dans la LNH. On va alors voir quelles leçons ont été tirées des dérapages de la saison dernière. On n'y est pas encore, mais on y arrive.